vendredi 17 novembre 2017

Un  Monsieur G. A. Commente, sur un site du Matin  : « Que  les frères Ramadan aient pu être enseignants dans différents collèges et influencer ainsi des adolescents reste pour moi parfaitement sidérant. »


La démocratie vous sidère donc ?

Ce n'est qu'une fois preuve faite d'actes blâmables qu'on peut exclure quelqu'un d'un droit citoyen ou d'une liberté...

La "véracité" des actes allégués semble ne faire aucun doute A PRIORI pour la plupart des gens qui s'expriment à ce sujet : mais T. R. doit demeurer pour nous INNOCENT, tant que la Justice n'a pas tranché et ne l'a pas déclaré COUPABLE. Attention à l'arbitraire, qui nous guette tous, même si nous le critiquons chez les autres ; cela n'a absolument RIEN A VOIR avec sa religion, ni la nôtre, ni le fait qu'on n'en aie pas : il est souvent plus difficile de se regarder soi-même dans un miroir que de critiquer autrui à tout-va. Les réseaux sociaux sont le summum de l'absolutisme sans examen dans notre société d'aujourd'hui.

S'il a fricotté avec des trop jeunes, c'est DETOURNEMENT DE MINEURS, et non pas viol nécessairement, qui est un autre chef d'accusation. S'il a usé de violence, alors c'est un acte répréhensible en soi, même avec consentement à l'acte sexuel, et il est possible qu'un tiers qui en a connaissance puisse même en faire la dénonciation à la place de la victime, et qu'il soit poursuivi d'office - à vérifier.

Cependant, si on veut AUJOURD'HUI, plus de 20 ans plus tard, faire reconnaître un tel tort et cette situation comme vraie, il faudra au moins appeler un chat un chat, et cesser de confondre en une toutes les notions qu'elle contient en imputant TOUS LES TORTS au même :

  • un homme mûr qui entretient une relation sexuelle (même de courte durée) avec une mineure, c'est grave : cependant, il eût fallu que les jeunes filles se manifestent AVANT que ne tombe la prescription ;
  • s'il s'est montré violent au cours de cette relation, cela la rend encore plus grave, mais il est possible que seul ce délit soit retenu, si tant est que le délai de prescription le permette - une telle violence tombe peut-être sous le coup d'une prescription plus tardive, à voir ; en tous les cas, il fallait une plainte ou une dénonciation claire  et  EFFECTUEE  A  TEMPS  POUR  ETRE  PROUVEE,  pour que les autorités de l'école, qui semblent avoir eu vent de la situation, puissent agir, et les jeune fille n'ont jamais entrepris ces démarches ;
  • les demoiselles doivent être claires sur le type de relation sexuelle qu'elle ont (auraient) eu avec Monsieur Ramadan : était-ce une relation consentie ou amorcée qui tourne mal pour elles et s'avère moins idyllique et romantique qu'elles ne l'auraient imaginé d'abord, comme le relate explicitement Henda AYARI ? ou un viol avec violence, sans aucun consentement ni amorce de consentement de leur part (même implicite) ?

Si les jeunes filles ne pouvaient pas déposer plainte elles-mêmes, du fait qu'elles étaient mineures ou parce qu'elles étaient éventuellement « trop choquées », alors c'était aux parents de le faire. On peut imaginer qu'elles leur en auraient parlé, s'il s'était agi d'une telle situation, mais s'ils ne l'ont pas sue directement de leurs filles, c'est peut-être qu'elles n'ont pas été VIOLENTEES dans un contexte entièrement contraignant. En ce cas, puisqu'il a eu vent de la situation, il revenait au directeur de l'école d'avertir les parents que leurs filles avaient subi de graves sévices, si cela était, et que l'école allait dénoncer ces cas au Ministère Public. Or, le directeur ne l'a pas fait, mais, selon le journal, se serait contenté de donner un avertissement au fauteur, qui aurait enfreint les règlements du DIP interdisant les relations intimes entre les professeurs et les élèves, majeurs ou non ; le DIP , qui aurait pu ouvrir une enquête administrative, ne l'a pas fait non plus.     

