jeudi 31 décembre 2015

Réaction de Philippe de Villiers aux attentats du 13 novembre 2015
https://www.youtube.com/watch?v=ukHaEzGsz3o   

COMMENTAIRE  :        

Oui, Monsieur de Villiers, les Français se réveillent déjà, et veulent reconquérir au vol une liberté et des valeurs qu'ils ne sentaient pas, mais qu'ils VOIENT clairement maintenant leur échapper.    

Dieu sait que je suis attachée à la culture française, car la France est aussi mon pays.   

Cependant, vous demeurez réservé et gardez implicite, bien qu'elle soit évidente, la  MANIERE  de cette reconquête, et vous laissez en suspens l'énoncé de son  COUT :  libre à la capacité de chacun, le choix de faire face psychologiquement à la réalité de ce  COUT...      

Car c'est d'une guerre civile, que vous nous parlez, Monsieur de Villiers, n'est-ce pas ?  -  Que nous reste-t-il d'autre ??  Sans la nommer, sans faire  "trop"  peur  -  libre à chacun de comprendre et de bien vouloir admettre, qu'arrivés où nous en sommes, c'est maintenant le coût à envisager, sans alternative possible à celle-ci en l'état de notre culture et de nos mentalités actuelles, auxquelles nous tenons dur comme fer, tant par orgueil de ne pas céder à la pression violente qui nous est faite, que parce que nous sommes programmés ainsi, pour croire sans examen et sans remise en cause  -  pas plus que les Musulmans  -  que les valeurs d'aujourd'hui, vécues par la majorité sur notre Continent, sont des vertus : les seules vertus  qu'il convient de prôner ; et qu'elles sont un plus positif sur ce que l'on appelle  communément  "l'obscurantisme", que l'on situe TOUJOURS  dans le passé  -   un plus ou moins lointain passé. En réalité, on s'imagine avoir commencé à voir de la  "lumière"  dans un siècle qu'on a appelé par son nom.       

Et si c'était le contraire ??       

Pour moi, il est  EVIDENT  que ceux que l'on appelle erronément les  "Lumières", sont en réalité le tournant le plus radical  -  un petit siècle seulement  -  dans le plus profond  Obscurantisme, qui a perdu le peuple français, et dans son sillage, le monde occidental, dans les affres d'une violence qui progressivement a complètement perdu son anti-thèse, LA VRAIE PAIX, à laquelle petit à petit, elle a interdit aux violentés d'avoir recours, pour trouver, dans leurs souffrances, le  réconfort et une porte de sortie de miséricorde.    

La violence s'est moquée de ce soutien : de la Paix et de son Prince ; elle l'a tourné en dérision, cette Paix ; elle s'en est distancée et l'a d'abord ridiculisée, avant de lui mener une guerre sans merci et d'éradiquer, dans ces tout derniers temps, le derniers signes visibles de sa présence pourtant encore in extremis, jusqu'au dernier moment, accessible à qui la chercherait. Mais pouvez-vous rechercher quelque chose que vous ignorez exister ???       

Sans le dire ouvertement, vous le faites cependant comprendre, Mr de Villiers : c'est à prendre les armes, qu'implicitement, vous appelez notre jeunesse, puisque les armes sont dans les mains de l'ennemi :  60  années de paix sont-elles trop dures à supporter ??  

Et nous qui croyions que nous apprécions notre paix !... mais l'on voit bien qu'elle nous manquait, cette violence, puisque ne la vivant plus dans nos réalités, nous sommes allés la fabriquer dans nos  "arts"  :  nos arts graphiques, notre  "musique", nos cinémas, télévisons, bandes dessinées et videos, etc, etc. ...   

Comment la Violence  -  puisque, ELLE, on la recherche, peut-elle ne pas nous rechercher aussi et nous trouver un jour ?  C'est fait, elle nous  A  trouvés !     

Et ces deux facettes d'un même violence  "intégrale"  se complètent et se nourrissent mutuellement  -  on nous le promet des deux côtés  -   dans une danse nuptiale macabre que ne dansera pas  QUI VEUT, mais tous ceux qui, bon gré mal gré, seront  entraînés dans la danse , justement...      

Ce peut être vous, peut-être moi : regardons-nous bien, aujourd'hui, et sourions-nous, aimons-nous !  car nous ne savons pas si demain, nous le pourrons encore...   

