mardi 24 avril 2018


Mr CASTANER et LE VOILE DES FRANCAISES...





Commentaire :

C'est vrai, Mr CASTANER se trompe un peu : ce n'étaient pas nos mères, mais plutôt nos grands-mères, qui portaient le fichu : quoique dans nos pays du Nord, essentiellement, car au sud et à l'est, les femmes le font encore même aujourd'hui. Mais au Nord, on sait bien qu'on est à l'ouest... !  
J'ai plus de 60 ans (je pourrais être sa mère à lui, ou presque...) et notre génération se cassait déjà le nez dans la dépravation. Alors pour ce qui est de mettre un fichu fichu sur la tête, vous pensez bien...  

Mr CASTANER se trompe, c'est vrai, en disant que nos mères se couvraient la tête, si l'on veut s'en tenir aux moeurs de nos quelques pays du coeur de l'Europe, leaders en tout, surtout l'apostasie ; toutefois, dans le fond, il n'a pas tort, ce monsieur : il veut dire qu'il n'y a pas si longtemps de cela, elles le faisaient, et c'était normal. Pourquoi « pinailler » sur un détail secondaire, quand le coeur de la question n'est pas là ???

En effet, c'est pourtant bien clair et dans la video, et dans le texte écrit : la question ne portait pas sur comment s'habillaient les femmes autrefois, de nos mères à leurs grands-mères, ni sur la date ou la période du changement   - ce fameux changement tant prisé, dit-on, par les femmes d'aujourd'hui, qui cependant, semble-t-il, n'ont pas encore pris conscience des conséquences de sujétion plus grande encore à un despote bien plus odieux que nos traditions : le laid, l'hideux, l'impur, l'infâme, l'innommable, le méchant, le rude, l'arbitraire, qui leur impose l'endurcissement du coeur et l'abandon de la douceur et de la beauté purement féminine, de tout ce qui est spécifiquement féminin - pour leur imposer le disponible à tous et à tout, surtout aux désirs de l'homme, alors qu'elles tentent pitoyablement de dire « non » à toutes les obligations de dire « oui », qu'elles contribuent à instaurer contre elles-mêmes. Or, ces obligations viennent, en réalité, non pas seulement des femmes elles-mêmes à vouloir prétendumment se « libérer » de quelques excès d'autorité masculine envers elles, mais en réalité de l'incompétence des hommes de notre société à demeurer MASCULINS, de la lâcheté et de la paresse, de l'égoïsme et de l'infantilisme de la gente masculine qui ne veut plus être « responsable » de la femme, tout en ayant bien l'intention de continuer de la « consommer »...    

Les excès d'autorité incriminés pour induire cet état de fait, dus notamment, à travers l'histoire humaine, à l'ignorance et l'incompréhension de ce que sont, fondamentalement, les hommes et les femmes, n'ont toutefois pas caractérisé toutes les époques de la même manière, ni avec la même intensité ou le même rapport avantageux-désavantageux au femmes, ni ne l'ont toujours fait sans plus ou moins larges compensations, qui aujourd'hui ne sont malheureusement plus discernables pour les femmes, en raison de leur rejet des traditions, justement, et de leurs profonds enseignements. Cela vaut, à mon sens, pour nos société occidentales.

Quant aux combats menés pour que cessent les exactions graves perpétrées à travers le monde contre des femmes, ils gardent leur parfaite pertinence, mais ne sont pas légitimés exclusivement par une libération féminine  en opposition au pouvoir des hommes, mais fondamentalement, par une reconnaissance des droits humains de chacun, et du Combat qu'il est juste de mener contre toute exaction commise à l'encontre de tout être vivant, comme un tout dans le choix des puissants pour soit la Paix et le Bien dans le Monde, soit la tolérance du Mal, et les conséquences que celui-ci apporte quant à la qualité de vie de tous les êtres vivants de la Terre.   

Le véritable sujet religieux ne devrait pas y être remis en cause ni éradiqué, mais au contraire, rendu plus accessible à une COMPREHENSION UNIVERSELLE, à savoir, en lui redonnant toute sa véritable Dimension, qui alors amènera avec elle la compréhension IMMEDIATE des mouvements cosmiques de l'Univers au niveau humain, et avec cette compréhension et cette Connaissancce, le Désir intrinsèque de faire cesser le Mal, tandis qu'on comprend pourquoi il arrive, notamment lorsque la Religion nous enseignera ce que seuls les Initiés à l'ésotérisme, l'hermétisme, la Torah Orale et toutes les Traditions Anciennes connaissent, et notamment que dans la vie matérielle, chaque Ame, à chaque Renaissance dans ce Monde, le monde matériel, y revient tantôt homme, et tantôt femme. Le sujet religieux est essentiel à cette compréhension, il en est le coeur et le sujet-même. Alors, Mesdames, Messieurs, COMME ON FAIT SON LIT, ON SE COUCHE  -   et on s'y couchera tôt ou tard, une fois ou l'autre, dans une vie ou une autre. Si la Religion n'est plus là pour nous le dire, comment ferons-nous cesser le Mal ? Il ne cessera pas de lui-même, si nous l'encourageons par l'Ignorance.

Quoi qu'il en soit, dans la video et dans l'article, le coeur de la préoccupation de l'interrogatrice était de savoir si le voile rend la femme inférieure à l'homme (le foulard ou le fichu en analogie avec le voile). Ce à quoi Mr CASTANER  répond en projetant son interlocutrice une cinquantaine d'années en arrière, et fait valoir tout-à-fait justement et intelligemment qu'en ce temps-là, lorsqu'elle était encore largement en vigueur dans nos contrées, cette pratique vestimentaire n'avait pas d'incidence sur cette question. Et c'est totalement vrai.

D'ailleurs, la journaliste comprend si peu le sujet religieux, (qu'elle semble plutôt intéressée à démolir qu'à mieux appréhender), et elle connaît si peu la question qu'elle traite, justement, qu'elle n'est même pas en mesure de considérer que dans toutes les religions sauf dans le Christianisme (qui se trompe à cet égard), tous les hommes sont astreints à se couvrir la tête d'une manière ou d'une autre lors de la prière, voire dans la vie quotidienne courante. Ce serait trop long de lui expliquer pourquoi ici.

Etre "jeune" et mieux que les anciens est tellement ancré dans notre société, qu'aujourd'hui, suivant la mode imposée de rejeter toute tradition (et surtout de ne jamais essayer d'en comprendre aucune), on juge tout ce que l'on n'a pas soi-même connu comme étant ringard (au mieux), le plus souvent dommageable, offensif ou même nuisible à la liberté : une liberté  - surtout féminine -    qui à force de côtoyer les bas-fonds, est réduite aujourd'hui à une servitude crasse, à un asservissement bien plus implacable et contraire aux intérêt des femmes, qui les asservit bien plus sûrement que les traditions d'autrefois : car il s'attaque à leur NATURE, tout en faisant d'elles des objets de plaisir purement physique et avilissant : Plaisir de qui ??? des hommes, bien sûr... Satisfaction du maître incontourné, incontournable, seulement  déguisé en égal, en identique, devant lequel la femme, objet indignement utilisé, devenu servile, non seulement ne se défend pas, mais tisse de ses propres mains et de ses propres revendications, sa disgrâce et sa déchéance programmée, esquissée et entamée, qui entraînera, si elle n'y prend pas garde ni n'en renverse le cours, celle de l'humanité tout entière... car c'est de la femme, que dépend l'avenir et le sort de l'humanité...

Alors comme mieux pour tous, bonjour le progrès... ! Et en sus, parce que c'est toujours plus agréable comme ça, on leur fait croire que c'est elles qui le choisissent, et qu'en réalité, elles aiment toutes ça !...

Et Mme Emilie Dufresne - ou est-ce peut-être Mademoiselle ? car si vous n'avez jamais vu une femme avec un fichu sur la tête, vous devez être très jeune -  chère Mademoiselle, donc, appeler cette bévue un mensonge est plutôt ridicule, une réaction immodérée, qui sonne vraiment déplacés à la lecture du texte ; vous êtes outrée excessivement, et vous vous offusquez démesurément face à une petite erreur d'évaluation du temps, qui n'est que secondaire, en tous les cas, au centre de la question. Et la journaliste qui interroge Mr CASTANER  fait exactement de même, l'empêchant ainsi d'aller au bout de son raisonnement analogique, et faisant barrage au message qu'il entendait faire passer, vraisemblablement aussi insupportable à cette journaliste qu'à vous-même et aux commentateurs.

Aujourd'hui, les enfants de ces femmes qui se couvraient encore la tête ne savent tellement plus pourquoi elles le faisaient, parce que la tradition ne s'est pas transmise, justement, qu'ils trouvent des raisons naturelles qu'ils peuvent accepter, si incapables qu'ils sont d'accepter celles plus profondes liées au sujet religieux estimé, respecté. Peut-être leurs mères ne le savaient-elles déjà plus : mais cela ne fait ni enlever la raison dite « religieuse », ni la rendre impertinente en elle-même -  seulement incomprise parce qu'inconnue. Avec cela, indésirée, dénigrée, méprisée, délaissée puis écartée totalement, couverte d'opprobre de la part de ceux qui, ne la comprenant pas, décident de ne pas en tenter l'approche, comme la plupart des Ames dans notre Société en faillite.

Cette incapacité dans laquelle sont les jeunes d'aujourd'hui de tirer la substance utile d'un texte ou d'une parole, tout en laissant de côté les éventuels détails erronés qu'ils peuvent contenir ; cette manière qu'ont les parleurs de nos jours, (et surtout les journalistes), de chercher la petite bête sur un détail qui n'est pas pertinent pour le sens principal d'un message   - qui alors manquera forcément son but -  cette méthode journalistique de concentrer un pamphlet négatif sur un détail manqué pour circonscrire le débat dans des zones de conscience qui font appel aux émotions des lecteurs (le mépris en est une) au lieu de la réflexion   -     cette propension à concentrer le tir belliqueux sur un détail raté plus facile d'accès que le sens propre et profond du texte ou des paroles de celui qu'on considère comme un adversaire   -    cela me met mal à l'aise et m'empêche d'avoir le moindre plaisir à lire les journalistes d'aujourd'hui (je ne parle même pas de leur français...) .

