mercredi 28 mars 2018


Pâques et Pessach :
LA MITZVAH DE SE REJOUIR PENDANT LA FETE...
par Rav Avraham GARCIA
http://www.torah-box.com/halakha-time/comment-accomplir-la-mitsva-de-se-rejouir-pendant-les-fetes_2951.html 

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Commentaire de la video : réponse à un précédent commentaire, où une personne s'interroge sur la manière, pour les végétariens, de s'acquitter de cette Mitzvah de Pessach.

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Moi aussi, je suis végétarienne, et je vous garantis que manger de la viande ne pourrait jamais me procurer la moindre joie.

J'ai souvent réfléchi à cette question des mitzvot de sacrifier des bêtes, et en l'occurrence de les manger : je pense que les sacrifices demandés (et représentés dans la période du Temple par de véritables animaux), sont en fait NOS BETES INTERIEURES, nos bas instincts, que nous devons sacrifier et offrir à D.ieu. Rien plus que cette libération ne peut procurer une profonde Joie intérieure.

Et pourquoi les MANGER ?? Est-ce une allusion à la nécessité d' INTEGRER, d' ASSIMILER en nous la Pureté nouvellement recouvrée ? (N'utilise-t-on pas, en français, le mot « digérer » dans ce même sens abstrait ?)
Peut-on penser qu'il s'agit là en fait d'une évocation de la REPARATION (TIKOUN), ou Karma, pour rééquilibrer l'Univers ? Dans cette optique, est-ce, à Pâques, avec la Délivrance, une certaine responsabilité de défaire le mal que nous pouvons nous-mêmes avoir causé, pour chaque occurrence où cela est possible, en tenant compte des niveaux d'existence (5 niveaux selon la Théorie des Cordes, toute récente en astrophysique, et la TORAH, vieille comme le Monde et la Révélation). Cependant, nous n'avons pas pouvoir de la même façon sur tous les niveaux, puisque nous ne CONNAISSONS véritablement, consciemment, et ne pouvons agir matériellement que sur un seul, que nous appelons "réalité". Or, il n'est pas toujours possible de réparer ce niveau-là... Les autres niveaux sont réparables par la Prière...

Je raccourcis un peu ici et laisse de côté quelques réflexions que je reprendrai peut-être un peu plus tard sur mon blog. (Sous mon humble loupe.)

Le devoir des hommes pour créer la Simkha est donc essentiel à la Joie de toute la famille, si l'on admet qu'il s'agit d'un travail de purification intérieure. Mais cette Halakha ne nous dit pas que cela : elle nous dit également que le mari doit offrir à son épouse des vêtments et des bijoux. Un mot synonyme qui convient à ces deux choses est « Parure ». Quelle PARURE peut rendre la femme plus belle que la vraie Joie ? 1Pierre 3:3 nous incline à préférer cette parure intérieure à celle, extérieure, des vêtements et ornements.

Deuxième acte à accomplir donc : l'homme doit offrir à sa femme une PARURE - une Parure de Joie. L'époux doit donc déverser sa propre Joie, acquise par son sacrifice intérieur, sur son épouse, qui dépend de lui pour la connaître elle-aussi : dans l'optique de ce qui précède, il doit donc être celui par qui passe, pour sa femme, la libération de ses propres bêtes intérieures, et cela, apparemment, selon Mr le Rabbin Avraham GARCIA, non pas seulement à Pessach, mais comme un devoir continuel, constant.

Peut-on en conclure que cela fait de lui, envers sa femme, un PRETRE ? (Sarah n'appelait-elle pas Abraham « Seigneur » ?) Et si cela était compris dans la Parole de Dieu à Eve (Genèse 3:16) : le beit de « bakh » (dernier mot du verset : (il dominera) SUR TOI, comme traduction communément admise) se traduit en français par plusieurs prépositions différentes, dont, entre autre, dans et EN. Cela peut donc signifier qu'il aurait une autorité de prêtrise pour effectuer EN ELLE cette libération... au Nom de Dieu Qui lui a donné ce pouvoir et, en fait, ce DEVOIR pour que toute sa famille puisse recevoir LA JOIE DE PESSACH, de la Délivrance. C'est donc que l'homme, l'époux, a une très grande responsabilité envers toute sa famille lors de la Fête de Pessach.
Et apparemment, la Volonté de Dieu est qu'il la partage également avec autrui en dehors de sa famille : c'est là un appel missionnaire et d'apostolat très important...