Je crois aux vraies valeurs républicaines, lorsqu'elles sont saines, parce qu'une fois leurs propres violences dépassées, elles ont tenté de reproduire, même si en les renommant, les pures valeurs fraternelles du Christianisme d'origine, alors sincère et encore sans politique. Puis il est tombé, comme toutes les autres Religions, malheureusement, sous la coupe des pouvoirs politiques de toutes les époques qu'il a traversées : et il n'a plus jamais été lui-même, tout ce temps...  Il a même dû porter le chapeau pour ses oppresseurs :  pour qu'ils ne soient pas reconnus comme ceux qui, en réalité, ont perpétré les exactions multiples qu'il leur plaisait de commettre sous son nom usurpé...  Et ils ont même fait, tenez-vous bien, de la  GESTION D'IGNORANCE...      

De la gestion d'Ignorance, c'est lorsqu'un petit nombre décide à lui tout seul de ce que le monde entier doit croire ou ne pas croire   -   de ce que tous les autres ont le droit de savoir ou ne l'ont pas ; c'est lorsque ces quelques gens interdisent à beaucoup d'autres  -  7 Milliards, c'est  beaucoup  -   de s'instruire et de partager avec eux ce qu'ils ont reçu gratuitement. Ce qu'on a reçu gratuitement est toujours fait pour être partagé...   mais les gestionnaires d'Ignorance préfèrent de loin le garder pour eux...    

On peut faire de la gestion d'Ignorance avec tout ou beaucoup de choses : mais celle dont je veux parler ici est la plus terrible et affreuse de toutes :  c'est celle qui nous empêche de retrouver le chemin du Bonheur et de la Paix, de l'Amour fraternel et de la Bonté : c'est de loin la plus grave !...   (On peut choisir de le croire ou non, mais c'est celle qui nous retient dans les bas-fonds du Cosmos...)       
Alors, les peuples, que voulez-vous, ils ont suivi... puisque savoir qu'il pouvait en être autrement, ne leur était plus permis : on avait caché cette Science de la Paix et sa Sagesse, à leurs intelligences, qui ont alors commencé un long jeûne, toujours plus sévère, de 2000 ans ; et le peuple savait de moins en moins qu'il avait de plus en plus faim...         

Alors cette Paix, et son Prince, ont malgré tout tenté, sous les quolibets des mieux-pensants, tant bien que mal, d'offrir ce qui ne s'entendait cependant déjà plus en réalité matérielle, concrète, palpable physiquement, comme aux premiers temps, mais en figure à nouveau  -  figures qui changent toutefois le cours des choses, et qui rappellent à tous, à qui veut y regarder de près (car cela devient moins évident), que nous sommes toujours, comme dit l'Eglise,  EN L'AN DE GRACE...    

Le refus de cette grâce,  IPSO FACTO   -  la Nature a horreur du vide... -  laisse la place libre pour  L'ANTI-THESE  DE CETTE GRACE, justement. Vous en expliquez aussi le  Principe  dans votre message :  c'est tout-à-fait le même.     

Et ce sont les Rabbins, qui nous apprennent qu'une Malédiction, même Divine, ou une Prophétie négative, ne sont pas irrévocables : d'autant plus, alors, un état de fait que nous avons créé nous-même, par nos choix, et que nous nous trouvons sans cesse remis en demeure de résoudre, tant que cela n'est pas par nous solutionné. Le choix est simple  :  Violence, ou non Violence ? Une question encore plus importante à se poser que d'être ou de ne pas être, car avec la première, si la réponse est  OUI, alors la seconde n'aura plus, justement, ni lieu ni raison d'être...   

Et le Prince de Paix, malgré les apparences, et même s'il est plus difficile aujourd'hui que jamais d'y croire,  N'A  PAS  OUBLIE  LA  FRANCE ; Il est et sera toujours son Frère ;  et si la France, elle, a oublié sa Mère, de son côté, en lui tendant les bras, celle-ci ne l'a pas oubliée,   Elle, puisqu'Elle lui adressait son Appel, voici peu de temps de cela, par la bouche d'un Bienheureux :  

"O France, Fille Aînée de l'Eglise !..."  

Oui, Mr de Villiers, en cela, je partage pleinement votre sentiment : que la France se tourne à nouveau vers les Valeurs de Ses Ancêtres, et que parmi toutes celles dont elle a vécu, qu'elle choisisse les plus belles, et en fasse à nouveau  

son Pain Quotidien...   