Si la journaliste avait laissé  Mr CASTANER  s'exprimer au lieu de s'offusquer et de l'interrompre, il aurait pu développer et expliciter sa réponse, probablement dérangeante pour la journaliste et pour beaucoup, aussi elle a, semble-t-il, préféré faire mine de ne pas la comprendre, pour la démoilir par le biais d'un détail secondaire. Mais même sans s'y attarder de plus, cette réponse est complète telle quelle et COMMUNIQUE SA PERTINENCE.

Par ailleurs, la démarche de cette journaliste est inquiétante, car elle porte atteinte gravement à ce qu'elle prétend défendre : nos libertés, et il est bien évident dans ce petit extrait, qu'elle ne s'en rend même pas compte, ce qui est très dangereux et immédiatement dommageable.   (Je n'ai pas le temps de lire toutes les réactions, mais elle n'est pas seule concernée par cette haine de la liberté religieuse qui envahit notre société aujourd'hui.)  Le pire, c'est qu'elle le fait sous des prétextes et des prétentions de défendre, justement, la liberté, grande perdante dans cette attitude et dans toute cette démarche : en 1960, Jean-Paul Sartre pouvait encore dire  que « la liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres » et espérer être compris ; aujourd'hui, il ne sert à plus rien de le dire : on passe pour un idiot... un fou ou un débile est celui qui dit quelque chose que « je » ne comprends pas. « Ce ne saurait être moi, car « je » est toujours, à ses propres yeux, le plus intelligent... »

Bravo, la photo sous la vidéo : ce sont les années 50, par ailleurs...

Pour conclure, au lieu de critiquer sans connaissance une réponse pertinente à une question qui l'est de fait nettement moins, allez plutôt demander à un hindou portant le turban s'il se sent inférieur de devoir le porter. Il vous répondra certainement que ce n'est en tous cas pas un signe d' INFERIORITE, mais d'une certaine SUPERIORITE de statut : statut social, mais qui reflète un statut « cosmique », car le port du turban pour les hommes est une pratique tout autant religieuse que celle du voile pour la femme. Il touche donc toute l'humanité et le sujet religieux en général, dont notre société est bien la dernière compétente pour débattre pertinemment de ses thèmes, ayant rejeté tout ce qui en fait la substance. Et ceux qui y restent encore attachés (les leaders des religions) sont soit dans une déplorable ignorance eux-aussi, soit en possèdent une connaissance plus grande, mais qu'ils ne sont en tous les cas pas disposés à partager avec le monde, avec les petites âmes que nous sommes tous, la plupart d'entre nous, et qui avons cependant besoin de cette profonde connaissance pour accéder enfin à la paix dans le monde à laquelle nous aspirons, et que nous devons impérativement, en fait, CONSTRUIRE nous-mêmes, par nos propres efforts et notre propre volonté. Comment le ferons-nous, cependant, puisque cette Construction et notre Volonté pour l'entreprendre sont    TOTALEMENT  DEPENDANTES   de la Connaissance qui nous demeure cachée par ceux qui  savent... ? C'est pourquoi ils nous font un grand, un très grand tort...

Je ne m'étends cependant pas là-dessus, c'est trop long ici. Cependant, la VRAIE TRADITION est UNIVERSELLE, et dans sa réponse, vous aurez celle à la question du voile pour la femme, qui n'est en tous cas pas un signe de mépris envers elle, bien au contraire.



Mr CASTANER et LE VOILE DES FRANCAISES...

(Réponse à Mme Geneviève)

Chère Madame,

Pour pouvoir répondre à votre question, j'ai dû consulter l'internet et m'informer un peu plus avant de ce que sont et font exactement les théosophes. Rudolf Steiner, je connais un peu, bien sûr, mais tandis que j'avais déjà entendu le mot "théosophie", je n'avais jamais suffisamment creusé le sujet pour pouvoir dire "je suis théosophe". De plus, je n'ai pas encore eu le temps de lire Mme Blavatsky. Je n'avais jamais eu contact personnel avec son mouvement non plus. C'est maintenant chose faite, grâce à vous, à votre question, et en effet, j'ai découvert hier avoir une très étroite communion d'idées avec celui-ci.

Ceci pour vous dire que je ne suis pas une érudite, loin de là ; mais je suis une petite personne dont l'Ame a très soif de Vérité : or, qui la cherche vraiment finit toujours par franchir les frontières des nos ghettos immédiats... et ce faisant, ne peut éviter de se rendre compte que ces Religions qu'on nous prétend si différentes, sont en réalité la même, Une et Unique comme le Créateur. Elles sont comme une tapisserie éclairée, non dans sa totalité, mais par plusieurs spots dirigés chacun sur un endroit différent de l'Oeuvre, avec un éclairage particulier pour chacun et des niveaux dont les décalages, pourtant naturels, magnifiquement complémentaires, créent des apparences d'oppositions. Celles-ci sont des illusions d'optique, et seul notre cantonnement dans les zones de compréhension spirituelle restreintes, artificiellement circonscrites, de ces éclairages, nous empêchent de saisir la totalité cohérente du Tout, dont chacune des Religions fait partie, tandis qu'elle raconte son « petit-bout-de-Dieu »...

Attention, je parle ici de notre PERCEPTION : car tous les Religieux vous diront que   « leur »  Religion contient TOUT ! C'est on ne peut plus vrai, mais ce TOUT, dans aucune des Religions, ne nous est rendu accessible, en raison de l'action adverse de ce que personnellement j'appelle : LA FACTION D'IGNORANCE, qui a répandu sur toutes les Religions de tous les temps, mais surtout dans l'Ere Chrétienne, sa FORCE D'IGNORANCE, qui a créé ce qu'il est commun d'appeler aujourd'hui l' « ésotérisme », ou « hermétisme »    -    en réalité, le PLEIN DEPLOIEMENT DE LA CONNAISSANCE SACREE DES TEMPS ANTIQUES, que D.IEU avait l'intention de répandre sur toute la Terre et au bénéfice de tous, puisqu'Il l'a confiée à l'Homme, à Adam, à l'Aube de l'Humanité...

Dieu est contre l'ésotérisme claironnent les Chrétiens persuadés de mieux plaire à Dieu lorsqu'ils en savent à son sujet le moins possible. Oui, Dieu est contre l'ésotérisme, je le crie haut et fort : Il est contre l'ésotérisme, parce qu'il ne veut pas - c'est une offense envers Lui - que nous cachions les sublimes Vérités, que nous enterrions toute vivante la Sagesse Ancestrale...

A bon entendeur, Salut...

Que D.ieu nous aide.

Cordialement.

MMEJ.   
*** 

MEME  SUJET  : 



https://ns2017.wordpress.com/2016/06/14/alain-juppe-si-sa-maman-lentendait/   


(Réponse à l'auteur de l'article : ce commentaire n'a pas pu être publié sur la page de l'article, en raison d'un petit  problème à régler avec Wordpress, cependant, ce ne saurait tarder...)

Eh bien, mon cher Monsieur, si vous ne trouvez pas cela dans la Bible, il vous faudra consolider vos connaissance en lecture : si le Christ  - qui se couvrait la tête, parce qu'Il était PRETRE ESSENIEN -  n'en a pas parlé, c'est tout simplement que cette pratique tombait tellement sous le sens  - judaïque à l'époque comme aujourd'hui, la TSNIOUT -  qu'il n'y avait pas, alors, à le mentionner. Paul a dû, par contre, le dire et le rappeler.  Peut-être parce dès qu'on parle de GRACE et de LIBERTE, les valeurs passent très vite à la trappe, et l'être humain est toujours tout prêt à s'engouffrer dans les chemins de la paresse et de l'endormissement de la Conscience  -  l'ajout de l'ignorance en sus...   

Il n'y a pas de geste ni de pratique plus religieuse que celle de se couvrir la tête  -  à part chez les Chrétiens, qui portent le galurin pour ne pas avoir froid. Les prêtres, eux, vivaient la tête couverte, les Esséniens comme les Pharisiens. Avez-vous remarqué que les consacré de la seule Religion qui ne se couvrent pas la tête, les Bouddhistes, hommes ET femmes, SE  LA RASENT ?  Demandez-vous POURQUOI...  Et relisez Paul pour trouver entre toutes ces traditions qu'on dit pourtant DIFFERENTES, LA  SAINE COHERENCE RELIGIEUSE UNIVERSELLE...       

Et si vous me permettez de vous le dire tout-à-fait gentiment, attendez de le savoir pour rempiler contre le voile, islamique, juif ou chrétien, et dire, je le crains, de très, très grosses bêtises...   

Très cordialement tout-de-même, en tous les cas,  

MMEJones.   

mercredi 28 mars 2018


Pâques et Pessach :
LA MITZVAH DE SE REJOUIR PENDANT LA FETE...
par Rav Avraham GARCIA
http://www.torah-box.com/halakha-time/comment-accomplir-la-mitsva-de-se-rejouir-pendant-les-fetes_2951.html 

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Commentaire de la video : réponse à un précédent commentaire, où une personne s'interroge sur la manière, pour les végétariens, de s'acquitter de cette Mitzvah de Pessach.

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Moi aussi, je suis végétarienne, et je vous garantis que manger de la viande ne pourrait jamais me procurer la moindre joie.

J'ai souvent réfléchi à cette question des mitzvot de sacrifier des bêtes, et en l'occurrence de les manger : je pense que les sacrifices demandés (et représentés dans la période du Temple par de véritables animaux), sont en fait NOS BETES INTERIEURES, nos bas instincts, que nous devons sacrifier et offrir à D.ieu. Rien plus que cette libération ne peut procurer une profonde Joie intérieure.

Et pourquoi les MANGER ?? Est-ce une allusion à la nécessité d' INTEGRER, d' ASSIMILER en nous la Pureté nouvellement recouvrée ? (N'utilise-t-on pas, en français, le mot « digérer » dans ce même sens abstrait ?)
Peut-on penser qu'il s'agit là en fait d'une évocation de la REPARATION (TIKOUN), ou Karma, pour rééquilibrer l'Univers ? Dans cette optique, est-ce, à Pâques, avec la Délivrance, une certaine responsabilité de défaire le mal que nous pouvons nous-mêmes avoir causé, pour chaque occurrence où cela est possible, en tenant compte des niveaux d'existence (5 niveaux selon la Théorie des Cordes, toute récente en astrophysique, et la TORAH, vieille comme le Monde et la Révélation). Cependant, nous n'avons pas pouvoir de la même façon sur tous les niveaux, puisque nous ne CONNAISSONS véritablement, consciemment, et ne pouvons agir matériellement que sur un seul, que nous appelons "réalité". Or, il n'est pas toujours possible de réparer ce niveau-là... Les autres niveaux sont réparables par la Prière...