A noter de surcroît  que le supposé  fauteur  nie  que de telles relations aient eu lieu, et l'a nié également  20 ans plus tôt. Il est en cela entièrement  soutenu  par le silence juridique  des personnes qui se disent aujourd'hui ses victimes. Elles devaient avoir leur raison pour ne pas vouloir faire de vagues alors qu'elles auraient pu facilement, voici 20 ans, parvenir au but qu'elles disent se fixer aujourd'hui sans grande chance de véritable succès si la Justice reste intègre.  

Pourquoi ce silence ?  Ma question est purement rhétorique, et n'appelle même pas à une réponse de leur part, car cela leur appartient en propre, et non seulement ne me regarde pas, mais très franchement, ne m'intéresse pas non plus en soi. Il est aberrant aujourd'hui de s'imaginer pouvoir donner plus de crédit à la parole des unes sur celle de l'autre, alors qu'aucun des faits allégués d'un côté  et  niés de l'autre ne peuvent être décemment prouvés  :   ou alors, il ne faut pas être criblé de diplômes en droit pour réaliser très clairement le danger extrême  auquel nous nous frottons, de voir un arbitraire digne des âges les plus sombres se profiler dans nos moeurs   -  déjà suffisamment dépravées sans cela de plus, ai-je envie d'ajouter...   

De plus, une réalité inquiétante se profile dans cette éventualité  :  un tel cas ferait probablement  JURISPRUDENCE,  ce qui signifie, en simple, que si des petits malins suffisamment acharnés et doués pour le bagoût parvenaient à convaincre un ou plusieurs juges que l'accusé  est  coupable et qu' il convient de le condamner pour ces faits improuvables, alors un tel verdict ferait office de loi pour toute occurrence ultérieure similaire à ce cas. C'est-à-dire que des faits allégués surgis de nulle part ou des abîmes des temps passés, même improuvables en l'état, pourraient  faire condamner  tout un chacun sur simple référence à ce précédent juridique ainsi créé. C'est grave  et  effrayant !              

Bonjour la Justice !  Accrochez-vous à vos optimismes, Messieurs-Dames, car si cela devait être un jour,  je vous promets que ce leste  tribunal  ne s'arrêterait pas à de  "vilains-religieux-qui-se-permettraient-d'être-aussi-vils-que-nous-qui-en-avons-bien-le-droit !...  -   et ceux qui envoient aujourd'hui gaillardement à la guillotine  la réputation et la carrière, voire la vie entière d'un homme qui pour une raison leur appartenant et dont ils ont la totale liberté, ne leur revient pas   -   eh bien je dois malheureusement vous mettre en garde très sérieusement que sous peu, ce serait  VOUS, Mesdames et Messieurs, plus  " justes-dans-vos-dérives-parce-que-VOUS-N'ETES-PAS-RELIGIEUX "  -  ce serait vous, malgré tout, qui goûteriez finalement au plat que vous cuisinez, et qui sur le moindre prétexte que tout un chacun aurait le loisir de trouver, un sort tout pareil vous serait réservé  avec les mêmes chances de succès que vous seront accordées, aujourd'hui, en tant que plaignants.  A voir, si c'est là l'avenir que vous désirez pour vous vous-mêmes et vos enfants, vos proches, vos amis  -  en un mot, pour notre Société...

Une enquête administrative, d'ailleurs (seule mesure qu'encourrait  T. R.), se serait borné à cet aspect de non-respect des règlements, et n'aurait pas été plus loin  -  à  moins  que dans son cours n'y soit découverte  une chose plus grave, évidemment  :  cela indique que la faute n'est pas  PENALE, donc pas  "criminelle", comme le serait un viol, qui pourrait envoyer quelqu'un en prison ; dans ce cas,  T. R.  risquait de perdre son emploi, et éventuellement de payer une amende. Je pense personnellement  (à vérifier, si vous voulez entrer dans le détail), que même une interdiction d'enseigner  devrait être liée à des faits graves de nature  PENALE, ce qui en l'état ne me semble pas du tout être le registre dans lequel se trouve légalement  Mr  Ramadan quant à toutes ces accusations.        