Avec mes plus cordiales et sincères salutations,   
M.-M. E. Jones   

Que veut dire « être de droite » ?  (Les Observateurs)
http://lesobservateurs.ch/2015/10/17/que-veut-dire-etre-de-droite/    

COMMENTAIRE.       

La Gauche n'a plus de gauche que le nom ! La Droite est catapultée dans la lutte pour la défense des droits élémentaires de l'homme : liberté, dignité, avec tout ce que cela comporte, droit à sa culture, tel que la Gauche le préconisait, en Suisse, pour les immigrés dans les années 70-80, lorsque le statut de réfugié était encore entendu comme potentiellement temporaire  -  du moins sur le plan légal, théorique...  Autrefois, la gauche veillait au grain, et obtenait de l'Etat qu'il assume, ou en tous cas qu'il subventionne des cours pour immigrés dans leurs langues et relatifs à leurs cultures  -  tout en se moquant, gentiment encore mais ouvertement, de la nôtre, qui était largement considérée comme désuète, nulle, un peu  "bê-bête", et qu'il n'était pas de bon ton, à Genève, dans les années 70, d'apprécier et encore moins d'aimer. Telle était la situation, dans notre canton, pour un jeune de 15 à 20 ans de ma génération. Aujourd'hui, non seulement la moquerie est devenue plus acerbe, mais l'école s'y est jointe aussi, et a consciencieusement effacé une grande part de la mémoire ancestrale culturelle et historique de notre pays, pour les générations futures, sous prétexte que  "nous ne sommes plus seuls chez nous". La cohabitation n'est pas désagréable, mais le traitement est inéquitable. Pour le moins...   
Cette question a atteint nos mentalités en profondeur, et pour moi, qui suis née à la fin des années 50, il était déjà hors de question, à l'adolescence, d'aimer ce qui représentait les racines de mon pays, et qui en faisait la spécificité  -  à part le fromage et le chocolat, et encore...  jusqu'au jour où, vers l'âge de 17 ou 18 ans, j'ai réalisé qu'il y avait en fait un gouffre béant entre ce que je croyais devoir afficher et ce que je ressentais réellement. Assez  courageusement, j'ai résolu un jour d'oser affirmer timidement que j'aimais bien le cor des Alpes et le  yoddle : c'est vrai, ces voix puissantes vibrent et me font vibrer avec une grande émotion ; l'accordéon peut prendre des accents tout-à-fait émouvants, et la mélodie n'est pas en reste : elle vous entraîne parfois sans que vous le vouliez à dodeliner de la tête ou à tapoter allègrement du pied ou des doigts sur la table. Bref, tout ce qui n'est pas permis dans un environnement ou  suisse  rimait déjà presque avec  cuistre, et où le  savoir-vivre et  bien-pensisme jeune-gauchiste était déjà tourné résolument vers l'extérieur de notre si petit et négligeable pays.  
Lorsque j'osai déclarer mes affinités culturelles avec le lieu qui m'avait vue naître, j'essuyai de gentilles rigolades, des oeillades amusées et de franches plaisanteries en les termes d'un explicite désaccord, qui n'avait d'égal que l'étonnement aussi sincère que profond de mes camarades :   "Non, sans blague !!! T'aimes le folklore suisse ???!!! "  
Ils étaient médusés : je crois qu'ils se demandaient si je plaisantais ;  mais ils le savaient déjà : en plus, j'osais aimer l'allemand...!...      
Il ne fut pas long avant que j'en sois amenée à prendre une définitive résolution sur une question que je m'étais volontairement laissée ouverte, en raison des orientations franchement affichées des mes  meilleures amies d'école   -  le  monde, pour un ado  :  elles-mêmes fréquentaient assidument les  "grands de l'école", qui étaient déjà en troisième puis en quatrième, et dont nul, dans tout le collège, ne pouvait décemment ignorer les convictions politiques. Je les fréquentais aussi pour être avec elles, et tout le monde,  y compris moi, se demandait quelles pouvaient bien être mes affections politiques, tellement le sujet m'était pénible et fastidieux.  
Pour avoir quelques idéaux communs, des aspirations de paix et de justice pour tous les hommes  -  mais, reconnaissons-le, celles-ci sont communes à  peu près à tous les adolescents, très prônes à l'idéalisme  -   je me demandais quels sacrifices  je devrais faire, quelles concessions sur ma personnalité, pour me voir accorder le  "privilège"  d'être appelée par le nom du groupe, tamponnée de son sceau...    
Eh bien quelques jours après ma courageuse confession  -  est-ce qu'on dit  "coming out", pour ça aussi??  -   j'eus enfin ma réponse, et je reçus ma décision, plutôt que je ne la pris :   
Tandis que nous rentrions ensemble de l'école, ma très chère copine et meilleure amie écoutait de la musique avec son walkman  (l'ancêtre de l'ipod d'aujourd'hui), les écouteurs aux oreilles, et elle souriait, chantonnait, se trémoussait et dansait littéralement dans la rue au son d'une jolie musique qu'elle semblait apprécier immensément.    
"Ca a l'ai de te plaire", lui dis-je intéressée.       
"C'est du folklore. C'est magnifique, génial! J'adore..."    -   "Tu veux écouter ?"  Sur ce, elle me tendit les écouteurs, et j'eus la plus jolie surprise de notre relation d'amitié :  "Toi aussi, tu aimes le yoddle et le folkore suisse ???", demandai-je dans un grand étonnement.  "Je ne m'y attendais pas. Pourquoi ne me l'as-tu pas dit ?"  
Elle reprit en hâte les écouteurs :  "C'est pas du yoddle !!!  C'est de la musique des Balkans ! Ca n'a rien à voir..."  Elle se remit les écouteurs sur la tête.  
Si elle ne me l'avait pas dit, je n'aurais jamais su qu'il y a, dans les blakans, une musique traditonnelle qui ressemble aussi parfaitement et étrangement à notre musique suisse.   
Nous avons passé le reste du chemin à disputer de la pertinence de ma confusion :  elle soutenait que ces musiques étaient totalement différentes ; je soutenais que je les avais sincèrement confondues, parce qu'elles se ressemblent étrangement, et qu'elles ont d'ailleurs, peut-être, des racines communes, qui sait ?   
Quoi qu'il en soit, j'ai compris là que ce qui porte le nom de mon pays est insupportable, mais qu'il suffit de donner à la recette un autre label, pour qu'elle devienne un mets de choix. Cela n'a rien à voir avec la moindre réalité ou des critères objectifs :  c'est totalement une question de positionnement arbitraire et volontaire pour ou contre les valeurs, en l'occurrence culturelles, de notre pays.   
Idem pour les valeurs morales et spirituelles de nos ancêtres : cette mentalité est la nôtre et s'est imposée jusqu'à aujourd'hui, au point que nous ne nous rendons même plus compte de son absurdité et de sa fondamentale incohérence !...   
Que D.ieu nous aide !   
Cordiales salutations, 