Je raccourcis un peu ici et laisse de côté quelques réflexions que je reprendrai peut-être un peu plus tard sur mon blog. (Sous mon humble loupe.)

Le devoir des hommes pour créer la Simkha est donc essentiel à la Joie de toute la famille, si l'on admet qu'il s'agit d'un travail de purification intérieure. Mais cette Halakha ne nous dit pas que cela : elle nous dit également que le mari doit offrir à son épouse des vêtments et des bijoux. Un mot synonyme qui convient à ces deux choses est « Parure ». Quelle PARURE peut rendre la femme plus belle que la vraie Joie ? 1Pierre 3:3 nous incline à préférer cette parure intérieure à celle, extérieure, des vêtements et ornements.

Deuxième acte à accomplir donc : l'homme doit offrir à sa femme une PARURE - une Parure de Joie. L'époux doit donc déverser sa propre Joie, acquise par son sacrifice intérieur, sur son épouse, qui dépend de lui pour la connaître elle-aussi : dans l'optique de ce qui précède, il doit donc être celui par qui passe, pour sa femme, la libération de ses propres bêtes intérieures, et cela, apparemment, selon Mr le Rabbin Avraham GARCIA, non pas seulement à Pessach, mais comme un devoir continuel, constant.

Peut-on en conclure que cela fait de lui, envers sa femme, un PRETRE ? (Sarah n'appelait-elle pas Abraham « Seigneur » ?) Et si cela était compris dans la Parole de Dieu à Eve (Genèse 3:16) : le beit de « bakh » (dernier mot du verset : (il dominera) SUR TOI, comme traduction communément admise) se traduit en français par plusieurs prépositions différentes, dont, entre autre, dans et EN. Cela peut donc signifier qu'il aurait une autorité de prêtrise pour effectuer EN ELLE cette libération... au Nom de Dieu Qui lui a donné ce pouvoir et, en fait, ce DEVOIR pour que toute sa famille puisse recevoir LA JOIE DE PESSACH, de la Délivrance. C'est donc que l'homme, l'époux, a une très grande responsabilité envers toute sa famille lors de la Fête de Pessach.
Et apparemment, la Volonté de Dieu est qu'il la partage également avec autrui en dehors de sa famille : c'est là un appel missionnaire et d'apostolat très important...


Chez les Mormons, qui connaissent la Prêtrise à tous les niveaux de leur hiérarchie et jusqu'au niveau FAMILIAL, chaque adulte mâle peut devenir prêtre après sa conversion, et les jeunes hommes de l'Eglise le deviennent généralement lorsqu'ils ont atteint l'âge d'être détenteurs de cette Onction. Ce n'est toutefois pas un dû ni obligé, mais la personne doit le désirer et répondre à certaines exigences.

La Mitzvah, dit le Rabbin, veut qu'on en fasse partager non seulement sa famille, mais également autrui : ainsi en est-il, dans une certaine mesure, chez les Mormons, et les Catholiques, qui ont conservé une notion beaucoup plus ténue de cela, chantent néanmoins, au sujet de tous les Fidèles, qu'ils sont un « PEUPLE DE PRETRES ». Il est fort peu probable que ce chant exclue les Fidèles qui ne sont pas effectivement prêtres consacrés par l'Eglise : c'est donc vraisemblablement de toute l'Assemblée qu'il s'agit, et si cela est ainsi, n'ayant pas plus de précision quant aux masculins et féminins, il faut en conclure qu'il considère également que les femmes sont concernées par ces Paroles. Il ne faut pas perdre de vue que Genèse 3:16 adresse Adam et Eve AVANT les Temps Messianiques du Salut, et que ce chant chrétien considère, au contraire, les Temps de Grâce que nous vivons depuis le Sacrifice consommé et accompli du Christ. Or, dans nos temps de Salut, Mère Teresa le dit à peu près ainsi, paraphrasant une phrase de Paul : « Je ne vois en chaque homme que le Christ Jésus »... Nul doute que le mot « homme », ici, implique également TOUTE l'HUMANITE.

Si l'on comprend ainsi la Halakha et la Mitzvah de sacrifier les bêtes intérieures, la Pâque Juive, à l'instar de la chrétienne, comporterait ici, outre la mémoire de l'allégresse d'un peuple délivré d'une grande souffrance, une dimension supplémentaire, qui serait alors commune avec le Christianisme, de CONTRITION et de REPENTANCE, et le Salut qu'elle offre, avec le Sang de l'Agneau, si compris selon le même ordre d'idées, est non-seulement la délivrance physique, matérielle du Peuple juif sorti d'Egypte, mais exprime également l'objectif divin de son Salut spirituel, que le Peuple de Dieu est appelé, toutefois, à partager avec TOUTE L'HUMANITE - tous ceux qui le désirent, bien entendu.

Ainsi, la Pâques, Fête de Joie, est aussi intimement liée avec la Repentance, ou Teshouva. Je ne saurais me prononcer de manière très éclairée quant à cela pour le Judaïsme, que je découvre encore en néophyte, mais chez les Catholiques, atteindre et faire du bien à des personnes que nous avons pu léser dans les niveaux sur lesquels nous n'avons matériellement pas de pouvoir, et/ou réparer des situations en lesquelles nous avons exercé une influence négative, mais qui ensuite échappent totalement à notre contrôle, est la raison pour laquelle, après due confession de cela, il est recommandé au Fidèle de prier certaines prières de l'Eglise, afin d'effectuer, par ce moyen, la possible réparation des niveaux inaccessibles sur le plan humain.

Tenant compte de l'Histoire, cette analogie entre la Mitzvah de la Simkha et les doctrines catholiques se dessine de manière intéressante, si l'on tient compte de l'interprétation catholique du Vin, et selon ce que les Rabbins cités nous disent à ce sujet :

