vendredi 28 février 2020


LE PAPE FRANCOIS ET LA COLERE (LEGITIME)  

DES CATHOLIQUES



(Part 1)   

 Le Pape François donne lieu à un grand nombre de controverses, et d'immenses déceptions pour de nombreux Catholiques. Il déplaît à plus d'un titre, et j'ose dire même, à juste titre. Il suffit de voir avec quel plaisir il est loué par beaucoup de détracteurs de l'Eglise... (les buts convergent, semble-t-il...) Pourtant, j'ai peine de lire et d'entendre tout l'irrespect que même les Catholiques se permettent envers lui.   

Oui, j'aimerais voir et entendre dans les commentaires un plus grand respect pour le Pape François, notamment quand il s'agit de le nommer : il semble que même des fidèles Catholiques qui paraissent pourtant impliqués et praticants, prennent un malin plaisir à l'appeler par son nom du monde et surtout sans son titre religieux - histoire de bien lui montrer qu'on n'a guère de respect pour lui dans son rôle de Pape... ou que sais-je pour quelle raison encore... Cette mode nouvelle - ou relativement nouvelle, car elle dure maintenant depuis une quinzaine d'années au moins - est apparue, si je ne m'abuse, à la mort du Pape Jean-Paul II, qui en a fait les frais (posthumes) le premier, comme si on voulait par là faire un clin d'oeil assez malin à son successeur, et lui faire savoir, avec un peu d'avance, qu'on allait lui en faire BAVER... Ce qui n'a pas manqué, de la part des médias, principalement, et de toutes sortes d'ennemis passifs ou virulents de l'Eglise, lesquels d'ailleurs n'en ont pas fait l'apanage du Saint-Père, mais ont institué cette pratique sournoisement dénigrante en une sorte de tradition de l'écran public, l'étendant à tous les niveaux de la hiérarchie catholique, lorsqu'un prélat ou un prêtre s'exprime sur les ondes - Cette nouvelle pratique est-elle devenue « obligée » ? Je le crains, pour aujourd'hui, dans les médias et de la part des journalistes... - De tous les détracteurs passifs ou virulents de l'Eglise, je ne m'attends guère à mieux... c'est le Christ, bien sûr, qui en est visé... : c'est une manière de défroquer les prêtres sans y paraître ; on vous montre par là qu'on n'a que faire de reconnaître votre religion ; si vous y êtes consacré, nous on ne sait pas ce que c'est... ! : des 2 Sceaux, on ne reconnaît que celui de la République...

Boule de neige :   

Cependant, cette attitude s'est rapidement généralisée aux personnes qui postent des commentaires. De la part de personnes privées, elle est totalement volontaire, selon leur désir de suivre une mode qui doit paraître « cool » à plus d'un, ou tout au moins - on le détecte parfois très facilement - à laisser s'exprimer à travers les mots une certaine hargne mal contenue envers l'Eglise Catholique et/ou le Christ.   

Chose plus étrange, cette fièvre a pris des Catholiques en mal de politique, qui, alors encouragés à manifester eux-aussi de la sorte contre Sa Sainteté Benoît XVI, à l'époque, leurs sentiments plus progressistes que ceux connus de ce bon Pape, ont emboîté le pas - ou la plume - à cette campagne larvée de décrédibilisation. Et Ratzinger par ci, et Ratzinger par là... C'est une manière de dire : « Nous ne vous aimons pas beaucoup, parce que vous n'avez pas les mêmes idées que nous !... » - On est toujours le bien-pensant de quelqu'un... - Cela, c'était pour les "tradis". Aujourd'hui, c'est à "François" de nous mettre en froid...