M.-.M. E. Jones     
Les religions sont-elles la violence ?      
http://lesobservateurs.ch/2015/11/20/religions-violence/       

Commentaire.
1ère partie. 
Merci pour cet article.    
J'ignorais que les vierges dont croient être récompensés ceux qui commettent les attentats-suicides étaient au nombre de 72. Ce symbolisme est loin d'être anodin, bien au contraire.       
Les Juifs reconnaissent, en-dehors d'eux-mêmes, 70 ou 72 nations, tout comme il existe, pour ce que j'en sais, 72 Anges Gardiens qui, outre de s'occuper de chaque individu personnellement, sont également assignés, chacun d'eux, aux nations géographiques (ou en tous cas à 72 régions de la terre).      
(A qui de droit :  les Juifs étant alors la 71e Nation (ou la demi-tribu de Manassé, le fils aîné de Joseph, le Patriarche) :  QUI  alors, serait la  72e ???  Ne s'agirait-il pas de la demi-tribu d'EPHRAIM, à laquelle, en réalité   -  savoir occulté -   appartient le Christ, et qui a reçu des mains de Jacob sur son lit de mort, le droit d'aînesse en retour, qui lui avait été ravi en Esaü  (droit de lignée cosmique)  ?? (Ephraïm et Manassé étaient tous deux les fils de la femme égyptienne de Joseph, une princesse, fille de Pharaon, comme l'était Agar, la mère des Musulmans d'aujourd'hui. Ils ont tous deux été   adoptés    par Jacob.)        