Les récits qui accusent  AUJOURD'HUI  T. R.  et semblent le projeter dans ce registre  - au moins pour en examiner la nature -  auraient peut-être changé cela  S'ILS  AVAIENT ETE  RENDUS  AU  MOMENT DES FAITS ALLEGUES, cependant toutes ces jeunes filles et ces dames en ont décidé autrement, et ont gardé soit complètement, soit officiellement  SECRETE  leur relation avec la personne qu'elles accusent  maintenant. Or, comme je l'ai dit précédemment,  ON NE PEUT PAS, AUJOURD'HUI, FABRIQUER DE TELS  ELEMENTS  pour couvrir le  besoin qu'on ressent  de les utiliser contre lui. Pouvez-vous imaginer ce que de tels procédés signifient, si notre justice les avalise et entre en matière sur ceux-ci ?  Ce serait littéralement  ABERRANT ! De tels méthodes juridiques seraient  vraiment  EFFRAYANTES  pour tous et pour chacun de nous, si de telles pratiques étaient entérinées, et si nous les soutenions... Et ne croyons pas, dans ce cas, que la mauvaise fortune en serait réservée à autrui :  ce serait  littéralement  un retour  aux pratiques de l'Inquisition, qui se jouerait alors dans nos sociétés.  Espérons mieux pour autrui et  pour  nous-mêmes !... 

De plus, le journal laisse entendre qu'il s'agissait aussi, dans le cas de ces jeunes filles, d'une relation sur la durée : il s'agirait donc d'une relation entre parties CONSENTANTES, même s'il semble évident que le caractère nauséabond d'une telle entreprise devrait être ressenti par tous et par chacun.

Les ex-élèves affirment avoir subi une « sorte » d'emprise ou de contrainte, avoir été entraînées, ne pas avoir été conscientes de ce que cela signifiait...

A l'âge qu'avaient ces jeunes filles, elles savaient et pouvaient comprendre qu'elles s'engageaient dans une relation à caractère ou à potentialité sexuels : ce qui autrefois - mais plus en 1990 - aurait pu prévenir qu'elles n'y tombent, c'est la simple Morale d'antan, qui existait depuis toujours et qu'on suivait parce que c'était comme ça pour que tout soit bien : mais deux ou trois décennies l'avaient déjà quasiment « lessivée », «éradiquée» dès le tournant des années 80 déjà.

Dans un cas comme celui-ci, entre 15 et 18 ans, des gamines sont assez grandes pour savoir qu'elles s'engagent dans une situation scabreuse, qu'elles devraient éviter, mais elles n'ont pas assez de jugeotte pour en peser les conséquences  : elles sont donc plus vulnérables à l'appel de leurs propres instincts... Et à cet âge, quand on veut à tout prix jouir d'une « liberté » qu'on estime nous être due, on est bien moins enclin à en jauger les risques... Sans oublier que le fait devait être bien connu, parmi ses élèves, que Tariq Ramadan était un homme MARIÉ !... Un « pas-touche » qui aurait pu TOUT EVITER...

Ce que je veux exprimer ici, qui ne manquera pas d'outrer les tenants de l'accusation absolue, c'est que la vérité - car en tout Vérité il y a - est très probablement beaucoup plus subtile et nuancée  que ne peuvent le faire valoir les réseaux sociaux avec leur pléthore d'accusations tous azimuts qui ne s'embarassent guère de réflexion pesée et de recul... Idem d'un bon nombre de journaux...

En conclusion, nous sommes donc extrêmement mal placés pour décider de tout cela, et n'en avons, à vrai dire, aucun moyen concret...