Chez les Mormons, qui connaissent la Prêtrise à tous les niveaux de leur hiérarchie et jusqu'au niveau FAMILIAL, chaque adulte mâle peut devenir prêtre après sa conversion, et les jeunes hommes de l'Eglise le deviennent généralement lorsqu'ils ont atteint l'âge d'être détenteurs de cette Onction. Ce n'est toutefois pas un dû ni obligé, mais la personne doit le désirer et répondre à certaines exigences.

La Mitzvah, dit le Rabbin, veut qu'on en fasse partager non seulement sa famille, mais également autrui : ainsi en est-il, dans une certaine mesure, chez les Mormons, et les Catholiques, qui ont conservé une notion beaucoup plus ténue de cela, chantent néanmoins, au sujet de tous les Fidèles, qu'ils sont un « PEUPLE DE PRETRES ». Il est fort peu probable que ce chant exclue les Fidèles qui ne sont pas effectivement prêtres consacrés par l'Eglise : c'est donc vraisemblablement de toute l'Assemblée qu'il s'agit, et si cela est ainsi, n'ayant pas plus de précision quant aux masculins et féminins, il faut en conclure qu'il considère également que les femmes sont concernées par ces Paroles. Il ne faut pas perdre de vue que Genèse 3:16 adresse Adam et Eve AVANT les Temps Messianiques du Salut, et que ce chant chrétien considère, au contraire, les Temps de Grâce que nous vivons depuis le Sacrifice consommé et accompli du Christ. Or, dans nos temps de Salut, Mère Teresa le dit à peu près ainsi, paraphrasant une phrase de Paul : « Je ne vois en chaque homme que le Christ Jésus »... Nul doute que le mot « homme », ici, implique également TOUTE l'HUMANITE.

Si l'on comprend ainsi la Halakha et la Mitzvah de sacrifier les bêtes intérieures, la Pâque Juive, à l'instar de la chrétienne, comporterait ici, outre la mémoire de l'allégresse d'un peuple délivré d'une grande souffrance, une dimension supplémentaire, qui serait alors commune avec le Christianisme, de CONTRITION et de REPENTANCE, et le Salut qu'elle offre, avec le Sang de l'Agneau, si compris selon le même ordre d'idées, est non-seulement la délivrance physique, matérielle du Peuple juif sorti d'Egypte, mais exprime également l'objectif divin de son Salut spirituel, que le Peuple de Dieu est appelé, toutefois, à partager avec TOUTE L'HUMANITE - tous ceux qui le désirent, bien entendu.

Ainsi, la Pâques, Fête de Joie, est aussi intimement liée avec la Repentance, ou Teshouva. Je ne saurais me prononcer de manière très éclairée quant à cela pour le Judaïsme, que je découvre encore en néophyte, mais chez les Catholiques, atteindre et faire du bien à des personnes que nous avons pu léser dans les niveaux sur lesquels nous n'avons matériellement pas de pouvoir, et/ou réparer des situations en lesquelles nous avons exercé une influence négative, mais qui ensuite échappent totalement à notre contrôle, est la raison pour laquelle, après due confession de cela, il est recommandé au Fidèle de prier certaines prières de l'Eglise, afin d'effectuer, par ce moyen, la possible réparation des niveaux inaccessibles sur le plan humain.