72 vierges  (ou Nations?)  :  On commence alors à entrevoir la déviation qu'a subi cet élément d'écriture quant à la récompense qui attend celui qui aura  "plu à D.ieu", ce que l'Islamisme violent comprend à tort comme étant possible par des actes de violence.        

Dans le marasme des incompréhensions de nos propres religions, beaucoup des merveilles de la Torah et de la compréhension juive des Ecritures nous sont occultées, tant pour les Chrétiens que pour les Musulmans.        

Cette croyance de la récompense du combattant auto-sacrifié est inconcevable selon l'interprétation qu'en font les djihadistes : elle est déroutante, sinon révoltante sous la forme qu'en donnent ces Islamistes violents et en l'état ordinaire de notre compréhension.            

Cependant, à mon humble avis, elle ne sort pas de nulle part pour autant : destinée, par cette compréhension de l'Islam, au serviteur du Juste méritant qui a donné jusqu'à sa vie pour ce qu'il considère  -  même si à tort  -  comme étant la cause divine,  elle (cette croyance) est en fait à mettre en lien avec la parabole chrétienne des vierges, qui, ayant préparé et huilé leurs lampes,  peuvent entrer aux Noces de l'Agneau  (Le Juste), Lequel alors est récompense pour elles et elles pour Lui, puisque, selon la théologie chrétienne, Il est le Seul qui puisse plaire à Dieu  -  et ce, dans un sacrifice VOLONTAIRE  et non forcé, de  SOI,  et non des autres.                 

A mon sens, sachant maintenant que les vierges promises sont au nombre de 72, je pense que cette croyance est à mettre en lien direct avec les Vierges de la Parabole biblique, dont on ne mentionne pas le nombre dans la Bible, mais qui est d'ores et déjà compris comme tel  (c-à-d. 72) à travers la Sagesse Judaïque, dont le Christianisme est issu. Par conséquent, dans cette orientation extrême de la pensée musulmane, les djihadistes se mettraient alors en analogie avec le Juste qu'ils attendent, et se considèrent alors, ayant offert le sacrifice suprême de leur vie, comme digne et méritants de cette récompense. (J'essaie ici de comprendre...)           

Or, ces Vierges doivent faire briller leurs lampes, et seules celles qui ont suffisamment d'huile , soit Esprit Saint, Amour, énergies de Paix, pourront prendre part à la récompense espérée. Leurs contraires s'opposent  ipso facto à l'avènement de cette récompense et à son épanouissement. C'est dans cette divergence, bien évidemment, des  MOYENS  DE  PLAIRE  A  DIEU,  que se situent les écueils de la pensée et de la croyance qui oppose les Musulmans violents et les Chrétiens, voire les pacifistes en général.        

Le  "Paradis"  ne peut être  appréhendé  que par ce qui lui ressemble, et on ne construit pas le bonheur avec l'horreur.      
Sur cette question, nous sommes en pleine compréhension karmique  :  une inéluctabilité karmique que ne maîtrise aucun homme, et qui appartient à D.ieu seul...          

Si vierges il y a dans la récompense de celui qui tue, alors ce ne peuvent être que celles qui n'ont pas d'huile dans leur lampe, et dont ne brille pas la lumière divine  -  Huile = Paix, Puissance d'Amour  ;   il faut noter cela : elles sont toutes vierges (réservées à Dieu), mais elles n'ont pas toutes Son Esprit, Sa Lumière, Sa Puissance. Celles qui l'ont entrent, et celles qui, n'étant pas prêtes au bon moment, ont dû encore s'y préparer,  sont privées d'accès lorsqu'elles demandent à y entrer...  Il est trop tard.         

Karma = Purgatoire : cela se situe dans nos vies bien réelles. Ce n'est pas une véléité divine arbitraire : c'est une nécessité cosmique pour conserver le  SALAM  dans l'univers, la Paix dans nos vies : mais il ne nous appartient pas, à nous humains, d'en maîtriser la logistique subtile et complexe que D.IEU  se réserve pour Lui-Même, car ce faissant, nous rajoutons karma sur karma.         

Tant que nous commettons ou acceptons de perpétrer l'iniquité   -   toutes les iniquités, alors les karmas s'inscrivent continuellement et repoussent l'échéance du Bien que nous attendons tous.      