Encore une fois, les personnes qui se disent lésées par T. Ramadan n'ont à aucun moment, depuis 20 ans, pris les mesures indispensables à la poursuite de tels actes : apparemment, ils sont aujourd'hui prescrits ; or, si tel est le cas, alors cela semble indiquer que, même si les faits sont vrais, et s'il y a eu abus de la part du personnage, cette faute n'affranchit en tous cas pas d'office les personnes qui se réclament comme ses victimes , d'une moralité qui, comme la sienne, laisserait tristement à désirer...

Assez de cette lessive nauséabonde : que la Justice fasse son office EQUITABLEMENT, et que cet étalage de bas instincts se tarisse comme il s'est répandu, et cesse de nous bombarder de ses principes tordus et exécrables !...

Et nous, nous pourrons penser aux belles choses de la Vie, aux oiseaux, aux fleurs, aux animaux si beaux, qui ne pèchent pas, et nous prierons encore, et nous dirons MERCI pour le Salut du Christ, qui a donné Sa Vie et a souffert pour nous, pour nous extirper, avec Son Aide, de ces bas-fonds de l'Univers et de nos bêtes intérieures qui nous y attirent comme irrésistiblement : mais le Christ, Lui, les a vaincues sur Sa Croix, alors MERCI, MERCI, MERCI, car je sais que dans toute l'humanité, en-dessous de cette horrible croûte, au fond de moi, au fond de lui et d'elles, de nous, se cache cette même Lumière qui brille là-haut, tout en-haut, et qui vient nous chercher pour nous faire briller avec elle.


Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées.

mercredi 1 novembre 2017

Henda Haya vs. Tariq Ramadan.
(une « fan » troublée par ces « révélations ») 


Chère Madame,

D'ordinaire  très peu encline à ce genre de débats, je me suis sentie appelée moi-aussi à oser un petit commentaire à ce sujet. Non que je trouve intéressant de plonger dans la vie privée des gens et d'en examiner les dessous morbides, ni que j'aie l'intention de prendre parti pour ou contre l'un ou l'autre des protagonistes de cette malheureuse histoire. Non, mais parce que je désire vivement lancer un appel sérieux à une très grande prudence, de la part de nos contemporains, envers les pratiques des réseaux sociaux, qui encouragent tous azimuts leurs adhérents à juger des personnes et des situations sur lesquelles, comme c'est le cas présentement, ils ne disposent d' AUCUNE INDICATION CONCRETE ET REELLE qui soit suffisante pour porter AVEC CERTITUDE un jugement intègre et informé.

Des vies peuvent être blessées ou entièrement détruites à partir de tels jugements publics, indépendamment de la légitimité ou non du combat de l'attaquant : qu'ils aboutissent ou se tarissent sans avoir atteint le but escompté, néanmoins ils peuvent détruire entièrement ou ternir gravement et avec des effets irrémédiables, les vies qui en sont touchées. De telles méthodes et de telles ambiances sociales ne sont pas sans évoquer les temps arbitraires de l'Inquisition, où sur simple accusation, sans preuves nécessaire, on pouvait envoyer n'importe qui au bûcher. Avec les réseaux sociaux, nous replongeons résolument dans cette ambiance-là, et notre Société d'aujourd'hui s'adonne plus que jamais à ces pratiques arbitraires : seulement, dans notre cas aujourd'hui des réseaux sociaux, le tribunal, c'est LE PUBLIC.

Je ne prends parti ni pour l'un, ni pour l'autre : certes, T. Ramadan n'est peut-être pas l'homme à la moralité reluisante qu'il a affiché jusqu'ici, et la jeune femme n'est pas forcément une ignoble menteuse non plus. Lorsque le jugement humain et la Justice instituée, qui doit être scrupuleusement informée pour ne pas déraper, est contrainte de se déclarer incompétente, alors c'est là qu'il nous faut la remettre à Dieu, qui saura bien, Lui, en faire ce qu'il y a de meilleur pour tous. Il y a 5 ans, cette jeune femme a choisi, pour quelque raison qui lui appartient, de ne pas procéder à l'élaboration des PREUVES de l'expérience qu'elle dit avoir vécue : il ne sied pas, aujourd'hui, de les contrefaire ou d'en inventer de nouvelles.

