vendredi 17 novembre 2017

Un  Monsieur G. A. Commente, sur un site du Matin  : « Que  les frères Ramadan aient pu être enseignants dans différents collèges et influencer ainsi des adolescents reste pour moi parfaitement sidérant. »


La démocratie vous sidère donc ?

Ce n'est qu'une fois preuve faite d'actes blâmables qu'on peut exclure quelqu'un d'un droit citoyen ou d'une liberté...

La "véracité" des actes allégués semble ne faire aucun doute A PRIORI pour la plupart des gens qui s'expriment à ce sujet : mais T. R. doit demeurer pour nous INNOCENT, tant que la Justice n'a pas tranché et ne l'a pas déclaré COUPABLE. Attention à l'arbitraire, qui nous guette tous, même si nous le critiquons chez les autres ; cela n'a absolument RIEN A VOIR avec sa religion, ni la nôtre, ni le fait qu'on n'en aie pas : il est souvent plus difficile de se regarder soi-même dans un miroir que de critiquer autrui à tout-va. Les réseaux sociaux sont le summum de l'absolutisme sans examen dans notre société d'aujourd'hui.

S'il a fricotté avec des trop jeunes, c'est DETOURNEMENT DE MINEURS, et non pas viol nécessairement, qui est un autre chef d'accusation. S'il a usé de violence, alors c'est un acte répréhensible en soi, même avec consentement à l'acte sexuel, et il est possible qu'un tiers qui en a connaissance puisse même en faire la dénonciation à la place de la victime, et qu'il soit poursuivi d'office - à vérifier.

Cependant, si on veut AUJOURD'HUI, plus de 20 ans plus tard, faire reconnaître un tel tort et cette situation comme vraie, il faudra au moins appeler un chat un chat, et cesser de confondre en une toutes les notions qu'elle contient en imputant TOUS LES TORTS au même :

  • un homme mûr qui entretient une relation sexuelle (même de courte durée) avec une mineure, c'est grave : cependant, il eût fallu que les jeunes filles se manifestent AVANT que ne tombe la prescription ;
  • s'il s'est montré violent au cours de cette relation, cela la rend encore plus grave, mais il est possible que seul ce délit soit retenu, si tant est que le délai de prescription le permette - une telle violence tombe peut-être sous le coup d'une prescription plus tardive, à voir ; en tous les cas, il fallait une plainte ou une dénonciation claire  et  EFFECTUEE  A  TEMPS  POUR  ETRE  PROUVEE,  pour que les autorités de l'école, qui semblent avoir eu vent de la situation, puissent agir, et les jeune fille n'ont jamais entrepris ces démarches ;
  • les demoiselles doivent être claires sur le type de relation sexuelle qu'elle ont (auraient) eu avec Monsieur Ramadan : était-ce une relation consentie ou amorcée qui tourne mal pour elles et s'avère moins idyllique et romantique qu'elles ne l'auraient imaginé d'abord, comme le relate explicitement Henda AYARI ? ou un viol avec violence, sans aucun consentement ni amorce de consentement de leur part (même implicite) ?

Si les jeunes filles ne pouvaient pas déposer plainte elles-mêmes, du fait qu'elles étaient mineures ou parce qu'elles étaient éventuellement « trop choquées », alors c'était aux parents de le faire. On peut imaginer qu'elles leur en auraient parlé, s'il s'était agi d'une telle situation, mais s'ils ne l'ont pas sue directement de leurs filles, c'est peut-être qu'elles n'ont pas été VIOLENTEES dans un contexte entièrement contraignant. En ce cas, puisqu'il a eu vent de la situation, il revenait au directeur de l'école d'avertir les parents que leurs filles avaient subi de graves sévices, si cela était, et que l'école allait dénoncer ces cas au Ministère Public. Or, le directeur ne l'a pas fait, mais, selon le journal, se serait contenté de donner un avertissement au fauteur, qui aurait enfreint les règlements du DIP interdisant les relations intimes entre les professeurs et les élèves, majeurs ou non ; le DIP , qui aurait pu ouvrir une enquête administrative, ne l'a pas fait non plus.     

A noter de surcroît  que le supposé  fauteur  nie  que de telles relations aient eu lieu, et l'a nié également  20 ans plus tôt. Il est en cela entièrement  soutenu  par le silence juridique  des personnes qui se disent aujourd'hui ses victimes. Elles devaient avoir leur raison pour ne pas vouloir faire de vagues alors qu'elles auraient pu facilement, voici 20 ans, parvenir au but qu'elles disent se fixer aujourd'hui sans grande chance de véritable succès si la Justice reste intègre.  