L'arme du Chrétien n'est pas le fusil d'assaut, mais la Parole (Divine), le Pardon et, surtout, la  CONFESSION  : la Parole, on ne la connaît pas toujours bien, et par nos ignorances, on peut la déformer ; le Pardon soit vient d'un autre, soit s'adresse à un autre que nous, et de ce fait, ne nous appartient pas en propre. Il est à cause de D.ieu, est dû à Lui, et non à l'homme   -  celui qu'il donne et celui qu'il reçoit, est  une  obligation, et non une gentillesse qu'on lui fait à bien plaire... La  CONFESSION  est le seul acte que nous accomplissons gratuitement, par nous-mêmes et pour nous-mêmes, même s'il n'a été rendu efficace que par l'intervention du seul Autre qui est aussi entièrement nous-mêmes... La Confession procède du Libre-Arbitre.          

Les Juifs le savent, et pratiquent la confession parlée avant toute réception du Pardon.     
De même, le Pardon n'est absolument effectif qu'à parti du moment où il est  parlé, prononcé  :  et dès l'instant où il l'est, le péché prononcé pardonné se trouve immédiatement, entièrement effacé du Livre du Jugement :   c'est-à-dire que non seulement la personne confessante en est délivrée, mais aussi toute l'humanité, tout l'Univers, et tous en profitent, directement ou indirectement. L'Univers est délivré d'un fardeau. Car la Loi du péché pardonné est aussi généreuse que la Loi du Karma est inéluctable et implacable...                             

Une opposition à la violence par la confession de ses propres péchés est une victoire inviolable,  indélébile sur le Mal. 
Le rôle du prêtre n'est pas de recevoir la Confession, mais de prodiguer le Pardon.         
A l'occasion de ce commentaire, je lance un nouvel appel au Pape, notre Saint-Père François, pour qu'il ordonne à ses prêtres de pardonner  TOUS LEURS PECHES  A  TOUS  CEUX QUI  EN FERONT  UNE CONFESSION PARLEE  -  AUX  NON-CATHOLIQUES  comme aux Catholiques, sans distinction préalable d'appartenance à l'Eglise ou non.  
Puisse-t-il entendre enfin cet appel, réitéré plusieurs fois, directement et indirectement adressé à Lui-même personnellement, par voie d'Eglise et par internet...

Parce que la violence revêt un habit de  Religion   -  ET NON LE CONTRAIRE  -    la solution à cette violence ne saura être  QUE  RELIGIEUSE.  Au lieu de persister à bannir et à villipender les Religions et  l'Amour de Dieu et de l'homme,  tournons-nous vers elles et embrassons-les dans ce qu'il y a de meilleur en elles et de plus pertinent : pour nos vies personnelles, pour toutes les Nations, pour l'humanité  -  dans son sens le plus large de  Création .                    
Parce que la violence se répond de religion, la Paix ne pourra pas se faire sans la Religion.   
Parce que les violents se justifient par la Religion, même incomprise ou douteusement interprétée, seule la Religion pourra parler pour elle-même et atteindre les coeurs et les intelligences des violents : elle seule les convaincra de ce qu'il les faut convaincre, car elle parle avec eux le même langage, et se tient sur le même plan. Elle leur offre une chance de s'y reconnaître...   
Avec les meilleurs arguments du monde, sans une base commune du dialogue,  l'échange n'est qu'un dialogue de sourds : si la base commune n'est pas celle des intelligences et des coeurs, elle sera par nécessité celle des armes, des scènes d'horreur et des souffrances   -   toutes aussi abjectes et inutiles les unes que les autres...   
Si l'occident ne se regarde pas en face, dans un miroir véridique, ne revient pas de ses blasphèmes et de son athéisme forcené, qui porte aux nues l'abject et l'immoralité, et qui l'exalte au rang de vertus  -  si l'occident ne s'engage pas dans une voie de repentance et dans un chemin de redressement moral et spirituel, alors il devra compter avec l'intervention de ceux qui, indépendamment de l'iniquité de leurs propres dérives et de leurs méthodes, se sont érigés en juges de ses péchés et en exécuteurs implacables de leurs propres desseins, qu'ils méprennent pour ceux de Dieu.  
On peut toujours leur opposer que ce n'est pas moral, mais ils nous voient, nous, en êtres immoraux et blasphémateurs  -  et ils n'ont pas tort en cela : mais ils ont tort en la réponse qu'ils font à ce constat véridique : la violence, l'erradication du péché par l'erradication de l'humanité pécheresse, l'élimination de l'homme pécheur, à qui, avec la vie, on enlève l'opportunité de se repentir... C'est pour cela, que D.ieu a dit : Tu ne tueras pas!  parce qu'une fois mort dans son corps physique, l'homme ne peut plus progesser et se repentir, pour faire grandir et avancer  et  son âme, et l'humanité...          
Au bras de fer de l'orgueil, il n'y a que Satan qui gagne...     