Aujourd'hui, les témoignages et enregistrements se multiplient  - toujours sur les réseaux sociaux : mais comme vous le dites si bien, ils peuvent, eux, avoir été contrefaits très facilement, notre TECHNOLOGIE ORDINAIRE offrant cette possibilité à tout un chacun. Ces témoignages vocaux ne peuvent donc plus, en 2017, être considérés comme des moyens de preuves, car ils ne sont absolument PAS FIABLES.

Pa conséquent, lorsque la Justice des Hommes a atteint sa limite, il ne nous est pas laissé d'autre choix que celui de laisser à Dieu, TOUT-PUISSANT et OMNISCIENT, le Rôle de prononcer et d'exercer SA Justice, comme en ce cas. Ce n'est pas à l'homme, malgré le plus fort sentiment et le plus convaincu, de l'exercer à sa place, et pas même de la prononcer. Aussi, il est à nous, âmes bien pensantes et peut-être sincèrement déçues par une personne en qui nous avions une confiance sans tache, de remettre à la Providence et à la Justice Divine tout ce que nous pourrions être tentés de trancher, et de laisser à chacun, devant Dieu, l'image qu'il sait bien ne pas être falsifiable devant Lui, de sa propre intégrité.

Nul autre ne peut savoir le fin mot de cette affaire, que les protagonistes, qui d'ailleurs ne se comprennent peut-être pas encore très bien eux-mêmes. Mais de notre côté, vouloir à tout prix émettre un jugement devant cette situation, nous met tous - même si nous sommes sincères et convaincus - à la merci de commettre une très grave erreur, et pour les protagonistes de subir, soit l'un, soit l'autre, une terrible injustice.

Vous le relevez : de son côté, l'un ne rend aucune réaction au public - le DEVRAIT-IL ???! - et l'autre n'a pour toute indication que son TEMOIGNAGE et AUCUNE PREUVE CONCRETE. C'est certainement une situation difficile à accepter comme telle, mais que la jeune femme ne peut imputer qu'à son propre choix. D'ailleurs, après avoir été déçue, selon ses dires, que les choses auxquelles elle s'attendait étaient allées « trop vite », elle a continué avec son « agresseur » une relation qu'elle n'a pas pu casser de suite après les événements déclarés.

Il y a certainement là de quoi beaucoup réfléchir, mais je pense, personnellement, que c'est maintenant à ces deux personnes, exclusivement, de le faire. A moins que ne puissent être véritablement PROUVEES les menaces (intolérables) qui ont été proférées contre elle, cette personne n'a guère d'autre choix que de remettre, en toute équité, la résilience dont elle a besoin quant à cet événement, au Dieu qui Lui SAIT TOUT, VOIT TOUT, ENTEND TOUT, et JUGE TOUT :

Quant à vous, à nous, chère Madame, votre questionnement très sincère me touche. Eh bien, il nous serait profitable, pour éviter une autre déception de ce genre, que nous gardions constamment à l'esprit que dans ce monde perverti, nul n'est parfait, quelle que soit l'image séduisante que peuvent projeter les individus. Lorsque nous gardons le regard fixé sur DIEU, et non sur l'Homme, alors à travers toutes les déceptions et les tempêtes, nous pouvons continuer sans interruption notre propre Relation avec l'Être Divin, qui est ce à quoi Dieu nous appelle constamment dans notre propre démarche de retour vers Lui.

Tout de bon pour vous.

Vous pouvez consulter le commentaire soit sous l'une des videos de youtube, soit sur mon modeste blog, dont le nom est : SOUS MON HUMBLE LOUPE.

Avec mes très cordiales salutations,

MMEJones.



mardi 31 octobre 2017

Henda AYARI vs. Tariq Ramadan.


1ère partie.