  • le Vin est en rapport avec la Grâce, selon l'interprétation Chrétienne du Sang versé pour la réparation des péchés de toute l'Humanité ;
  • Rabbi Joseph Qaro dit que le Temple n'existant plus, nous n'avons plus besoin que du Vin pour être dans la Joie, et que la viande, donc le sacrifice des bêtes intérieures, de nos instincts primaires, n'est plus indispensable : le parallèle s'applique malheureusement plus particulièrement aux siècles de notre Ere chrétienne, au cours de laquelle s'est tristement perdue jusqu'à la conscience de la DRASTIQUE NECESSITE de ce sacrifice spirituel - et cela, dans nos deux Religions, y compris dans le Catholicisme, que les blasphèmes des prétendues « lumières » - en réalité les plus grands OBSCURANTISTES - ont réussi à infiltrer dès la Révolution française pour aboutir, au mi-XXe siècle et par le biais du Concile de Vatican II, à la garantie assumée par l'Eglise elle-même, de son anéantissement programmé ;
  • j'y comprends également que si l'Autorité Christique entière n'est plus en usage sur la Terre depuis la destruction du 2e Temple, où, je pense, elle avait été conservée, après quelques années de Christianisme, par la défection de l'un des premiers Papes après Pierre, qui était retourné auprès de sa communauté précédente AVEC L'AUTORITE CHRETIENNE, alors cela signifierait que nous n'avons besoin actuellement que de la Grâce du Sacrifice accompli une fois pour toutes par l'Agneau immolé pour rançon  de nos vies ; Mr le Rabbin Qaro nous dit que la mitzvah de la viande n'étant que dans le cadre d'une pratique au Temple, pour l'instant, le Vin suffit à la Joie. (Je vois là également un fabuleux parallèle avec les doctrine et pratique catholiques, et même avec l'histoire du monde en général, mais je ne peux développer cela dans l'immédiat;)
  • Les contemporains répondent à cela : Rabbi Moshe Serkes et d'autres Rabbanim nous apprennent que durant la période du Temple, seule l'obligation de la viande avait cours, et non celle du Vin, qui est venue plus tard. Or, ils disent qu' APRES LA DESTRUCTION DU TEMPLE, il faut considérer que l'on n'a pas SEULEMENT LE VIN, mais AUSSI le Vin, et qu'il faut continuer d'avoir LES DEUX. Le rapport avec le Sacrifice du Sang lorsqu'il n'avait pas encore été accompli par le Christ me paraît évident. Traduit en notions chrétiennes et selon notre analogie, cette position des Rabbanim modernes signifierait qu'il faut continuer le Sacrifice de nos BETES INTERIEURES, tandis que nous nous appuyons également sur LA GRACE, les DEUX étant nécessaires.
  • Personnellement, jy vois là, de surcroît, une allusion au PURGATOIRE, notion catholique jamais expliquée, mais que l'on retrouve également sous une forme un peu plus explicitée dans l'Hindouisme, en ce qui concerne la PURETE dans le but de faire cesser les vies successives (TIKOUN) rendues nécessaires par le péché (Samsara). Du côté chrétien, cependant, cette notion de PURGATOIRE est encore timidement enseignée dans le Catholicisme, mais n'y est pas précisément développée. Il faut lire Dante pour en savoir UN PEU plus, et encore...
  • Apparemment, selon ces mêmes Rabbins modernes, pendant TOUTE L'EPOQUE DU TEMPLE, ON SE PASSAIT DU VIN (la Rançon, la Grâce), et ce n'est qu' APRES SA DESTRUCTION, que la grâce est devenue (ou est perçue comme) nécessaire, disent les Rabbins. C'est ainsi que depuis cet événement, dit le Rabbin Serkes, il faut, pour qu'il y ait la JOIE, la SIMKHA  : d'une part - impérativement - CONTINUER LE SACRIFICE DES BETES INTERIEURES et d'autre part, BOIRE LA GRACE, le VIN...
  • Toutefois, cette précision implique également que dans le Temple, pendant une période aussi courte soit-elle, l'Autorité Chrétienne, entrée dans le Temple par le Pape qui y est lui-même revenu, a été MISE EN ACTION SANS LA GRACE (la Rançon) qui lui est inséparablement liée d'une manière totalement obligatoire. Ceci est une situation un peu, voire très délicate.
  • Ce point particulier me renvoie immédiatement à la leçon du Rav David PINTO : LIBERER MASHIACH AFIN QU'IL NOUS LIBERE. Dans ce cours, Rav Pinto nous raconte l'histoire des espions méchants qui avaient pénétré indignement, sans l'accord et la bénédiction de Moshe, dans la Terre Promise, et qui portaient les noms de leurs mauvaises qualités. Je comprends par cet épisode de l'Histoire ancienne du Peuple Hébreu qu'il s'agit là littéralement d'une PROPHETIE annonçant l'épisode messianique y-relatif, à savoir l'Autorité Christique conservée dans le Temple grâce au retour du Pape chrétien à la communauté religieuse juive (des Pharisiens, peut-être) d'où il était issu : une Autorité qu'il a apportée avec lui puisqu'il l'avait reçue pour devenir Pape, et qui a, pendant la courte période qui séparait ce retour de la destruction du Temple, été utilisée pour pénétrer dans la Terre Promise spirituelle. D'autres parallèles sont à tirer de ces deux événements. Cependant, Mr le Rabbin GARCIA nous dit bien que pendant toute la période du Temple, seuls les sacrifices étaient usités, et la viande « mangée », mais on ne buvait pas le Vin, la Rançon, la Grâce. Il est fort peu probable, en effet, que les prêtres hébreux de cette époque aient accepté ou même envisagé d'utiliser cette Autorité en y reconnaissant le Sacrifice Christique de la Rançon et de la Grâce, qui devait être totalement lié au nom du Christ. C'est ainsi que, comme le raconte le Rabbin Pinto, « ils entrèrent dans la Terre Promise indignes », par l'Autorité Chrétienne à même de conduire à la Présence de Dieu, mais SANS LA GRACE de l'ACQUITTEMENT DE LA RANCON, qui doit ETRE IMPERATIVEMENT LIEE AU DESIR ET A LA VOLONTE DE LA RECEVOIR (BOIRE LE VIN) , à savoir AU NOM DU CHRIST QUI L'AVAIT GAGNEE POUR TOUS, mais qui malheureusement était leur ennemi juré d'alors... Ce fut une grave erreur, et il n'est guère étonnant qu'ils en soient revenus en portant de la Terre Promise un témoignage effrayant d'une terre habitée par des géants hostiles. Car je doute qu'ils aient pu, dans leur cas, atteindre à la Sublime Terre Paradisiaque que nous espérons tous, mais dans cet état de désobéissance pure, à mon humble avis, ils ont plutôt atteri dans les dimensions opposées, à savoir les plus basses et remplies de démons... Je pense même que cette erreur, cette faute d'entêtement a pu coûter au Peuple le Temple et la Gallout qui a suivi sa destruction : plus encore que le seul fait de n'avoir pas voulu accepter immédiatement le Salut offert, qui aurait pu prendre plus de temps encore dans la Bonté et la Patience de Dieu, je pense personnellement que c'est cette avidité de S'EMPARER DU MOYEN DE RETOURNER A DIEU (l'AUTORITE) sans en reconnaître à qui de droit, ni surtout s'en APPROPRIER ET S'EN LAISSER APPLIQUER LE MERITE PAR LA RECONNAISSANCE DE SON NOM, qui en réalité A CAUSE LA DESTRUCTION DU TEMPLE et l'Exil loin de Jérusalem. Et pourquoi ? Par vengence Divine ?? En réalité, à mon sens, pour la propre SECURITE du Peuple Juif : car il est connu de tous que NUL NE PEUT APPROCHER DE DIEU DANS UN ETAT D'IMPURETE, et Lui-Même a averti le Peuple de ce qui arriverait s'il s'approchait trop de la montagne sur laquelle Il descendait : Aucun être impur ne peut approcher Dieu ET VIVRE. C'était longtemps AVANT le Sacrifice accompli, et jusqu'à ce Sacrifice, tout ce qui se faisait alors en la Présence Divine, par Moïse ou les prêtres, qui étaient seuls autorisés à s'en approcher - tout cela était placé sous la Grâce, naturelle, si je puis dire, acquise dans la première Promesse d'un Rédempteur, à laquelle le Peuple Juif prêtait une foi inébranlable et complète ; mais une fois venu le Messie tant attendu et son Sacrifice expiatoire accompli, qui n'a malheureusement pas été reconnu ni accepté par le Peuple de Dieu, tout ce qui devait se faire alors EN PRESENCE DE DIEU à partir de ce moment devait justement IMPERATIVEMENT SE FAIRE PAR ET AVEC CETTE RECONNAISSANCE.
  • Si l'on en croit le signe prophétique de l'entrée illégitime des espions dans la Terre Promise, selon que la raconte le Rabbin David PINTO, alors l'incursion des espions dans la Dimension de Dieu CONTRE LE MEILLEUR CONSEIL DE MOISE (en analogie avec le Pape, qui n'a pas dû être d'accord que les espions utilisent pour cela l'Autorité qu'il détenait), a été la cause des 40 années d'errance dans le Désert. Quarante années : si on les comprend comme 40 JUBILEES (40 retours de Grâce à la 50e année), nous avons nos 2000 ans d'errance à travers le DESERT de l'Ere Chrétienne sans Autorité - elle a, disent les Juifs, été « rendue à Dieu lors de l'attaque des Romains contre le Temple (voir le film « PI ») - et sans moyen de véritablement retourner à Dieu. Et qui plus est, dans une spirale et une logique d'ignorance toujours plus épaisse et aggravée quant à la Connaissance religieuse chez les « petits peuples ».
  • Cependant, je l'ai déjà dit quelque part et je le répète, si l'Eglise par cet incident, a perdu l'AUTORITE EFFECTIVE, celle qui, sur sa simple Parole, nous remettrait en contact direct avec Dieu ; n'en ayant rien renié d'elle-même, elle en a conservé LA GRACE COMPLETE, et son travail, durant cette errance dans le Désert et jusqu'à aujourd'hui, N'EST PAS VAIN. Voilà pourquoi il convient malgré tout de se tourner vers elle pour le Salut, car comme elle l'affirme, ELLE EN A GARDE LE DEPOT, et LA GRACE Y EST TOUJOURS ACCESSIBLE.
  • Je ne m'étendrai pas là-dessus, principalement par manque d'enseignements exacts et précis à ce sujet, mais il m'a été donné de comprendre que cette Autorité n'a pas totalement quitté la Terre, où elle ne sera cependant plus jamais dispensée directement par Dieu, comme ce fut le cas par 3 fois déjà, et elle demeure enfouie et toujours inaccessible au plus grand nombre, de même que la Connaissance exhaustive qui devrait nous permettre de l'appliquer adéquatement. Concentrons-nous donc, par conséquent, sur ce qui est à notre disposition, par les moyens décrits plus haut et explicités concrètement ci-dessous, et sacrifions sans faiblir ces bêtes intérieures qui nous rendent impropres, de toute façon, à retourner à Dieu...
  • De plus, pour conclure, la parole est donnée au Rav KANIEWSKI, qui ajoute que l'on devrait boire cette Grâce et offrir de tels sacrifices TOUS LES JOURS... C'est ainsi que nous marcherons effectivement sur le Chemin de la Pureté vers un état spirituel qui nous permettra un jour de nous trouver réellement dans la Présence de DIEU... avec Son Consentement et Sa Bénédiction : un Retour réussi, des Epousailles bénies, le Paradis enfin !...
Avant de terminer, concrètement, quel(s) moyen(s) avons-nous de faire ces Sacrifices de nos bêtes intérieures aujourd'hui ?? C'est l'Eglise Catholique, qui détient ouvertement la seule Grâce actuellement disponible pour opérer ce Sacrifice spirituel, et qui doit maintenant se faire par LA CONFESSION régulière, la plus exhaustive possible, AVEC L'ABSOLUTION IMPERATIVEMENT DONNEE A TOUS et un encouragement adéquat de faire au mieux la REPARATION (TIKOUN) des péchés confessés - le tout à la manière d' AVANT VATICAN II : celle-ci est la plus DISCRETE possible et sans visage ni relation humaine qui impliqueraient une relation de prêtre à confessé, ce qui est extrêmement malsain pour un Sacrement, et d'autant plus un qui est porteur d'un tel impact psychologique et susceptible d'y constituer une entrave - un Sacrement lors duquel l'homme qu'est le prêtre doit totalement s'effacer pour laisser toute la place au Dieu qu'il sert. En plus d'une introduction minimale à ce qu'est la Confession pour les personnes qui n'en ont jamais fait l'expérience auparavant, il est vraisemblablement judicieux de prévoir qu'une première « Confession générale » se fera peut-être sur le long ou moyen terme. Le tout est d'encourager les âmes à commencer dans cette direction, en s'assurant qu'elles comprennent que LE PARDON DES PECHES AINSI CONFESSES LEUR EST ACQUIS, même si, dans un tout-premier temps, le prêtre ne peut pas prononcer textuellement une ABSOLUTION explicite, car il doit pour cela en recevoir l'ordre de l'Eglise elle-même (du Pape), à qui il a promis l'obéissance.