Tenant compte de l'Histoire, cette analogie entre la Mitzvah de la Simkha et les doctrines catholiques se dessine de manière intéressante, si l'on tient compte de l'interprétation catholique du Vin, et selon ce que les Rabbins cités nous disent à ce sujet :

  • le Vin est en rapport avec la Grâce, selon l'interprétation Chrétienne du Sang versé pour la réparation des péchés de toute l'Humanité ;
  • Rabbi Joseph Qaro dit que le Temple n'existant plus, nous n'avons plus besoin que du Vin pour être dans la Joie, et que la viande, donc le sacrifice des bêtes intérieures, de nos instincts primaires, n'est plus indispensable : le parallèle s'applique malheureusement plus particulièrement aux siècles de notre Ere chrétienne, au cours de laquelle s'est tristement perdue jusqu'à la conscience de la DRASTIQUE NECESSITE de ce sacrifice spirituel - et cela, dans nos deux Religions, y compris dans le Catholicisme, que les blasphèmes des prétendues « lumières » - en réalité les plus grands OBSCURANTISTES - ont réussi à infiltrer dès la Révolution française pour aboutir, au mi-XXe siècle et par le biais du Concile de Vatican II, à la garantie assumée par l'Eglise elle-même, de son anéantissement programmé ;
  • j'y comprends également que si l'Autorité Christique entière n'est plus en usage sur la Terre depuis la destruction du 2e Temple, où, je pense, elle avait été conservée, après quelques années de Christianisme, par la défection de l'un des premiers Papes après Pierre, qui était retourné auprès de sa communauté précédente AVEC L'AUTORITE CHRETIENNE, alors cela signifierait que nous n'avons besoin actuellement que de la Grâce du Sacrifice accompli une fois pour toutes par l'Agneau immolé pour rançon  de nos vies ; Mr le Rabbin Qaro nous dit que la mitzvah de la viande n'étant que dans le cadre d'une pratique au Temple, pour l'instant, le Vin suffit à la Joie. (Je vois là également un fabuleux parallèle avec les doctrine et pratique catholiques, et même avec l'histoire du monde en général, mais je ne peux développer cela dans l'immédiat;)
  • Les contemporains répondent à cela : Rabbi Moshe Serkes et d'autres Rabbanim nous apprennent que durant la période du Temple, seule l'obligation de la viande avait cours, et non celle du Vin, qui est venue plus tard. Or, ils disent qu' APRES LA DESTRUCTION DU TEMPLE, il faut considérer que l'on n'a pas SEULEMENT LE VIN, mais AUSSI le Vin, et qu'il faut continuer d'avoir LES DEUX. Le rapport avec le Sacrifice du Sang lorsqu'il n'avait pas encore été accompli par le Christ me paraît évident. Traduit en notions chrétiennes et selon notre analogie, cette position des Rabbanim modernes signifierait qu'il faut continuer le Sacrifice de nos BETES INTERIEURES, tandis que nous nous appuyons également sur LA GRACE, les DEUX étant nécessaires.
  • Personnellement, jy vois là, de surcroît, une allusion au PURGATOIRE, notion catholique jamais expliquée, mais que l'on retrouve également sous une forme un peu plus explicitée dans l'Hindouisme, en ce qui concerne la PURETE dans le but de faire cesser les vies successives (TIKOUN) rendues nécessaires par le péché (Samsara). Du côté chrétien, cependant, cette notion de PURGATOIRE est encore timidement enseignée dans le Catholicisme, mais n'y est pas précisément développée. Il faut lire Dante pour en savoir UN PEU plus, et encore...
  • Apparemment, selon ces mêmes Rabbins modernes, pendant TOUTE L'EPOQUE DU TEMPLE, ON SE PASSAIT DU VIN (la Rançon, la Grâce), et ce n'est qu' APRES SA DESTRUCTION, que la grâce est devenue (ou est perçue comme) nécessaire, disent les Rabbins. C'est ainsi que depuis cet événement, dit le Rabbin Serkes, il faut, pour qu'il y ait la JOIE, la SIMKHA  : d'une part - impérativement - CONTINUER LE SACRIFICE DES BETES INTERIEURES et d'autre part, BOIRE LA GRACE, le VIN...
  • Toutefois, cette précision implique également que dans le Temple, pendant une période aussi courte soit-elle, l'Autorité Chrétienne, entrée dans le Temple par le Pape qui y est lui-même revenu, a été MISE EN ACTION SANS LA GRACE (la Rançon) qui lui est inséparablement liée d'une manière totalement obligatoire. Ceci est une situation un peu, voire très délicate.