Alors, revenons à Dieu  -  au vrai Dieu Bon et Juste, qui a donné la vie à l'homme, parce que la vie de l'homme, c'est l'Oeuvre de Dieu, et la Terre est Son Royaume.           

C'est pourquoi une civilsation qui renie Dieu ne saura jamais trouver ni créer un terrain d'entente avec ceux qui, fourvoyés dans leurs conclusions, croient qu'au Nom de Dieu, ils doivent tuer : elle en est tout simplement incapable ; elle est impuissante ; et si par manigances, elle parvient à faire cesser l'apparence du Mal qui la ronge ; à faire taire le Miroir qui l'avertit qu'elle se fourvoie, alors ce ne peut être qu'au prix de la Liberté des personnes, des individus qui la composent, et qui, lui étant redevables de leurs corps physiques, se voient contraints de lui livrer aussi leurs âmes...       

Alors, commençons par la Confession, et nettoyons nos propres péchés, et ceux des autres, comme s'ils étaient les nôtres. Car si Dieu est  UN en tout ce qui existe, alors je suis partie de Lui, et celui qui m'agresse aussi.  Je suis donc capable, ou je serai, ou j'ai été    -  comme Dieu est hors du temps  -    capable de tuer, en plus de commettre toutes les iniquités que je parviens à discerner en lui. Si Dieu est  UN, alors l'autre en face, c'est moi aussi, sinon Dieu n'est plus  UN,  si en Lui, nous ne sommes pas les mêmes : celui qui m'agresse me révèle ce dont je suis capable, et je peux alors, frémissant d'horreur et contrit, la conscience éveillée et lourde du poids du repentir, me tourner vers le prêtre qui ôtera le fardeau pour lequel le prix a d'ores et déjà été avancé, et appliquera sa quittance à mon âme malade : toute réparation possible devra être appliquée, seulement parfois, cette   REPARATION  n'est possible qu'au niveau cosmique, et non humain : d'où les Prières de l'Eglise, que tant d'âmes  -  même catholiques  -  ne comprennent pas, ou plus, et décrient sans chercher à comprendre...   
Ce n'est pas pour autant que l'auteur du péché se verra offrir  "le paradis au rabais", et le but de Dieu étant l'élévation des âmes et des consciences, il faudra malgré tout que sa conscience s'ouvre à la souffrance de l'autre et progresse vers le repentir ; mais c'est cette prise de conscience, justement, qui, par le Pardon de son péché, lui sera offerte et facilitée, voire seulement rendue possible, l'effort du pécheur demeurant en ce qu'il faut alors qu'il l'accepte et la parcourt en l'amenant à sa plénitude.   
Mais quand on a perdu le sens de Dieu, et rejeté ce qu'Il a de plus sacré : le lien intime avec Lui et avec autrui, peut-on espérer, alors, comprendre ce qu'est la Vie, et la Valeur qu'elle a pour Lui ?  Et si on ne le comprend pas pour soi-même, comment alors peut-on espérer l'inculquer à autrui...?!              
C'est pourquoi, si l'Occident ne se remet pas en question, et ne regarde pas en face son iniquité et l'iniquité de ses voies, alors il devra faire face aux démons qu'il a engendrés, et à ceux que, évoluant dans les mêmes bas-fonds d'iniquité, il appelle sur lui-même par la Loi des  "niveaux communicants" , qui veut que les êtres et les choses qui vibrent aux mêmes fréquences, sont reliées par leurs consciences dans les événements et les expériences de leurs vies. Dans le détail, la Justice de Dieu, qui est insondable, et l'implacabilité de sa pertinence, que nous peinons bien souvent à percevoir, surtout parce qu'elle s'étend au-delà de nos vies individuelles et à travers des expériences karmiques multiples  -  ces deux exigences insoutenables de la vie religieuse, lorsqu'un malheur ou un fait négatif se présente, nous appellent à exercer systématiquement et de notre plein gré, notre pouvoir d'introspection, afin de découvrir ce qui, dans notre intérieur ou dans nos actes, a pu tirer nos énergies vers le bas, et nous causer d'être reliés à d'autres éléments de qualité inférieure.   