Pour une raison que je ne m'explique guère, l'Eglise traîne les pieds pour ce qui est de la Confession, depuis presque un siècle, y compris envers les Catholiques, et traite ce Sacrement ESSENTIEL comme s'il n'avait guère d'importance. Toutefois, j'engage ici, exceptionnellement et à ce seul égard, le Nom et la Promesse de Salut de Notre-Seigneur : même si les mots d'Absolution ne peuvent pas dans l'immédiat être prononcés par le prêtre, cependant, j'ose affirmer qu'avec une reconnaissance TOTALE de la démarche entreprise par la personne, le Christ Lui-Même, au Jour du Jugement et AVANT que Dieu n'ouvre les « Archives » la concernant, le Christ Lui-Même prononcera cette Parole d'Absolution que le prêtre, qui devrait pourtant le faire, n'est actuellement pas autorisé à prononcer. La démarche entamée sincèrement par toute personne, catholique ou non, devant Dieu et dans l'optique d'une relation exclusivement vécue entre Lui et le Confessé, lui vaudra exactement le même Salut, devant Dieu, que celui accordé au Catholique qui a régulièrement la Joie d'entendre prononcée par la bouche du prêtre, en vertu de l'Onction que l'Eglise a reçu directement du Christ, les Paroles de Grâce et de Pardon qu'Il a envoyé Son Eglise répandre sur la Terre et sur toute l'Humanité. Si l'Eglise a oublié cela, et ne le prend plus au sérieux, le Christ, Lui, n'en fera pas pas de même, ni n'en fera subir les conséquences fâcheuses à une humanité qui n'en est pas responsable. Si Son Eglise Lui fait défaut à cet égard, Il palliera Lui-Même ce défaut en temps opportun, car l'Humanité entière sera traitée devant Dieu par le Christ avec la même gratuité et la même Equité, et face à Son Père, le généreux Sacrifice du Christ et le Don de Sa Vie sera pareillement appliqué à tous ceux qui le Lui demanderont, sans distinction d'appartenance à un quelconque groupe ou à une organisation humaine quelle qu'elle soit. Seule font FOI la démarche PERSONNELLE de chacun et l'exigence principalement de SINCERITE quant à la démarche entreprise. Tout le reste est la cerise sur le Gâteau...

Si ce que je dis est vrai, alors nous avons, autant du côté chrétien que juif, de quoi passer Pâques autrement... Et que Pâques s'applique enfin à toute l'Humanité !

KHAG SAMEAKH à tous !   

MMEJ.   


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mardi 23 janvier 2018

LAS  VEGAS SHOOTING, 2nd of October 2017.

Yes, Madame, human beings can get used to ANYTHING, good or bad. Whether as witnesses or perpetrators of them, people can get used to ANY KIND OF HORRID ACTS. Only the victims don't...

In Las Vegas, on that 22nd of October 2017, the perpetrator of the killing might not have committed his terrible act, if he had known that on his inner being's level, he was also in that crowd : in the number of the dead and wounded, but also among the spared panicked, traumatised people ; he was among the members of all these people's families and friends and loved ones, on a level that until his last moment he called «OTHER than himself ». However, the moment he turned his gun against himself and left this world of matter, he KNEW, and he certainly regretted having done this, but it was TOO LATE.

Our IGNORANCE of the oneness of humanity on higher levels of life allows us to see our environment as « OTHER » than us (including people and ALL creation), and we therefore are not capable of perceiving the eventual links which make us ONE with ALL, nor do we understand what exactly this
means : we mistakenly feel cut off from one another and independant from each other.

However, when the spirit (or light : the person that thinks inside of us) withdraws from our matter - this is what we call « death » - then the full perception of what IS takes place instead of the limited perception and comprehension of what SEEMS... And what quality the perceptions we receive then are of depends entirely on what we have engaged in all through our mortal life or lives : the thoughts we have allowed as well as the words we have said and the ACTS we have performed. The perceptions that are allowed to reach us at that moment are of the same quality and level as those we have welcomed and as the actions we have engaged in during our material lifetime, AND OF THEIR CONSEQUENCES, whether we were conscious or not that there were consequences to these acts, words and thoughts. (This is why our Mother Church tells us to pray fervently for sinners : not liking the awful sins, but LOVING THE POOR SINNER.)

There are 5 levels (actually 5x5 levels) of quality to our spiritual life, in which is comprehended, as a non-separable option, our material lives, as spiritual and physical dimensions are ONE : from hellish pains and sufferings to bliss of happiness, when we reach the spirit world, we connect with all that is of the same quality level and nature as we are, as what makes us. Even though we do not feel physical pain anymore, nor, in the positive, any pleasurable manifestation of our 5 physical senses, yet we do feel the anguish or the happiness that are linked to these, as we have had in some way direct or remote contact with them in this world through our thoughts, words or actions... This is what we call « hell » and « paradise » in our childlike apprehension of spiritual truths.

At the moment of death, the real Self then receives with full power the emotional and spiritual perceptions of everything that happens or has happened or will happen to it, or that be related to it directly or indirectly, as long as it is linked and relevant with what our newly ended lives had been,  through their up till then accomplished physical course : the real Self reaches us then, at that moment, with full power and is flung through our conscience in that one instant - for LIGHT is eternal.

We can also describe it as a sudden opening of our momentarily atrophied Conscience, which comes in contact again with its full measure, the which was reduced by  physical matter  while we lived in our  earthly, condensed material condition.

Esoterists say that after a time of reflecting and learning, you may say, (1/3 of the previous mortal life) in a dimension where apparently some notion of time still exists, the soul is invited to reincarnate and pursue its growth and purification in the mortal life, on the Earth, as a physical person again, as it is ONLY IN THIS PHYSICAL WORLD that we can progress and grow and get purified, with the intent to operate our needed return to God, impossible as long as we contain the slightest shade of impurity or imperfection.

It is said that upon coming back to the Earth, souls « choose their parents » ; however, God is the One that chooses the TIME and the PLACE in which a soul incarnates, or is reborn. This means that, pertaining to earthly time, our « coming back » does not necessarily occur « directly after » we have left the previous life in regards to human history, but possibly  years, decades or even centuries after or before , as God sees fit to help our Conscience to grow. So earthly time is not actually relevant, relatively speaking, with Cosmic Time, as a next life could be ordered by God to take place prior to the present one, or possibly much further in the future. And thus we understand that He chooses for us the best place and the best time according to the progress He KNOWS we need to make on the road to purity and to the full and desired development of our Conscience : God aims not at a mere punishment of our « bad deeds », as our mistaken conceptions suggest, but He intends for us the shaping and the « elevation of our Conscience » to a state that is compatible with that of God Himself (compatible meaning not  equal  but  unitable).

Therefore, with this goal in mind, God chooses for us the best time and place in which He knows we need to live on this Earth, to go through the needed experiences that will help our souls to grow and get edified and purified until they are fit to be reunited with Him - with the WHOLE... So that we can learn useful lessons and at last live in harmony with Him and with each other. And believe this or not : the « best time » for our rebirth very often is CONTEMPORANEOUS  to the present life or to previous ones we have lived, like roles we have played in the same Great Cosmic Play of the Almighty Author  -   though there is a great part of IMPROVISATION to do there, on the part of us actors, of course, as He didn't write the screenplay entirely, in order to leave room for our Free Agency... Even if He knows ahead of time WHAT OUR CHOICES ARE GOING TO BE, for He is the MASTER OF TIME, yet He does not interfere with our decision-making. (See Brahma Kumaris' explanations on this). He, more rightly said, gave us the STRUCTURE , the Instruments and the Rules of the Play... We write the content as we go...

Through the journey back into materiality, the Soul goes through what Mormons and Catholics call « The Veil » (Jews do too, at least in similar words, if I am not mistaken)The Veil  is a spiritual line of limitation between the Spirit World and its largely connected dimension, and the world of matter, on Earth, where the human Conscience is confined to its present individuality ; it is a state of forgetfulness which is our natural state during this present life ; but  The Veil  also refers to the whole phase of descent into materiality which the mortal Soul must go through upon its rebirth : the Soul goes THROUGH THE VEIL. During this descent, the Soul forgets the elements of common memory shared on the spiritual level of being, as it becomes the individuality that you and I have conscience of being, and that we call  « me », I. In New Age psychology, it is called the « (little or) small I », in opposition with the greater « I » of the Spirit which we have been talking about, God's being the ultimate, of course.

So this is the whole purpose of KARMA, which is inscribed in the very machinery of the Universe, under the attentive surveillance of the Almighty and the collaboration of all His Angels : WE write the text, the screenplay, and operate modifications on the whole, and once we have jotted a line and thrown a word or an act with consequences, we come back as a protagonist actor, to pick it up from there and interact with each other... Thus is the Justice of God and the reason why Jesus said to do unto others ONLY WHAT YOU WOULD HAVE THEM DO UNTO YOU : we think He wants us to obey this admonition for the sake of « others », but in reality, it is for our own sake...

Cardinal John Henry NEWMAN discretely refers to this phase of descent in the very last lines of his poetic work « The Dream of Gerontius ». He called it : the Plunging into the deep Waters... The account is somewhat crypted, as the Catholic Church is not allowed to assume the notions of Rebirth and Reincarnation in her Teachings. However, I am personnally convinced that Cardinal NEWMAN had an actual Vision or experienced the subject of his narration, and that his tale is not just « poetic », but also PROPHETIC.

Even though it is somewhat more complex than this, we are given to understand here that God's Love and Justice work in such a way that many of whom we think that they are « other people », different and separate from us, are in reality, in their inner being, one and the same with OURSELVES, even though we will get the full revelation of this superior reality when we also reach « the other side » (beyond the Veil...).

This is what makes us realise that « God's Justice » is no vain word nor a fake idea, and understand why so often, we do not see it happen with our fleshly eyes, nor comprehend it with our humanly limited understanding : if it seems to fail on our human level, it unmistakably happens on the greater cosmic level. And in both possible cases, upon many occurrences, the individual we perceive as « another », on the inner level, is OUR SELF, called to pick up on the line and carry on the play. And most of the time if not all, as recipients of our own lines and compositions, what He wants us to reply is : FORGIVENESS... Unbearably, this is the whole purpose of Life, which is so difficult to comply with. This is why we need the Lord's Help to do this.

To conclude, I would like to refer to a video you can find on youtube, in which children recall their previous lives (Google : « 5 or 10 children remember their past lives » should take you there). It's not  freaky, but it's sobering, and whether we chose to believe it or not, these are firm, unavoidable realities, though invisible at this stage of our existence : there is an awful lot there to relfect upon in relationship with our own lives.

With my prayers and best wishes to all of us for 2018 and the future,
MMEJ.





vendredi 17 novembre 2017

Un  Monsieur G. A. Commente, sur un site du Matin  : « Que  les frères Ramadan aient pu être enseignants dans différents collèges et influencer ainsi des adolescents reste pour moi parfaitement sidérant. »


La démocratie vous sidère donc ?

Ce n'est qu'une fois preuve faite d'actes blâmables qu'on peut exclure quelqu'un d'un droit citoyen ou d'une liberté...