Je  suis surprise qu'une femme musulmane tombe dans le panneau : ce qui nous  manque, à nous  toutes, quel que soit notre environnement  culturel, religieux ou non, c'est une saine conscience de la bonne vieille MORALE de nos grands-mères    -   qui en l'occurrence est également, pour une telle situation, un principe de comportement totalement préconisé par l'Islam : sous aucun prétexte, une femme ne doit se trouver dans un chambre ou un autre lieu SEULE AVEC UN HOMME.

Nous méprisons et rejetons les préceptes de la MORALE, sous le prétexte d' EVOLUTION DES DROITS DE LA FEMME et de libération féminine : mais la VRAIE libération est celle qui néanmoins se base sur des principes moraux, quoique LIBREMENT CHOISIS.

Il est facile de pressentir que si Henda Ayari avait pu tenir bon sur ce très sain principe que les musulmans préconisent encore aujourd'hui, contrairement à nous, au prix de risquer de perdre une amitié et un conseiller qu'elle percevait comme très positif pour elle, alors elle aurait peut-être pu tenir tête à Tariq Ramadan et REFUSER DE LE RENCONTRER DANS SA CHAMBRE SEUL à SEULE lorsqu'il lui a enjoint de l'y rejoindre. Elle était sûre que les intentions de T. RAMADAN étaient aussi  "purs"   que les siennes  -  l'étaient-elles vraiment ??  -   mais pour être vraiment dans la meilleure sécurité possible devant une telle situation, c'est la fidélité aux principes de la MORALE, qui offre les meilleures garanties, et non à un homme, quand bien même il jouirait de la meilleure réputation.    

Si l'on en croit son récit (auquel elle n'apporte cependant  AUCUNE  preuve), malheureusement, elle était  elle-même  un peu trop ambivalente quant à la tournure que prenait le cours des choses dès sa montée dans le taxi pour aller à l'hôtel, et peut-être avant cela déjà. Ainsi, elle n'a pas eu la force de refuser l'argument d'être PLUS TRANQUILLE DANS LA CHAMBRE POUR NE PAS ETRE RECONNU. Secrètement, et peut-être même un peu inconsciemment, mais pas totalement cependant, elle était peut-être aussi un peu sensible et vulnérable à l'intérêt que lui montrait cet homme puisqu'elle le dit dans son témoignage : lorsqu'il l'a embrassée, elle a objecté "Ca va trop vite !" et non pas "Ce n'est pas juste" ou "Ce n'est pas ce que je suis venue chercher !" Elle était vulnérable au charme de l'homme, et de tous les principes qui lui avaient été inculqués, imposés, elle n'a pas pu différencier et appliquer le plus important dans cette occasion, celui que même "libérée", elle aurait pu et dû suivre et qui lui aurait évité le pire, tel que nous l'entendons raconter ici.

Par ailleurs, l'Islam comme la Morale de Grand-Maman insiste, nous dit-on, sur le fait de respecter le mariage  - d'autrui comme le sien propre -  et de ne pas s'adonner à l'adultère, qui commence dans l'intérieur de soi, sachons-le bien : un tout premier garde-fou qui aurait pu, et peut-être dû, prévenir tout l'événement, incident pour lui (peut-être même « agréable »(!)), drame pour elle, si ce récit est vrai et authentique.

Du témoignage de Henda AYARI ressort clairement qu'elle était comme « subjuguée » par T. Ramadan  : elle ressentait une très grande admiration pour lui, assimilé alors à un grand frère. L'admiration est une qualité et une faiblesse très féminines : elle est également la porte de tous les dangers pour les femmes, car elle parvient rarement, chez elles, à dessiner une frontière claire entre l'affection fraternelle et l'amour sexualisé homme-femme. Tout cela fait partie de l'imaginaire humain (l'homme est beaucoup plus basique et tranché, et s'embarrasse rarement de considération « fraternelles » dans un cas comme celui-ci).        