Ce peut être une pensée, une parole, une action ou une abstention  -  tout élément négatif émané de nous ou venant de l'extérieur, mais que nous avons accueilli et accepté pour nous-mêmes.  Il s'agit aussi d'être vigilant par rapport à cela.   
Dans tous les cas de figure, pour la réparation cosmique   -   qui n'est pas toujours identique à la réparation de notre réalité consciente, cependant   -    la Confession, en nettoyant le péché et en contribuant à l'effacement de sa cause, rétablit l'ordre perturbé et restaure aussi pleinement que notre niveau évolutionnel le permet, les vibrations élevées que nous avions perdues par la chute dans le péché, quel qu'il soit.   
C'est pourquoi la parole du prêtre, qui n'est alors pas celle de l'homme, mais celle du Christ Lui-même parce qu'Il l'a investi de cette fonction ;  lorsqu'il offre le Pardon en Son Nom, cette parole  est véritablement salvatrice et efface le péché dans le grand livre universel du Jugement de l'Humanité  -   ce qui allège le karma de toutes les vies touchées par cette grâce, et donc de l'humanité entière.          
Il est donc de la plus haute importance, quand beaucoup de Mal se déchaîne, que ceux qui veulent le Bien lui opposent ce que la Lumière est à l'obscurité :  LE PARDON CHEREMENT PAYE DU CHRIST SUR LA CROIX, POUR QUE SOIT EFFACE, POUR L'HUMANITE ENTIERE, LE MAL  ET  LE MALHEUR QUE LE MAL A APPORTE.   
DIEU  décide ensuite selon Sa sublime Sagesse, ce que chacun doit vivre comme expériences, pour que les âmes atteignent le seuil d'élévation et de purification qui leur permette d'être enfin reliées à Lui et  "épousées", comme l'Ecriture nous le promet, dans le Pureté et le Bonheur auxquels toute l'humanité aspire, quelle que soit sa manière d'exprimer ce désir de Divin.   
RELIGION  :  RELIER  les Hommes à Dieu, et les relier entre eux...       
Si les hommes d'Occident n'apportent pas une réponse  religieuse  au défi  religieux  qui s'offre à eux, ils ne pourront certainement pas en sortir vainqueurs : soit spirituellement, pour avoir renié et abandonné Dieu et la Sagesse dont ils auraient besoin aujourd'hui pour les éclairer dans ce combat spirituel ; soit matériellement, parce que sur ce plan, cet ennemi est littéralement incontrôlable :  ils n'ont donc pas les moyens de la victoire.   La seule alternative envisageable est celle de l'Anti-Christ, qui, lui, s'en donne les moyens  :  toutefois, elle leur coûtera  TOUTES  LEURS LIBERTES  et les asservira dans les moindres détails de leur vies matérielle, psychologique et spirituelle.  Cependant, c'est le choix qui s'offre à eux  :  si les Occidentaux persistent à refuser et à défier Dieu, soit, alors, ils tomberont sous les coups de l'ennemi qui les défie ; soit ils devront se vendre, vendre toute leurs libertés, à un  "protecteur"  qui en a les moyens et les mettra en oeuvre au détriment de leur Libre-Arbitre...     
Cependant, les uns affirment cela inéluctable, car écrit voici maintenant  2000 ans.  Les autres attendent leur Mashiach, qui les sauvera de ces expériences tragiques...   Qui faut-il croire ?  
(Voir l'émission d'Arte : “Ce qu'Einstein ne savait pas”) Si les scientifiques disent vrai, et si chacun de nous se trouve dans 5 dimensions, mais notre conscience n'en perçoit qu'une seule  à la fois , alors il existe pour chacun, selon les choix qu'il posera d'entendre ou d'ignorer, un lieu approprié où le Bien mérité est rétribué, et le Mal nécessaire toléré, pour l'édification et la purification des consciences de chacun...   
Que Dieu nous aide !...     

M.-M.E.J.      

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