  • Ce point particulier me renvoie immédiatement à la leçon du Rav David PINTO : LIBERER MASHIACH AFIN QU'IL NOUS LIBERE. Dans ce cours, Rav Pinto nous raconte l'histoire des espions méchants qui avaient pénétré indignement, sans l'accord et la bénédiction de Moshe, dans la Terre Promise, et qui portaient les noms de leurs mauvaises qualités. Je comprends par cet épisode de l'Histoire ancienne du Peuple Hébreu qu'il s'agit là littéralement d'une PROPHETIE annonçant l'épisode messianique y-relatif, à savoir l'Autorité Christique conservée dans le Temple grâce au retour du Pape chrétien à la communauté religieuse juive (des Pharisiens, peut-être) d'où il était issu : une Autorité qu'il a apportée avec lui puisqu'il l'avait reçue pour devenir Pape, et qui a, pendant la courte période qui séparait ce retour de la destruction du Temple, été utilisée pour pénétrer dans la Terre Promise spirituelle. D'autres parallèles sont à tirer de ces deux événements. Cependant, Mr le Rabbin GARCIA nous dit bien que pendant toute la période du Temple, seuls les sacrifices étaient usités, et la viande « mangée », mais on ne buvait pas le Vin, la Rançon, la Grâce. Il est fort peu probable, en effet, que les prêtres hébreux de cette époque aient accepté ou même envisagé d'utiliser cette Autorité en y reconnaissant le Sacrifice Christique de la Rançon et de la Grâce, qui devait être totalement lié au nom du Christ. C'est ainsi que, comme le raconte le Rabbin Pinto, « ils entrèrent dans la Terre Promise indignes », par l'Autorité Chrétienne à même de conduire à la Présence de Dieu, mais SANS LA GRACE de l'ACQUITTEMENT DE LA RANCON, qui doit ETRE IMPERATIVEMENT LIEE AU DESIR ET A LA VOLONTE DE LA RECEVOIR (BOIRE LE VIN) , à savoir AU NOM DU CHRIST QUI L'AVAIT GAGNEE POUR TOUS, mais qui malheureusement était leur ennemi juré d'alors... Ce fut une grave erreur, et il n'est guère étonnant qu'ils en soient revenus en portant de la Terre Promise un témoignage effrayant d'une terre habitée par des géants hostiles. Car je doute qu'ils aient pu, dans leur cas, atteindre à la Sublime Terre Paradisiaque que nous espérons tous, mais dans cet état de désobéissance pure, à mon humble avis, ils ont plutôt atteri dans les dimensions opposées, à savoir les plus basses et remplies de démons... Je pense même que cette erreur, cette faute d'entêtement a pu coûter au Peuple le Temple et la Gallout qui a suivi sa destruction : plus encore que le seul fait de n'avoir pas voulu accepter immédiatement le Salut offert, qui aurait pu prendre plus de temps encore dans la Bonté et la Patience de Dieu, je pense personnellement que c'est cette avidité de S'EMPARER DU MOYEN DE RETOURNER A DIEU (l'AUTORITE) sans en reconnaître à qui de droit, ni surtout s'en APPROPRIER ET S'EN LAISSER APPLIQUER LE MERITE PAR LA RECONNAISSANCE DE SON NOM, qui en réalité A CAUSE LA DESTRUCTION DU TEMPLE et l'Exil loin de Jérusalem. Et pourquoi ? Par vengence Divine ?? En réalité, à mon sens, pour la propre SECURITE du Peuple Juif : car il est connu de tous que NUL NE PEUT APPROCHER DE DIEU DANS UN ETAT D'IMPURETE, et Lui-Même a averti le Peuple de ce qui arriverait s'il s'approchait trop de la montagne sur laquelle Il descendait : Aucun être impur ne peut approcher Dieu ET VIVRE. C'était longtemps AVANT le Sacrifice accompli, et jusqu'à ce Sacrifice, tout ce qui se faisait alors en la Présence Divine, par Moïse ou les prêtres, qui étaient seuls autorisés à s'en approcher - tout cela était placé sous la Grâce, naturelle, si je puis dire, acquise dans la première Promesse d'un Rédempteur, à laquelle le Peuple Juif prêtait une foi inébranlable et complète ; mais une fois venu le Messie tant attendu et son Sacrifice expiatoire accompli, qui n'a malheureusement pas été reconnu ni accepté par le Peuple de Dieu, tout ce qui devait se faire alors EN PRESENCE DE DIEU à partir de ce moment devait justement IMPERATIVEMENT SE FAIRE PAR ET AVEC CETTE RECONNAISSANCE.