Schème (??) : 

Schème récurrent d'un plan plus large, aujourd'hui, le plis est pris, et c'est tout juste si le mot « Pape » n'a pas été effacé du dictionnaire - en tout cas pour ce qui concerne les Papes Catholiques, car on utilisera peut-être toujours volontiers les expressions dérivées et abstraites : le pape de ceci... le pape de cela... tandis que sur les lèvres occidentales, la Sainteté ne sied plus guère qu'au Dalaï Lama : mais pour combien de temps encore... ? Pour le successeur de Pierre, ça semble plutôt « râpé »... Son Aura ne brille plus guère, et le Parfum des Roses Mariales peine à s'exhaler sous nos latitudes. Le problème n'est pas nouveau, loin de là, mais il s'étend, se creuse en profondeur : les allusions et les références aux valeurs chrétiennes disparaissent de nos vies quotidiennes et de nos hauts lieux de l'intelligence... 

Le Larousse, par exemple, qui se veut d'avant-garde, a déjà catapulté les mots grossiers au rang d'acceptables en leur ôtant, justement, la note de « grossier » ou de « vulgaire », et en la remplaçant par « familier », avec l'assentiment de nos 40 honorables érudits... C'est vrai qu'autour de la table familiale, certains pourraient y trouver du pittoresque ; et i' f'rait beau voir que nos chérubins se rendent compte quand ils commencent à être grossiers. On n'va pas les culpabiliser, tout de même : ils pourraient en être traumatisés, P... Notez que je ne suis pas plus prude que tout un chacun, et je ne prétends pas en la matière être le plus bel exemple : quand je pense à quelque chose ou quelqu'un qui me fâche, ma langue n'est pas toujours le plus impeccablement châtiée... Cependant, spécimen d'une génération vieillissante, quand j'use parfois d'un mot vulgaire, je le fais « volontairement », si tant est que dans le fond, cela fasse une différence ; car j'ose, à tort ou à raison, penser être une chance, lorsque je m'exprime de manière grossière, d'au moins savoir que je le suis... Ne serait-ce que pour tenter de m'en corriger...         

Quant à cet empêchement que l'on fait aux Papes de porter en public et de recevoir POUR SON NOM l'honneur de Celui qu'ils révèlent, qu'importe qu'ils soient Vicaires : les Papes ne seraient bientôt plus des Pères, et encore moins des saints ; or, pour les patrons de la Belle Langue Française et leurs gérants du dictionnaire, ce n'est pas là une grande affaire, surtout en ce qui concerne « Ratzinger » : tout ceci pour dire que d'ici moins de 40 ans, ils prévoient probablement de l'en éjecter tout simplement...  


Le cas n'est de loin pas isolé : parmi d'autres effacements, sans doute, il a été fait de même, par exemple, avec l'expression : « Au diable Vauvert... » (souvent déformée en « diable vert... », la version que j'ai entendue de cette expression pendant toute mon enfance. Mais bref...). En effet, dans une ancienne édition du Petit Robert, j'ai lu par hasard que cette expression vient en réalité d'un très ancien monastère, La Chartreuse de Paris, qui fut construit en 1257, pour des Chartreux à qui le Roi Louis IX Le Pieux (Saint-Louis) avait donné le terrain de Vauvert. Très éloigné, à cette époque-là, des routes principales et de toute civilisation, perdu en pleine nature, le lieu est aujourd'hui en plein coeur de Paris, mais l'expression exprimant un très grand éloignement a perduré jusqu'à nos jours, quoique déformée par beaucoup d'entre nous. Eh bien, dans une version plus récente du Petit Robert, j'ai un jour constaté que cette explication sur l'origine de cette expression n'y était plus : pourquoi donc nos jeunes auraient-ils besoin de connaître leurs racines, les sources de leur culture et de la langue qu'ils parlent ??! C'est inutile, voyons ! Il vaut mieux l'en effacer, cacher aux jeunes générations l'origine « honteusement chrétienne » de la culture qui les a vus naître. En en supprimant les références historiques du langage, on fait justement cela...    

Ce processus, en cours de longue date déjà, est la « DECULTURATION systématique de notre Société européenne judéo-chrétienne », car ce phénomène n'est pas circoncis au contexte des dictionnaires, dans lequel il est toutefois aisément constatable, mais il se rencontre dans tous les domaines de notre vie Sociale et au niveau de toutes les couches de la population d'une manière différenciée qui s'adapte et correspond spécifiquement à chacune d'elles. Les médias en sont depuis belle lurette les vecteurs privilégiés...