Pourquoi ce silence ?  Ma question est purement rhétorique, et n'appelle même pas à une réponse de leur part, car cela leur appartient en propre, et non seulement ne me regarde pas, mais très franchement, ne m'intéresse pas non plus en soi. Il est aberrant aujourd'hui de s'imaginer pouvoir donner plus de crédit à la parole des unes sur celle de l'autre, alors qu'aucun des faits allégués d'un côté  et  niés de l'autre ne peuvent être décemment prouvés  :   ou alors, il ne faut pas être criblé de diplômes en droit pour réaliser très clairement le danger extrême  auquel nous nous frottons, de voir un arbitraire digne des âges les plus sombres se profiler dans nos moeurs   -  déjà suffisamment dépravées sans cela de plus, ai-je envie d'ajouter...   

De plus, une réalité inquiétante se profile dans cette éventualité  :  un tel cas ferait probablement  JURISPRUDENCE,  ce qui signifie, en simple, que si des petits malins suffisamment acharnés et doués pour le bagoût parvenaient à convaincre un ou plusieurs juges que l'accusé  est  coupable et qu' il convient de le condamner pour ces faits improuvables, alors un tel verdict ferait office de loi pour toute occurrence ultérieure similaire à ce cas. C'est-à-dire que des faits allégués surgis de nulle part ou des abîmes des temps passés, même improuvables en l'état, pourraient  faire condamner  tout un chacun sur simple référence à ce précédent juridique ainsi créé. C'est grave  et  effrayant !              

Bonjour la Justice !  Accrochez-vous à vos optimismes, Messieurs-Dames, car si cela devait être un jour,  je vous promets que ce leste  tribunal  ne s'arrêterait pas à de  "vilains-religieux-qui-se-permettraient-d'être-aussi-vils-que-nous-qui-en-avons-bien-le-droit !...  -   et ceux qui envoient aujourd'hui gaillardement à la guillotine  la réputation et la carrière, voire la vie entière d'un homme qui pour une raison leur appartenant et dont ils ont la totale liberté, ne leur revient pas   -   eh bien je dois malheureusement vous mettre en garde très sérieusement que sous peu, ce serait  VOUS, Mesdames et Messieurs, plus  " justes-dans-vos-dérives-parce-que-VOUS-N'ETES-PAS-RELIGIEUX "  -  ce serait vous, malgré tout, qui goûteriez finalement au plat que vous cuisinez, et qui sur le moindre prétexte que tout un chacun aurait le loisir de trouver, un sort tout pareil vous serait réservé  avec les mêmes chances de succès que vous seront accordées, aujourd'hui, en tant que plaignants.  A voir, si c'est là l'avenir que vous désirez pour vous vous-mêmes et vos enfants, vos proches, vos amis  -  en un mot, pour notre Société...

Une enquête administrative, d'ailleurs (seule mesure qu'encourrait  T. R.), se serait borné à cet aspect de non-respect des règlements, et n'aurait pas été plus loin  -  à  moins  que dans son cours n'y soit découverte  une chose plus grave, évidemment  :  cela indique que la faute n'est pas  PENALE, donc pas  "criminelle", comme le serait un viol, qui pourrait envoyer quelqu'un en prison ; dans ce cas,  T. R.  risquait de perdre son emploi, et éventuellement de payer une amende. Je pense personnellement  (à vérifier, si vous voulez entrer dans le détail), que même une interdiction d'enseigner  devrait être liée à des faits graves de nature  PENALE, ce qui en l'état ne me semble pas du tout être le registre dans lequel se trouve légalement  Mr  Ramadan quant à toutes ces accusations.        

Les récits qui accusent  AUJOURD'HUI  T. R.  et semblent le projeter dans ce registre  - au moins pour en examiner la nature -  auraient peut-être changé cela  S'ILS  AVAIENT ETE  RENDUS  AU  MOMENT DES FAITS ALLEGUES, cependant toutes ces jeunes filles et ces dames en ont décidé autrement, et ont gardé soit complètement, soit officiellement  SECRETE  leur relation avec la personne qu'elles accusent  maintenant. Or, comme je l'ai dit précédemment,  ON NE PEUT PAS, AUJOURD'HUI, FABRIQUER DE TELS  ELEMENTS  pour couvrir le  besoin qu'on ressent  de les utiliser contre lui. Pouvez-vous imaginer ce que de tels procédés signifient, si notre justice les avalise et entre en matière sur ceux-ci ?  Ce serait littéralement  ABERRANT ! De tels méthodes juridiques seraient  vraiment  EFFRAYANTES  pour tous et pour chacun de nous, si de telles pratiques étaient entérinées, et si nous les soutenions... Et ne croyons pas, dans ce cas, que la mauvaise fortune en serait réservée à autrui :  ce serait  littéralement  un retour  aux pratiques de l'Inquisition, qui se jouerait alors dans nos sociétés.  Espérons mieux pour autrui et  pour  nous-mêmes !... 