La "véracité" des actes allégués semble ne faire aucun doute A PRIORI pour la plupart des gens qui s'expriment à ce sujet : mais T. R. doit demeurer pour nous INNOCENT, tant que la Justice n'a pas tranché et ne l'a pas déclaré COUPABLE. Attention à l'arbitraire, qui nous guette tous, même si nous le critiquons chez les autres ; cela n'a absolument RIEN A VOIR avec sa religion, ni la nôtre, ni le fait qu'on n'en aie pas : il est souvent plus difficile de se regarder soi-même dans un miroir que de critiquer autrui à tout-va. Les réseaux sociaux sont le summum de l'absolutisme sans examen dans notre société d'aujourd'hui.

S'il a fricotté avec des trop jeunes, c'est DETOURNEMENT DE MINEURS, et non pas viol nécessairement, qui est un autre chef d'accusation. S'il a usé de violence, alors c'est un acte répréhensible en soi, même avec consentement à l'acte sexuel, et il est possible qu'un tiers qui en a connaissance puisse même en faire la dénonciation à la place de la victime, et qu'il soit poursuivi d'office - à vérifier.

Cependant, si on veut AUJOURD'HUI, plus de 20 ans plus tard, faire reconnaître un tel tort et cette situation comme vraie, il faudra au moins appeler un chat un chat, et cesser de confondre en une toutes les notions qu'elle contient en imputant TOUS LES TORTS au même :

  • un homme mûr qui entretient une relation sexuelle (même de courte durée) avec une mineure, c'est grave : cependant, il eût fallu que les jeunes filles se manifestent AVANT que ne tombe la prescription ;
  • s'il s'est montré violent au cours de cette relation, cela la rend encore plus grave, mais il est possible que seul ce délit soit retenu, si tant est que le délai de prescription le permette - une telle violence tombe peut-être sous le coup d'une prescription plus tardive, à voir ; en tous les cas, il fallait une plainte ou une dénonciation claire  et  EFFECTUEE  A  TEMPS  POUR  ETRE  PROUVEE,  pour que les autorités de l'école, qui semblent avoir eu vent de la situation, puissent agir, et les jeune fille n'ont jamais entrepris ces démarches ;
  • les demoiselles doivent être claires sur le type de relation sexuelle qu'elle ont (auraient) eu avec Monsieur Ramadan : était-ce une relation consentie ou amorcée qui tourne mal pour elles et s'avère moins idyllique et romantique qu'elles ne l'auraient imaginé d'abord, comme le relate explicitement Henda AYARI ? ou un viol avec violence, sans aucun consentement ni amorce de consentement de leur part (même implicite) ?

Si les jeunes filles ne pouvaient pas déposer plainte elles-mêmes, du fait qu'elles étaient mineures ou parce qu'elles étaient éventuellement « trop choquées », alors c'était aux parents de le faire. On peut imaginer qu'elles leur en auraient parlé, s'il s'était agi d'une telle situation, mais s'ils ne l'ont pas sue directement de leurs filles, c'est peut-être qu'elles n'ont pas été VIOLENTEES dans un contexte entièrement contraignant. En ce cas, puisqu'il a eu vent de la situation, il revenait au directeur de l'école d'avertir les parents que leurs filles avaient subi de graves sévices, si cela était, et que l'école allait dénoncer ces cas au Ministère Public. Or, le directeur ne l'a pas fait, mais, selon le journal, se serait contenté de donner un avertissement au fauteur, qui aurait enfreint les règlements du DIP interdisant les relations intimes entre les professeurs et les élèves, majeurs ou non ; le DIP , qui aurait pu ouvrir une enquête administrative, ne l'a pas fait non plus.     

A noter de surcroît  que le supposé  fauteur  nie  que de telles relations aient eu lieu, et l'a nié également  20 ans plus tôt. Il est en cela entièrement  soutenu  par le silence juridique  des personnes qui se disent aujourd'hui ses victimes. Elles devaient avoir leur raison pour ne pas vouloir faire de vagues alors qu'elles auraient pu facilement, voici 20 ans, parvenir au but qu'elles disent se fixer aujourd'hui sans grande chance de véritable succès si la Justice reste intègre.  

Pourquoi ce silence ?  Ma question est purement rhétorique, et n'appelle même pas à une réponse de leur part, car cela leur appartient en propre, et non seulement ne me regarde pas, mais très franchement, ne m'intéresse pas non plus en soi. Il est aberrant aujourd'hui de s'imaginer pouvoir donner plus de crédit à la parole des unes sur celle de l'autre, alors qu'aucun des faits allégués d'un côté  et  niés de l'autre ne peuvent être décemment prouvés  :   ou alors, il ne faut pas être criblé de diplômes en droit pour réaliser très clairement le danger extrême  auquel nous nous frottons, de voir un arbitraire digne des âges les plus sombres se profiler dans nos moeurs   -  déjà suffisamment dépravées sans cela de plus, ai-je envie d'ajouter...   

De plus, une réalité inquiétante se profile dans cette éventualité  :  un tel cas ferait probablement  JURISPRUDENCE,  ce qui signifie, en simple, que si des petits malins suffisamment acharnés et doués pour le bagoût parvenaient à convaincre un ou plusieurs juges que l'accusé  est  coupable et qu' il convient de le condamner pour ces faits improuvables, alors un tel verdict ferait office de loi pour toute occurrence ultérieure similaire à ce cas. C'est-à-dire que des faits allégués surgis de nulle part ou des abîmes des temps passés, même improuvables en l'état, pourraient  faire condamner  tout un chacun sur simple référence à ce précédent juridique ainsi créé. C'est grave  et  effrayant !              

Bonjour la Justice !  Accrochez-vous à vos optimismes, Messieurs-Dames, car si cela devait être un jour,  je vous promets que ce leste  tribunal  ne s'arrêterait pas à de  "vilains-religieux-qui-se-permettraient-d'être-aussi-vils-que-nous-qui-en-avons-bien-le-droit !...  -   et ceux qui envoient aujourd'hui gaillardement à la guillotine  la réputation et la carrière, voire la vie entière d'un homme qui pour une raison leur appartenant et dont ils ont la totale liberté, ne leur revient pas   -   eh bien je dois malheureusement vous mettre en garde très sérieusement que sous peu, ce serait  VOUS, Mesdames et Messieurs, plus  " justes-dans-vos-dérives-parce-que-VOUS-N'ETES-PAS-RELIGIEUX "  -  ce serait vous, malgré tout, qui goûteriez finalement au plat que vous cuisinez, et qui sur le moindre prétexte que tout un chacun aurait le loisir de trouver, un sort tout pareil vous serait réservé  avec les mêmes chances de succès que vous seront accordées, aujourd'hui, en tant que plaignants.  A voir, si c'est là l'avenir que vous désirez pour vous vous-mêmes et vos enfants, vos proches, vos amis  -  en un mot, pour notre Société...

Une enquête administrative, d'ailleurs (seule mesure qu'encourrait  T. R.), se serait borné à cet aspect de non-respect des règlements, et n'aurait pas été plus loin  -  à  moins  que dans son cours n'y soit découverte  une chose plus grave, évidemment  :  cela indique que la faute n'est pas  PENALE, donc pas  "criminelle", comme le serait un viol, qui pourrait envoyer quelqu'un en prison ; dans ce cas,  T. R.  risquait de perdre son emploi, et éventuellement de payer une amende. Je pense personnellement  (à vérifier, si vous voulez entrer dans le détail), que même une interdiction d'enseigner  devrait être liée à des faits graves de nature  PENALE, ce qui en l'état ne me semble pas du tout être le registre dans lequel se trouve légalement  Mr  Ramadan quant à toutes ces accusations.        

Les récits qui accusent  AUJOURD'HUI  T. R.  et semblent le projeter dans ce registre  - au moins pour en examiner la nature -  auraient peut-être changé cela  S'ILS  AVAIENT ETE  RENDUS  AU  MOMENT DES FAITS ALLEGUES, cependant toutes ces jeunes filles et ces dames en ont décidé autrement, et ont gardé soit complètement, soit officiellement  SECRETE  leur relation avec la personne qu'elles accusent  maintenant. Or, comme je l'ai dit précédemment,  ON NE PEUT PAS, AUJOURD'HUI, FABRIQUER DE TELS  ELEMENTS  pour couvrir le  besoin qu'on ressent  de les utiliser contre lui. Pouvez-vous imaginer ce que de tels procédés signifient, si notre justice les avalise et entre en matière sur ceux-ci ?  Ce serait littéralement  ABERRANT ! De tels méthodes juridiques seraient  vraiment  EFFRAYANTES  pour tous et pour chacun de nous, si de telles pratiques étaient entérinées, et si nous les soutenions... Et ne croyons pas, dans ce cas, que la mauvaise fortune en serait réservée à autrui :  ce serait  littéralement  un retour  aux pratiques de l'Inquisition, qui se jouerait alors dans nos sociétés.  Espérons mieux pour autrui et  pour  nous-mêmes !... 

De plus, le journal laisse entendre qu'il s'agissait aussi, dans le cas de ces jeunes filles, d'une relation sur la durée : il s'agirait donc d'une relation entre parties CONSENTANTES, même s'il semble évident que le caractère nauséabond d'une telle entreprise devrait être ressenti par tous et par chacun.

Les ex-élèves affirment avoir subi une « sorte » d'emprise ou de contrainte, avoir été entraînées, ne pas avoir été conscientes de ce que cela signifiait...

A l'âge qu'avaient ces jeunes filles, elles savaient et pouvaient comprendre qu'elles s'engageaient dans une relation à caractère ou à potentialité sexuels : ce qui autrefois - mais plus en 1990 - aurait pu prévenir qu'elles n'y tombent, c'est la simple Morale d'antan, qui existait depuis toujours et qu'on suivait parce que c'était comme ça pour que tout soit bien : mais deux ou trois décennies l'avaient déjà quasiment « lessivée », «éradiquée» dès le tournant des années 80 déjà.

Dans un cas comme celui-ci, entre 15 et 18 ans, des gamines sont assez grandes pour savoir qu'elles s'engagent dans une situation scabreuse, qu'elles devraient éviter, mais elles n'ont pas assez de jugeotte pour en peser les conséquences  : elles sont donc plus vulnérables à l'appel de leurs propres instincts... Et à cet âge, quand on veut à tout prix jouir d'une « liberté » qu'on estime nous être due, on est bien moins enclin à en jauger les risques... Sans oublier que le fait devait être bien connu, parmi ses élèves, que Tariq Ramadan était un homme MARIÉ !... Un « pas-touche » qui aurait pu TOUT EVITER...