Conclusion :   

Pour revenir au Pape François, j'aimerais dire ceci  :   

(Part 2)  

 Je suis en accord avec beaucoup de critiques qui lui sont faites : le Pape François est déroutant, surtout pour le Peuple Chrétien.    

Cependant, même s'il semble qu'il s'entende mieux avec les détracteurs de Notre-Mère l'Eglise, y compris les plus virulents, qu'avec ses propres ouailles, et surtout sa garde traditionnelle qui veille à n'en pas corrompre ni bouleverser les fondements ; même s'il déplaît à un tel ou un tel, et que son nom du monde permet une profusion de quolibets tous plus futés les uns que les autres (dégringoglio, embroglio e tutti quanti...) ; même si son comportement invalide parfois ou très souvent les Ecritures et semble reléguer au dernier rang le Christ à qui il a fait allégeance ; comme tous les autres prélats et les prêtres, le Pape François est néanmoins serviteur du Christ, et, au titre de son Engagement, en revêt même la Nature, afin de pouvoir nous la partager, nous la Prodiguer en abondance - essentiellement à travers le PARDON, d'ailleurs, au Prix d'Une Vie gratuitement offerte pour nous, pauvres pécheurs... et qui en avons tant besoin : la Parole de Miséricorde que chaque prêtre prodigue en Confession... Sa Robe en atteste, quel que soit l'état spirituel de l'homme qui la porte, et quelle que soit son intention envers le Christ, Son Peuple et Son Eglise, à qui il est redevable de TOUT et surtout de La servir en toute intégrité et selon l'Absolue Volonté de Dieu, pour Son Bénéfice, qui est de Lui rattacher des Ames... Dans quelle mesure l'homme est fidèle à son Engagement et sérieux ou loyal dans la manière qu'il le conduit, cela n'amoindrit pas ni ne fait disparaître le Christ qu'il porte sur lui, et dont LE NOM QUI EST AU-DESSUS DE TOUT NOM est crié par chaque Fibre de cette Robe.   

Pour nous, Catholiques, il doit être et demeurer à jamais le Saint-Père, et ne saurait en déchoir dans notre estime, même s'il est une bonne chose de distinguer l'homme du Christ, et de ne pas les confondre ; mais justement, c'est à cause de cela, qu'il nous faut respecter la Robe, même si l'homme qui la porte ne nous en semble pas digne.   

Sans cela, c'est nous-mêmes qui détruisons l'Eglise et chassons Jésus-Christ du Domaine de la Terre, des Sphères matérielles du Royaume.  


Prions pour les Prêtres et pour le Saint-Père, c'est primordial ; mais souvenons-nous également qu'ils sont LES SEULS SUR LA TERRE AUJOURD'HUI A PRONONCER DE FACTO LE PARDON DU CHRIST dont nous avons tant besoin, et qu'Il prodiguait abondamment lorsqu'Il était Lui-même auprès des Hommes dans Sa Chair Divine.   

Manquer de révérence envers la Robe parce que l'homme qui la porte nous déplaît ne rabaisse pas l'homme, dont cela ne changera pas la condition, quelle qu'elle soit, et que Dieu seul connaît : mais c'est faire OFFENSE AU CHRIST LUI-MEME. L'homme déplaît peut-être aussi à Dieu, mais cela ne NOUS regarde pas : c'est et ce restera entre lui et Dieu, et il en répondra le moment venu, au jour du Jugement, ou même de SON JUGEMENT PARTICULIER : Dieu n'est jamais à court de Bien et de Justice... -   

Alors, le Pape François, Notre Saint-Père : Vicaire indigne, peut-être, mais Vicaire quand-même... ! L'outrance de l'un ne justifie pas l'outrage à l'Autre, Qui en réalité EST l'Un...   

Même si nous ne l'aimons pas, RESPECTONS SON HABIT : C'EST LE CHRIST !