  • Si l'on en croit le signe prophétique de l'entrée illégitime des espions dans la Terre Promise, selon que la raconte le Rabbin David PINTO, alors l'incursion des espions dans la Dimension de Dieu CONTRE LE MEILLEUR CONSEIL DE MOISE (en analogie avec le Pape, qui n'a pas dû être d'accord que les espions utilisent pour cela l'Autorité qu'il détenait), a été la cause des 40 années d'errance dans le Désert. Quarante années : si on les comprend comme 40 JUBILEES (40 retours de Grâce à la 50e année), nous avons nos 2000 ans d'errance à travers le DESERT de l'Ere Chrétienne sans Autorité - elle a, disent les Juifs, été « rendue à Dieu lors de l'attaque des Romains contre le Temple (voir le film « PI ») - et sans moyen de véritablement retourner à Dieu. Et qui plus est, dans une spirale et une logique d'ignorance toujours plus épaisse et aggravée quant à la Connaissance religieuse chez les « petits peuples ».
  • Cependant, je l'ai déjà dit quelque part et je le répète, si l'Eglise par cet incident, a perdu l'AUTORITE EFFECTIVE, celle qui, sur sa simple Parole, nous remettrait en contact direct avec Dieu ; n'en ayant rien renié d'elle-même, elle en a conservé LA GRACE COMPLETE, et son travail, durant cette errance dans le Désert et jusqu'à aujourd'hui, N'EST PAS VAIN. Voilà pourquoi il convient malgré tout de se tourner vers elle pour le Salut, car comme elle l'affirme, ELLE EN A GARDE LE DEPOT, et LA GRACE Y EST TOUJOURS ACCESSIBLE.
  • Je ne m'étendrai pas là-dessus, principalement par manque d'enseignements exacts et précis à ce sujet, mais il m'a été donné de comprendre que cette Autorité n'a pas totalement quitté la Terre, où elle ne sera cependant plus jamais dispensée directement par Dieu, comme ce fut le cas par 3 fois déjà, et elle demeure enfouie et toujours inaccessible au plus grand nombre, de même que la Connaissance exhaustive qui devrait nous permettre de l'appliquer adéquatement. Concentrons-nous donc, par conséquent, sur ce qui est à notre disposition, par les moyens décrits plus haut et explicités concrètement ci-dessous, et sacrifions sans faiblir ces bêtes intérieures qui nous rendent impropres, de toute façon, à retourner à Dieu...
  • De plus, pour conclure, la parole est donnée au Rav KANIEWSKI, qui ajoute que l'on devrait boire cette Grâce et offrir de tels sacrifices TOUS LES JOURS... C'est ainsi que nous marcherons effectivement sur le Chemin de la Pureté vers un état spirituel qui nous permettra un jour de nous trouver réellement dans la Présence de DIEU... avec Son Consentement et Sa Bénédiction : un Retour réussi, des Epousailles bénies, le Paradis enfin !...
Avant de terminer, concrètement, quel(s) moyen(s) avons-nous de faire ces Sacrifices de nos bêtes intérieures aujourd'hui ?? C'est l'Eglise Catholique, qui détient ouvertement la seule Grâce actuellement disponible pour opérer ce Sacrifice spirituel, et qui doit maintenant se faire par LA CONFESSION régulière, la plus exhaustive possible, AVEC L'ABSOLUTION IMPERATIVEMENT DONNEE A TOUS et un encouragement adéquat de faire au mieux la REPARATION (TIKOUN) des péchés confessés - le tout à la manière d' AVANT VATICAN II : celle-ci est la plus DISCRETE possible et sans visage ni relation humaine qui impliqueraient une relation de prêtre à confessé, ce qui est extrêmement malsain pour un Sacrement, et d'autant plus un qui est porteur d'un tel impact psychologique et susceptible d'y constituer une entrave - un Sacrement lors duquel l'homme qu'est le prêtre doit totalement s'effacer pour laisser toute la place au Dieu qu'il sert. En plus d'une introduction minimale à ce qu'est la Confession pour les personnes qui n'en ont jamais fait l'expérience auparavant, il est vraisemblablement judicieux de prévoir qu'une première « Confession générale » se fera peut-être sur le long ou moyen terme. Le tout est d'encourager les âmes à commencer dans cette direction, en s'assurant qu'elles comprennent que LE PARDON DES PECHES AINSI CONFESSES LEUR EST ACQUIS, même si, dans un tout-premier temps, le prêtre ne peut pas prononcer textuellement une ABSOLUTION explicite, car il doit pour cela en recevoir l'ordre de l'Eglise elle-même (du Pape), à qui il a promis l'obéissance.