Ce que je veux exprimer ici, qui ne manquera pas d'outrer les tenants de l'accusation absolue, c'est que la vérité - car en tout Vérité il y a - est très probablement beaucoup plus subtile et nuancée  que ne peuvent le faire valoir les réseaux sociaux avec leur pléthore d'accusations tous azimuts qui ne s'embarassent guère de réflexion pesée et de recul... Idem d'un bon nombre de journaux...

En conclusion, nous sommes donc extrêmement mal placés pour décider de tout cela, et n'en avons, à vrai dire, aucun moyen concret...

Encore une fois, les personnes qui se disent lésées par T. Ramadan n'ont à aucun moment, depuis 20 ans, pris les mesures indispensables à la poursuite de tels actes : apparemment, ils sont aujourd'hui prescrits ; or, si tel est le cas, alors cela semble indiquer que, même si les faits sont vrais, et s'il y a eu abus de la part du personnage, cette faute n'affranchit en tous cas pas d'office les personnes qui se réclament comme ses victimes , d'une moralité qui, comme la sienne, laisserait tristement à désirer...

Assez de cette lessive nauséabonde : que la Justice fasse son office EQUITABLEMENT, et que cet étalage de bas instincts se tarisse comme il s'est répandu, et cesse de nous bombarder de ses principes tordus et exécrables !...

Et nous, nous pourrons penser aux belles choses de la Vie, aux oiseaux, aux fleurs, aux animaux si beaux, qui ne pèchent pas, et nous prierons encore, et nous dirons MERCI pour le Salut du Christ, qui a donné Sa Vie et a souffert pour nous, pour nous extirper, avec Son Aide, de ces bas-fonds de l'Univers et de nos bêtes intérieures qui nous y attirent comme irrésistiblement : mais le Christ, Lui, les a vaincues sur Sa Croix, alors MERCI, MERCI, MERCI, car je sais que dans toute l'humanité, en-dessous de cette horrible croûte, au fond de moi, au fond de lui et d'elles, de nous, se cache cette même Lumière qui brille là-haut, tout en-haut, et qui vient nous chercher pour nous faire briller avec elle.


Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.

mercredi 1 novembre 2017

Henda Haya vs. Tariq Ramadan.
(une « fan » troublée par ces « révélations ») 


Chère Madame,

D'ordinaire  très peu encline à ce genre de débats, je me suis sentie appelée moi-aussi à oser un petit commentaire à ce sujet. Non que je trouve intéressant de plonger dans la vie privée des gens et d'en examiner les dessous morbides, ni que j'aie l'intention de prendre parti pour ou contre l'un ou l'autre des protagonistes de cette malheureuse histoire. Non, mais parce que je désire vivement lancer un appel sérieux à une très grande prudence, de la part de nos contemporains, envers les pratiques des réseaux sociaux, qui encouragent tous azimuts leurs adhérents à juger des personnes et des situations sur lesquelles, comme c'est le cas présentement, ils ne disposent d' AUCUNE INDICATION CONCRETE ET REELLE qui soit suffisante pour porter AVEC CERTITUDE un jugement intègre et informé.

Des vies peuvent être blessées ou entièrement détruites à partir de tels jugements publics, indépendamment de la légitimité ou non du combat de l'attaquant : qu'ils aboutissent ou se tarissent sans avoir atteint le but escompté, néanmoins ils peuvent détruire entièrement ou ternir gravement et avec des effets irrémédiables, les vies qui en sont touchées. De telles méthodes et de telles ambiances sociales ne sont pas sans évoquer les temps arbitraires de l'Inquisition, où sur simple accusation, sans preuves nécessaire, on pouvait envoyer n'importe qui au bûcher. Avec les réseaux sociaux, nous replongeons résolument dans cette ambiance-là, et notre Société d'aujourd'hui s'adonne plus que jamais à ces pratiques arbitraires : seulement, dans notre cas aujourd'hui des réseaux sociaux, le tribunal, c'est LE PUBLIC.

Je ne prends parti ni pour l'un, ni pour l'autre : certes, T. Ramadan n'est peut-être pas l'homme à la moralité reluisante qu'il a affiché jusqu'ici, et la jeune femme n'est pas forcément une ignoble menteuse non plus. Lorsque le jugement humain et la Justice instituée, qui doit être scrupuleusement informée pour ne pas déraper, est contrainte de se déclarer incompétente, alors c'est là qu'il nous faut la remettre à Dieu, qui saura bien, Lui, en faire ce qu'il y a de meilleur pour tous. Il y a 5 ans, cette jeune femme a choisi, pour quelque raison qui lui appartient, de ne pas procéder à l'élaboration des PREUVES de l'expérience qu'elle dit avoir vécue : il ne sied pas, aujourd'hui, de les contrefaire ou d'en inventer de nouvelles.

Aujourd'hui, les témoignages et enregistrements se multiplient  - toujours sur les réseaux sociaux : mais comme vous le dites si bien, ils peuvent, eux, avoir été contrefaits très facilement, notre TECHNOLOGIE ORDINAIRE offrant cette possibilité à tout un chacun. Ces témoignages vocaux ne peuvent donc plus, en 2017, être considérés comme des moyens de preuves, car ils ne sont absolument PAS FIABLES.

Pa conséquent, lorsque la Justice des Hommes a atteint sa limite, il ne nous est pas laissé d'autre choix que celui de laisser à Dieu, TOUT-PUISSANT et OMNISCIENT, le Rôle de prononcer et d'exercer SA Justice, comme en ce cas. Ce n'est pas à l'homme, malgré le plus fort sentiment et le plus convaincu, de l'exercer à sa place, et pas même de la prononcer. Aussi, il est à nous, âmes bien pensantes et peut-être sincèrement déçues par une personne en qui nous avions une confiance sans tache, de remettre à la Providence et à la Justice Divine tout ce que nous pourrions être tentés de trancher, et de laisser à chacun, devant Dieu, l'image qu'il sait bien ne pas être falsifiable devant Lui, de sa propre intégrité.

Nul autre ne peut savoir le fin mot de cette affaire, que les protagonistes, qui d'ailleurs ne se comprennent peut-être pas encore très bien eux-mêmes. Mais de notre côté, vouloir à tout prix émettre un jugement devant cette situation, nous met tous - même si nous sommes sincères et convaincus - à la merci de commettre une très grave erreur, et pour les protagonistes de subir, soit l'un, soit l'autre, une terrible injustice.

Vous le relevez : de son côté, l'un ne rend aucune réaction au public - le DEVRAIT-IL ???! - et l'autre n'a pour toute indication que son TEMOIGNAGE et AUCUNE PREUVE CONCRETE. C'est certainement une situation difficile à accepter comme telle, mais que la jeune femme ne peut imputer qu'à son propre choix. D'ailleurs, après avoir été déçue, selon ses dires, que les choses auxquelles elle s'attendait étaient allées « trop vite », elle a continué avec son « agresseur » une relation qu'elle n'a pas pu casser de suite après les événements déclarés.

Il y a certainement là de quoi beaucoup réfléchir, mais je pense, personnellement, que c'est maintenant à ces deux personnes, exclusivement, de le faire. A moins que ne puissent être véritablement PROUVEES les menaces (intolérables) qui ont été proférées contre elle, cette personne n'a guère d'autre choix que de remettre, en toute équité, la résilience dont elle a besoin quant à cet événement, au Dieu qui Lui SAIT TOUT, VOIT TOUT, ENTEND TOUT, et JUGE TOUT :

Quant à vous, à nous, chère Madame, votre questionnement très sincère me touche. Eh bien, il nous serait profitable, pour éviter une autre déception de ce genre, que nous gardions constamment à l'esprit que dans ce monde perverti, nul n'est parfait, quelle que soit l'image séduisante que peuvent projeter les individus. Lorsque nous gardons le regard fixé sur DIEU, et non sur l'Homme, alors à travers toutes les déceptions et les tempêtes, nous pouvons continuer sans interruption notre propre Relation avec l'Être Divin, qui est ce à quoi Dieu nous appelle constamment dans notre propre démarche de retour vers Lui.

Tout de bon pour vous.

Vous pouvez consulter le commentaire soit sous l'une des videos de youtube, soit sur mon modeste blog, dont le nom est : SOUS MON HUMBLE LOUPE.

Avec mes très cordiales salutations,

MMEJones.



mardi 31 octobre 2017

Henda AYARI vs. Tariq Ramadan.


1ère partie.

Je  suis surprise qu'une femme musulmane tombe dans le panneau : ce qui nous  manque, à nous  toutes, quel que soit notre environnement  culturel, religieux ou non, c'est une saine conscience de la bonne vieille MORALE de nos grands-mères    -   qui en l'occurrence est également, pour une telle situation, un principe de comportement totalement préconisé par l'Islam : sous aucun prétexte, une femme ne doit se trouver dans un chambre ou un autre lieu SEULE AVEC UN HOMME.

Nous méprisons et rejetons les préceptes de la MORALE, sous le prétexte d' EVOLUTION DES DROITS DE LA FEMME et de libération féminine : mais la VRAIE libération est celle qui néanmoins se base sur des principes moraux, quoique LIBREMENT CHOISIS.

Il est facile de pressentir que si Henda Ayari avait pu tenir bon sur ce très sain principe que les musulmans préconisent encore aujourd'hui, contrairement à nous, au prix de risquer de perdre une amitié et un conseiller qu'elle percevait comme très positif pour elle, alors elle aurait peut-être pu tenir tête à Tariq Ramadan et REFUSER DE LE RENCONTRER DANS SA CHAMBRE SEUL à SEULE lorsqu'il lui a enjoint de l'y rejoindre. Elle était sûre que les intentions de T. RAMADAN étaient aussi  "purs"   que les siennes  -  l'étaient-elles vraiment ??  -   mais pour être vraiment dans la meilleure sécurité possible devant une telle situation, c'est la fidélité aux principes de la MORALE, qui offre les meilleures garanties, et non à un homme, quand bien même il jouirait de la meilleure réputation.    