De son côté, Tariq Ramadan, à aucun moment de sa vie, n'a pu décemment ignorer complètement l'impact de son charme sur les dames, qu'il soit reconnu ou non. Seule pouvait sa propre perception des impératifs de la haute Morale prévenir qu'il n'en abuse à l'occasion. 

Encore une fois, en l'absence de preuves dans un sens ou dans l'autre, quoi qu'il en soit, si les plus simples principes moraux avaient eu force de Loi en  Henda, elle aurait vraisemblablement décelé ce sentiment comme un danger de « péché » grave, ou d'égarement, pour ne pas parler « religieux » uniquement, car ce que je dis ici, le principe que j'essaie de développer, peut (et à mon sens devrait) s'appliquer dans le cadre d'une Morale laïque absolument de la même manière. Ainsi, un tel Code Moral strict, d'une rigueur bénéfique, aurait certainement pu chasser loin d'elle tout ce qui représentait un danger concret d'une MATERIALISATION non-souhaitable de la situation envisagée insidieusement, d'une manière très humaine et surtout très féminine. Elle y fait allusion elle-même  :  qu'envisageait-elle, au fond d'elle-même, par « devenir plus proche » ? Or, au lieu de penser : « Est-ce que ... ?», « On ne sait jamais... ? », « Peut-être... », une Morale que l'on juge aujourd'hui trop rigide l'aurait aidée à percevoir et reconnaître le danger qui prenait place en elle, et à poser d'office la barrière préventive d'une telle concrétisation : si toutes les intentions  sont pures et bonnes, alors les principes Moraux n'empêcheront en aucun cas la concrétisation de relations bonnes et pures ; mais s'il flotte, dans l'intérieur des Hommes (des personnes) de sournoises petites ou grosses « bêtes » porteuses de vils instincts, alors les principes de la LOI MORALE viennent agir comme des gardiens et garde-fous dont nous, chaque être humain, avons radicalement besoin : nous le voyons bien dans notre Société d'aujourd'hui qui a éradiqué ces Principes avec un acharnement constant et littéralement diabolique. A chacun de nous de les élever à nouveau au rang qu'ils méritent dans nos comportements, dans l'éducation que nous donnons à nos enfants, dans tout ce que nous faisons. C'est finalement comme donner du pouvoir à nos Anges Gardiens pour mieux nous protéger...

Naturellement, tout cela ne justifie en rien un comportement masculin tel que décrit ici, évidemment, et la BONNE MORALE n'est pas - ou ne devrait pas être seulement pour les femmes. Lorsqu'on s'intéresse aux sujet de l'Islam et de notre Société, on finit toujours par comprendre tôt ou tard 2 choses : la toute première est que l'Islam, très strict avec les femmes en matière de morale et de comportement, l'est beaucoup moins avec les hommes dans ces deux domaines, notamment en matière de sexualité et de relations inter-personnelles. J'ajoute ici : principalement en raison d'arguments religieux mal compris, que je ne peux cependant pas discuter ici, car il s'agit de sujets religieux assez ardus, et ce travail me demanderait encore beaucoup d'étude et de réflexion avant que de pouvoir en parler pertinemment ; la seconde est que si la morale musulmane est strict quant à l'habillement extérieur et certains comportements affichés en public, à l'intérieur du foyer et dans l'intimité intérieure des personnes, la même prudence n'est pas forcément de mise, et les foyers musulmans comme le for intérieur de chacun, ne sont pas forcément si protégés, ni si différents de ceux des non-musulmans.

C'est donc une prise de conscience GLOBALE à laquelle nous sommes TOUS APPELES dans notre Société, que je fais allusion ici. Nous-mêmes, et surtout nos enfants, en avons un grand, un drastique besoin.