Pour une raison que je ne m'explique guère, l'Eglise traîne les pieds pour ce qui est de la Confession, depuis presque un siècle, y compris envers les Catholiques, et traite ce Sacrement ESSENTIEL comme s'il n'avait guère d'importance. Toutefois, j'engage ici, exceptionnellement et à ce seul égard, le Nom et la Promesse de Salut de Notre-Seigneur : même si les mots d'Absolution ne peuvent pas dans l'immédiat être prononcés par le prêtre, cependant, j'ose affirmer qu'avec une reconnaissance TOTALE de la démarche entreprise par la personne, le Christ Lui-Même, au Jour du Jugement et AVANT que Dieu n'ouvre les « Archives » la concernant, le Christ Lui-Même prononcera cette Parole d'Absolution que le prêtre, qui devrait pourtant le faire, n'est actuellement pas autorisé à prononcer. La démarche entamée sincèrement par toute personne, catholique ou non, devant Dieu et dans l'optique d'une relation exclusivement vécue entre Lui et le Confessé, lui vaudra exactement le même Salut, devant Dieu, que celui accordé au Catholique qui a régulièrement la Joie d'entendre prononcée par la bouche du prêtre, en vertu de l'Onction que l'Eglise a reçu directement du Christ, les Paroles de Grâce et de Pardon qu'Il a envoyé Son Eglise répandre sur la Terre et sur toute l'Humanité. Si l'Eglise a oublié cela, et ne le prend plus au sérieux, le Christ, Lui, n'en fera pas pas de même, ni n'en fera subir les conséquences fâcheuses à une humanité qui n'en est pas responsable. Si Son Eglise Lui fait défaut à cet égard, Il palliera Lui-Même ce défaut en temps opportun, car l'Humanité entière sera traitée devant Dieu par le Christ avec la même gratuité et la même Equité, et face à Son Père, le généreux Sacrifice du Christ et le Don de Sa Vie sera pareillement appliqué à tous ceux qui le Lui demanderont, sans distinction d'appartenance à un quelconque groupe ou à une organisation humaine quelle qu'elle soit. Seule font FOI la démarche PERSONNELLE de chacun et l'exigence principalement de SINCERITE quant à la démarche entreprise. Tout le reste est la cerise sur le Gâteau...

Si ce que je dis est vrai, alors nous avons, autant du côté chrétien que juif, de quoi passer Pâques autrement... Et que Pâques s'applique enfin à toute l'Humanité !

KHAG SAMEAKH à tous !   

MMEJ.   


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