Si l'on en croit son récit (auquel elle n'apporte cependant  AUCUNE  preuve), malheureusement, elle était  elle-même  un peu trop ambivalente quant à la tournure que prenait le cours des choses dès sa montée dans le taxi pour aller à l'hôtel, et peut-être avant cela déjà. Ainsi, elle n'a pas eu la force de refuser l'argument d'être PLUS TRANQUILLE DANS LA CHAMBRE POUR NE PAS ETRE RECONNU. Secrètement, et peut-être même un peu inconsciemment, mais pas totalement cependant, elle était peut-être aussi un peu sensible et vulnérable à l'intérêt que lui montrait cet homme puisqu'elle le dit dans son témoignage : lorsqu'il l'a embrassée, elle a objecté "Ca va trop vite !" et non pas "Ce n'est pas juste" ou "Ce n'est pas ce que je suis venue chercher !" Elle était vulnérable au charme de l'homme, et de tous les principes qui lui avaient été inculqués, imposés, elle n'a pas pu différencier et appliquer le plus important dans cette occasion, celui que même "libérée", elle aurait pu et dû suivre et qui lui aurait évité le pire, tel que nous l'entendons raconter ici.

Par ailleurs, l'Islam comme la Morale de Grand-Maman insiste, nous dit-on, sur le fait de respecter le mariage  - d'autrui comme le sien propre -  et de ne pas s'adonner à l'adultère, qui commence dans l'intérieur de soi, sachons-le bien : un tout premier garde-fou qui aurait pu, et peut-être dû, prévenir tout l'événement, incident pour lui (peut-être même « agréable »(!)), drame pour elle, si ce récit est vrai et authentique.

Du témoignage de Henda AYARI ressort clairement qu'elle était comme « subjuguée » par T. Ramadan  : elle ressentait une très grande admiration pour lui, assimilé alors à un grand frère. L'admiration est une qualité et une faiblesse très féminines : elle est également la porte de tous les dangers pour les femmes, car elle parvient rarement, chez elles, à dessiner une frontière claire entre l'affection fraternelle et l'amour sexualisé homme-femme. Tout cela fait partie de l'imaginaire humain (l'homme est beaucoup plus basique et tranché, et s'embarrasse rarement de considération « fraternelles » dans un cas comme celui-ci).        

De son côté, Tariq Ramadan, à aucun moment de sa vie, n'a pu décemment ignorer complètement l'impact de son charme sur les dames, qu'il soit reconnu ou non. Seule pouvait sa propre perception des impératifs de la haute Morale prévenir qu'il n'en abuse à l'occasion. 

Encore une fois, en l'absence de preuves dans un sens ou dans l'autre, quoi qu'il en soit, si les plus simples principes moraux avaient eu force de Loi en  Henda, elle aurait vraisemblablement décelé ce sentiment comme un danger de « péché » grave, ou d'égarement, pour ne pas parler « religieux » uniquement, car ce que je dis ici, le principe que j'essaie de développer, peut (et à mon sens devrait) s'appliquer dans le cadre d'une Morale laïque absolument de la même manière. Ainsi, un tel Code Moral strict, d'une rigueur bénéfique, aurait certainement pu chasser loin d'elle tout ce qui représentait un danger concret d'une MATERIALISATION non-souhaitable de la situation envisagée insidieusement, d'une manière très humaine et surtout très féminine. Elle y fait allusion elle-même  :  qu'envisageait-elle, au fond d'elle-même, par « devenir plus proche » ? Or, au lieu de penser : « Est-ce que ... ?», « On ne sait jamais... ? », « Peut-être... », une Morale que l'on juge aujourd'hui trop rigide l'aurait aidée à percevoir et reconnaître le danger qui prenait place en elle, et à poser d'office la barrière préventive d'une telle concrétisation : si toutes les intentions  sont pures et bonnes, alors les principes Moraux n'empêcheront en aucun cas la concrétisation de relations bonnes et pures ; mais s'il flotte, dans l'intérieur des Hommes (des personnes) de sournoises petites ou grosses « bêtes » porteuses de vils instincts, alors les principes de la LOI MORALE viennent agir comme des gardiens et garde-fous dont nous, chaque être humain, avons radicalement besoin : nous le voyons bien dans notre Société d'aujourd'hui qui a éradiqué ces Principes avec un acharnement constant et littéralement diabolique. A chacun de nous de les élever à nouveau au rang qu'ils méritent dans nos comportements, dans l'éducation que nous donnons à nos enfants, dans tout ce que nous faisons. C'est finalement comme donner du pouvoir à nos Anges Gardiens pour mieux nous protéger...

Naturellement, tout cela ne justifie en rien un comportement masculin tel que décrit ici, évidemment, et la BONNE MORALE n'est pas - ou ne devrait pas être seulement pour les femmes. Lorsqu'on s'intéresse aux sujet de l'Islam et de notre Société, on finit toujours par comprendre tôt ou tard 2 choses : la toute première est que l'Islam, très strict avec les femmes en matière de morale et de comportement, l'est beaucoup moins avec les hommes dans ces deux domaines, notamment en matière de sexualité et de relations inter-personnelles. J'ajoute ici : principalement en raison d'arguments religieux mal compris, que je ne peux cependant pas discuter ici, car il s'agit de sujets religieux assez ardus, et ce travail me demanderait encore beaucoup d'étude et de réflexion avant que de pouvoir en parler pertinemment ; la seconde est que si la morale musulmane est strict quant à l'habillement extérieur et certains comportements affichés en public, à l'intérieur du foyer et dans l'intimité intérieure des personnes, la même prudence n'est pas forcément de mise, et les foyers musulmans comme le for intérieur de chacun, ne sont pas forcément si protégés, ni si différents de ceux des non-musulmans.

C'est donc une prise de conscience GLOBALE à laquelle nous sommes TOUS APPELES dans notre Société, que je fais allusion ici. Nous-mêmes, et surtout nos enfants, en avons un grand, un drastique besoin.

Quoi qu'il en soit, si T. Ramadan s'est vraiment comporté comme le dit Henda AYARI, alors son comportement est vraiment à blâmer : si ce témoignage est vrai, alors l'homme a usé (voir la 2e partie)

2e partie.
Quoi qu'il en soit, si T. Ramadan s'est vraiment comporté comme le dit Henda AYARI, alors son comportement est vraiment à blâmer :  si  ce témoignage est vrai, alors l'homme a usé de tout ce qui est réprouvé et par la Morale et par nos Lois laïques : il aurait alors clairement ABUSE de sa force, supérieure à celle de la jeune femme, aurait usé d'intimidation et de violence, en sus des menaces, qui sont inadmissibles et feront peut-être l'objet à elles seules d'une poursuites, si elles peuvent être prouvées ; mais il aurait alors abusé aussi d'un certain charme et de son ascendant sur les femmes, qui a, selon ses dires, coûté si cher à cette pauvre dame. Beaucoup s'entendent à dire que  Mr Ramadan l'activerait de manière récurrente et passablement généralisée. Aussi, si Henda AYARI dit vrai, alors il se serait comporté non seulement en goujat, mais littéralement en CRIMINEL, les menaces contre l'intégrité physique ET MORALE étant toutefois le seul chef d'accusation possible aujourd'hui si prouvé. Quel dommage qu'elle ne soit pas allée le jour-même faire constater cette  agression, même si aucun nom n'avait été prononcé alors : c'eût été beaucoup plus simple, ou même simplement possible, de faire condamner un tel agresseur aujourd'hui : les marques d'étranglement auraient pu être constatées, et l'ADN conservé, même sans enquête définitive.

Aujourd'hui, 5 ans après l'événement, sans aucun constat des faits, il n'est plus vraiment possible de prouver la version de Henda AYARI plus que celle de T. Ramadan : c'est la parole de l'un contre celle de l'autre ; d'autant plus qu'elle n'en a pas même parlé sur le coup à sa famille ou à ses proches amis. Et c'est dommage, car il nous faudra obligatoirement laisser le fin mot de cette affaire aux deux seules personnes impliquées, qui sont sensées soit avoir, soit n'avoir pas vécu les événements décrits. Car si nous insistons pour trancher là-dessus, en l'absence TOTALE de preuves d'aucune sorte, tout ce qu'on peut y faire, à l'image de l'initiative de réseau social qui a suscité la vague d'accusations (justes ou fausses) qui s'y trouvent, c'est un procès POPULISTE, en espérant que l'issue en sera la Vérité :  Un 50% de chances d'avoir raison qui admet comme normale la destruction d'une vie et d'une réputation sur un 50% de chances d'avoir TORT.   

Or, ces deux actions sont aussi réprouvées par la Loi, et le citoyen doit en être protégé, c'est pourquoi je ne pense pas que la Justice prononcera ni condamnation, ni acquittement, qui impliquerait qu'elle donne alors raison  soit à  Henda AYARI, soit à Tariq Ramadan, ce qui est  LITTERALEMENT  IMPOSSIBLE. Au nom de quoi le ferait-elle ??? Elle n'a pas de quoi trancher là-dessus. Et NOUS NE DEVRIONS PAS NON PLUS !...

Je pense donc personnellement que c'est ce que fera la Justice saisie aujourd'hui : elle ne pourrait décemment pas faire autrement en l'absence de preuves. Ce sera donc probablement un non-lieu qui sera prononcé : tout autre jugement serait à mon sens ABUSIF : si un jugement ferme de culpabilité - ou d'innocence, d'ailleurs aussi - tombe sur cette affaire, cela ne peut se faire qu'à partir d'un arbitraire que nous devrions avoir très peur de voir un jour s'installer dans nos pays de droit...    

Et sans la bonne vieille MORALE de Grand-Maman, LIBREMENT CHOISIE, que nous renions et piétinons actuellement en nous imaginant que c'est un signe de liberté, nous ne pourrons jamais jouir de VERITABLE LIBERTE.    

Nos jeunes filles, comme nos jeunes hommes, ont besoin d'être éduqués à nouveau à la Lumière de la MORALE !...

Qu'attendons-nous ?

En Pensée avec chacun, et bon courage.

Prions pour un monde meilleur, et tâchons d'y faire notre petite part...

Que Dieu nous aide tous !
MMEJones.



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