Quoi qu'il en soit, si T. Ramadan s'est vraiment comporté comme le dit Henda AYARI, alors son comportement est vraiment à blâmer : si ce témoignage est vrai, alors l'homme a usé (voir la 2e partie)

2e partie.
Quoi qu'il en soit, si T. Ramadan s'est vraiment comporté comme le dit Henda AYARI, alors son comportement est vraiment à blâmer :  si  ce témoignage est vrai, alors l'homme a usé de tout ce qui est réprouvé et par la Morale et par nos Lois laïques : il aurait alors clairement ABUSE de sa force, supérieure à celle de la jeune femme, aurait usé d'intimidation et de violence, en sus des menaces, qui sont inadmissibles et feront peut-être l'objet à elles seules d'une poursuites, si elles peuvent être prouvées ; mais il aurait alors abusé aussi d'un certain charme et de son ascendant sur les femmes, qui a, selon ses dires, coûté si cher à cette pauvre dame. Beaucoup s'entendent à dire que  Mr Ramadan l'activerait de manière récurrente et passablement généralisée. Aussi, si Henda AYARI dit vrai, alors il se serait comporté non seulement en goujat, mais littéralement en CRIMINEL, les menaces contre l'intégrité physique ET MORALE étant toutefois le seul chef d'accusation possible aujourd'hui si prouvé. Quel dommage qu'elle ne soit pas allée le jour-même faire constater cette  agression, même si aucun nom n'avait été prononcé alors : c'eût été beaucoup plus simple, ou même simplement possible, de faire condamner un tel agresseur aujourd'hui : les marques d'étranglement auraient pu être constatées, et l'ADN conservé, même sans enquête définitive.

Aujourd'hui, 5 ans après l'événement, sans aucun constat des faits, il n'est plus vraiment possible de prouver la version de Henda AYARI plus que celle de T. Ramadan : c'est la parole de l'un contre celle de l'autre ; d'autant plus qu'elle n'en a pas même parlé sur le coup à sa famille ou à ses proches amis. Et c'est dommage, car il nous faudra obligatoirement laisser le fin mot de cette affaire aux deux seules personnes impliquées, qui sont sensées soit avoir, soit n'avoir pas vécu les événements décrits. Car si nous insistons pour trancher là-dessus, en l'absence TOTALE de preuves d'aucune sorte, tout ce qu'on peut y faire, à l'image de l'initiative de réseau social qui a suscité la vague d'accusations (justes ou fausses) qui s'y trouvent, c'est un procès POPULISTE, en espérant que l'issue en sera la Vérité :  Un 50% de chances d'avoir raison qui admet comme normale la destruction d'une vie et d'une réputation sur un 50% de chances d'avoir TORT.   

Or, ces deux actions sont aussi réprouvées par la Loi, et le citoyen doit en être protégé, c'est pourquoi je ne pense pas que la Justice prononcera ni condamnation, ni acquittement, qui impliquerait qu'elle donne alors raison  soit à  Henda AYARI, soit à Tariq Ramadan, ce qui est  LITTERALEMENT  IMPOSSIBLE. Au nom de quoi le ferait-elle ??? Elle n'a pas de quoi trancher là-dessus. Et NOUS NE DEVRIONS PAS NON PLUS !...

Je pense donc personnellement que c'est ce que fera la Justice saisie aujourd'hui : elle ne pourrait décemment pas faire autrement en l'absence de preuves. Ce sera donc probablement un non-lieu qui sera prononcé : tout autre jugement serait à mon sens ABUSIF : si un jugement ferme de culpabilité - ou d'innocence, d'ailleurs aussi - tombe sur cette affaire, cela ne peut se faire qu'à partir d'un arbitraire que nous devrions avoir très peur de voir un jour s'installer dans nos pays de droit...    

Et sans la bonne vieille MORALE de Grand-Maman, LIBREMENT CHOISIE, que nous renions et piétinons actuellement en nous imaginant que c'est un signe de liberté, nous ne pourrons jamais jouir de VERITABLE LIBERTE.    

Nos jeunes filles, comme nos jeunes hommes, ont besoin d'être éduqués à nouveau à la Lumière de la MORALE !...

Qu'attendons-nous ?

En Pensée avec chacun, et bon courage.

Prions pour un monde meilleur, et tâchons d'y faire notre petite part...

Que Dieu nous aide tous !
MMEJones.



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