De plus, le journal laisse entendre qu'il s'agissait aussi, dans le cas de ces jeunes filles, d'une relation sur la durée : il s'agirait donc d'une relation entre parties CONSENTANTES, même s'il semble évident que le caractère nauséabond d'une telle entreprise devrait être ressenti par tous et par chacun.

Les ex-élèves affirment avoir subi une « sorte » d'emprise ou de contrainte, avoir été entraînées, ne pas avoir été conscientes de ce que cela signifiait...

A l'âge qu'avaient ces jeunes filles, elles savaient et pouvaient comprendre qu'elles s'engageaient dans une relation à caractère ou à potentialité sexuels : ce qui autrefois - mais plus en 1990 - aurait pu prévenir qu'elles n'y tombent, c'est la simple Morale d'antan, qui existait depuis toujours et qu'on suivait parce que c'était comme ça pour que tout soit bien : mais deux ou trois décennies l'avaient déjà quasiment « lessivée », «éradiquée» dès le tournant des années 80 déjà.

Dans un cas comme celui-ci, entre 15 et 18 ans, des gamines sont assez grandes pour savoir qu'elles s'engagent dans une situation scabreuse, qu'elles devraient éviter, mais elles n'ont pas assez de jugeotte pour en peser les conséquences  : elles sont donc plus vulnérables à l'appel de leurs propres instincts... Et à cet âge, quand on veut à tout prix jouir d'une « liberté » qu'on estime nous être due, on est bien moins enclin à en jauger les risques... Sans oublier que le fait devait être bien connu, parmi ses élèves, que Tariq Ramadan était un homme MARIÉ !... Un « pas-touche » qui aurait pu TOUT EVITER...

Ce que je veux exprimer ici, qui ne manquera pas d'outrer les tenants de l'accusation absolue, c'est que la vérité - car en tout Vérité il y a - est très probablement beaucoup plus subtile et nuancée  que ne peuvent le faire valoir les réseaux sociaux avec leur pléthore d'accusations tous azimuts qui ne s'embarassent guère de réflexion pesée et de recul... Idem d'un bon nombre de journaux...

En conclusion, nous sommes donc extrêmement mal placés pour décider de tout cela, et n'en avons, à vrai dire, aucun moyen concret...

Encore une fois, les personnes qui se disent lésées par T. Ramadan n'ont à aucun moment, depuis 20 ans, pris les mesures indispensables à la poursuite de tels actes : apparemment, ils sont aujourd'hui prescrits ; or, si tel est le cas, alors cela semble indiquer que, même si les faits sont vrais, et s'il y a eu abus de la part du personnage, cette faute n'affranchit en tous cas pas d'office les personnes qui se réclament comme ses victimes , d'une moralité qui, comme la sienne, laisserait tristement à désirer...

Assez de cette lessive nauséabonde : que la Justice fasse son office EQUITABLEMENT, et que cet étalage de bas instincts se tarisse comme il s'est répandu, et cesse de nous bombarder de ses principes tordus et exécrables !...

Et nous, nous pourrons penser aux belles choses de la Vie, aux oiseaux, aux fleurs, aux animaux si beaux, qui ne pèchent pas, et nous prierons encore, et nous dirons MERCI pour le Salut du Christ, qui a donné Sa Vie et a souffert pour nous, pour nous extirper, avec Son Aide, de ces bas-fonds de l'Univers et de nos bêtes intérieures qui nous y attirent comme irrésistiblement : mais le Christ, Lui, les a vaincues sur Sa Croix, alors MERCI, MERCI, MERCI, car je sais que dans toute l'humanité, en-dessous de cette horrible croûte, au fond de moi, au fond de lui et d'elles, de nous, se cache cette même Lumière qui brille là-haut, tout en-haut, et qui vient nous chercher pour nous faire briller avec elle.


Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.

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