Dans son rôle politique, excessivement «dirigé» par DES POUVOIRS POLITICO-FINANCIERS EXTERIEURS A L'EGLISE (ou s'ils sont à l'intérieur, ce sont des « infiltrés » à ne pas confondre avec l'Eglise Elle-même et ses prêtres), le Saint-Père, inconsciemment OU NON, est en réalité utilisé pour favoriser, sous des apparences de valeurs chrétiennes, l'expansion aux pays hors l'Europe de la 4e Bête de Daniel 7 : Schengen et sa puissance JURIDIQUE, qui a DEJA fait de nous des ESCLAVES DESTITUES DE LEURS DROITS FONDAMENTAUX - au contraire des apparences... Il est parfaitement vrai qu'il n'y a guère d'empathie humaine dans ce schème : en intégrant les ressortissants de tous les pays du monde, l' «Espace Schengen» se ménage en réalité à travers chacun d'eux un canal pour s'installer dans leurs pays : ce que la politique internationale ne peut pas espérer accomplir, la PUISSANCE JURIDIQUE INTERNATIONALE le permet ; elle l'a CONÇU, FABRIQUÉ, MODELÉ A SON IMAGE : celle d'une dictature IMPITOYABLE qui n'envisionne qu'une chose : la maîtrise totale du monde. Des conquêtes guerrières se révéleraient probablement trop destructrices, avec les moyens armés d'aujourd'hui, et détruiraient ce sur quoi Schengen veut dominer. Les moyens juridiques employés de pair avec la technologie, à laquelle tous les esclaves adhèrent (ou presque), sont une arme bien plus attrayante pour ces voudraient-bien-maîtres-du-monde... 


En y contribuant les poncifes chrétiens déformés de notre temps, qui omettent gravement la plus ténue notion de réversibilité (« La Liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres »,(L'évangélique Jean-Paul Sartre) ou « Fais aux autres ce que tu veux qu'ils te fassent » (Math.7:12), etc.) ; en délaissant plus que jamais le Devoir de Service Spirituel de l'Eglise que le Christ lui a confié : prodiguer le Pardon pour la Confession des Péchés, afin que le Sacrifice du Christ n'aie pas été souffert par Lui en vain ; en fermant les yeux sur la réalité de l'abandon par les chefs de ces pays de leurs responsabilités envers leurs peuples, ainsi que sur les conséquences qu'auront et qu'ont déjà sur ceux de l'Europe ces afflux de population continuels, voulus et maîtrisés, mais manifestement excessifs en rapport des moyens réels laissés par « les maîtres » aux caisses publiques des pays d'accueil ; en faisant tout cela et bien d'autres choses encore, le Pape François, Notre Saint-Père, se prête, à la légitimation de ce schème que la politique ne pourrait absolument pas parvenir à justifier !...   

Nous-aussi, nous fermons les yeux sur ce qu'est la 4e Bête de Daniel, qui nous exploite et nous asservit : mais parce qu'elle supplée encore, pour la plupart d'entre nous, à un certain confort propice à l'insouciance et à un doux endormissement au son de ses berceuses, nous n'y voyons pas tant d'inconvénient, voire même aucun inconvénient, et partout où nous le pouvons, nous collaborons activement à notre ENFERMEMENT.   

JURIDIQUE et TECHNOLOGIE : Le mariage de ces deux forces coercitives, dictatoriales, voilà le souffle, le sang, la force de la Bête, qui nous asservit, tandis que nous, nous l'approuvons et même, nous en redemandons !...   

(Mais cela est un sujet en soi, que j'espère avoir le temps, un jour de développer comme il faudrait...)   

Toujours est-il que même si le Pape François se fourvoie - ce dont, au 1er degré, je suis persuadée - d'une part, j'espère que Dieu fera encore miséricorde à Ses Créatures et ouvrira les yeux des hommes de pouvoir à temps pour réparer le réparable, mais encore, même si réparer les dégâts de cette politique d'asservissement, déjà visibles mais non-encore perçus par le grand nombre, devait s'avérer impossible, alors vis-à-vis du Saint-Père, j'aimerais partager avec mes Frères le message ci-dessous, afin que le Christ et Son Royaume Céleste sur Terre ne nous « passe pas sous le nez » avant que nous n'y ayons droit.

MMEMJ

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