samedi 12 mars 2016

LETTRE OUVERTE A MONSEIGNEUR MOREROD

A l'intention de Monseigneur MOREROD.

"Les évêques ne donnent pas les bonnes réponses" :

cela est certainement vrai.

Monseigneur,

Si l'on veut vraiment "accueillir" le monde entier sur le tout petit continent d'Europe, alors cette Eglise  SE  DOIT  DE LEUR DONNER LE MEILLEUR  D'ELLE-MEME.  Et le meilleur d'Elle-même,  C'EST LE CHRIST, et  SON  PARDON  POUR  TOUS !    Elle qui se laisse ainsi parfois médiatiser et forcer la main pour exprimer des opinions conformes à la volonté politique des puissants   -­ pour ma part, j'en suis persuadée, mais Dieu SAIT toujours mieux ce qu'Il fait, ou qu'Il laisse faire   -  ­ alors cette Eglise "Universelle", Elle qui semble, à la grande tristesse de Ses Fidèles, ne plus toujours  être Elle-même :  cette Eglise se doit de  CONFESSER ET PARDONNER  tous ceux qui viennent le lui demander. Et Elle doit  le faire savoir à la ronde :  Elle doit faire savoir à tous que le Pardon du Christ, EFFECTIF  et  DEFINITIF, qu'Elle s'est vue confier  -  Elle en a conservé la Grâce... -  est aujourd'hui à  la disposition de  TOUS, Catholiques et non-Catholiques, s'ils viennent le demander et remplissent les exigences qui lui sont imposées pour pouvoir le prodiguer. Cependant, le critère déterminant  NE DOIT PLUS ETRE L'APPARTENANCE  OFFICIELLE  à L'EGLISE...   

Ce n'est plus là une petite dame qui La supplie, mais un IMPERATIF DIVIN de RESPONSABILITE ENVERS DIEU Lui­-Même et envers Sa PROMESSE, SON SERMENT de Le Servir ; envers les Ames qu'Il lui amène dans son giron, et dont Elle approuve et encourage la venue ; et c'est un IMPERATIF de cohérence envers Elle-­même et de fidélité envers Ses Enfants, sous peine de les TRAHIR tous (Dieu, son Serment, et ses Fidèles)  - ­ c'est maintenant un IMPERATIF DIVIN que l'Eglise confesse et accorde LE SACREMENT DU PARDON DES PECHES A TOUS, NON­-CATHOLIQUES et CATHOLIQUES PAREILLEMENT.

C'est le sens dans lequel le Christ a pratiqué cela, et il n'a JAMAIS attendu que les gens Le suivent et s'inscrivent préalablement à Son fichier central pour leur pardonner leurs péchés  :  le seul fait de le  DEMANDER  les inscrit ipso facto à la liste légitime de Ses Bénéficiaires...       


Le Pardon des Péchés après Confession est le seuil de toute la démarche de Conversion jusqu'au Retour à Dieu ; le tout­premier pas sur la Route vers la Sainteté ­et c'est le Christ qui l'a fait, ce Pas, et non des moindres ­ car Dieu est Premier en TOUT, et il est aussi DERNIER (l'Omega, ou TAV) , c'est­ - à­dire la Destination Finale : Dieu.

Aussi, exiger des pécheurs qu'ils deviennent catholiques d'abord AVANT de leur pardonner leurs péchés, EST METTRE LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS et EMPECHER SCIEMMENT la Conversion du Monde ­ non­ - violente ­ que le Christ a donné comme objectif et Commandement à Ses Disciples.

L'Eglise doit maintenant OFFRIR A TOUTES CES POPULATIONS qui viennent chez Elle CE QUE LE CHRIST A PREVU pour le MONDE ENTIER !

Il est EVIDENT, par une simple lecture honnête de l'Evangile, que ceci est l'Ordre dans lequel Il a fait Lui­ - Même les choses et les a ordonnées à Ses Apôtres : le Sacrement du Pardon donné LIBREMENT à TOUTE AME qui le demande APRES CONFESSION ad hoc, évidemment, et le Sacrement des Malades ne DOIVENT PAS ETRE SOUMIS A UNE CONVERSION OFFICIELLE AU CATHOLICISME, ni de fait, ni de voeu, mais sont les deux DONS TOTALEMENT GRATUITS que le Christ est venu apporter aux Hommes et qu'Il leur a prodigué SANS CONDITION AUCUNE pendant toute la durée de Son Ministère terrestre. Ainsi, l'Ame qui demande l'intervention de l'Eglise pour être pardonnée, se tient DEVANT DIEU, et non devant les Hommes ou leur organisation.

C'est une démarche PERSONNELLE entre Dieu et Sa Créature... Comment elle gère sa spiritualité n'est pas du ressort de l'Eglise, du moment où cette Ame n'en fait pas la demande et ne lui demande pas de s'impliquer plus avant dans sa vie : elle demeure entièrement maîtresse et responsable d'elle-même, de ses démarches spirituelles et de ses progrès vers Dieu : ces choses n'appartiennent pas à l'Eglise, mais à l'Ame, qui peut s'ouvrir plus à elle et solliciter plus de guidance, ou ne pas le faire : DIEU EST AU COMMANDES  de SON MONDE.  Ainsi, le Pardon qui est d'ores et déjà promis aux Ames et disponibles pour elles depuis 2000 ans, ne doit pas, Dieu le sait, dépendre de considérations d'appartenances ou d'adhésion aux politiques humaines...

De quel droit l'Eglise se permet-­Elle d'amoindrir son Devoir aux Ames et pour le Christ, et de soustraire au Bien des Peuples des Dons que le Christ Lui­ - Même leur a prodigué et dont il Lui a confié le Devoir en Son Nom, après Son Départ ???!

L'Eglise DOIT maintenant offrir le Pardon à toute Ame qui le lui demande ayant satisfait à l'Exigence du Repentir et confessé ses péchés.

Si Elle ne le fait pas, Elle est APOSTATE !

Deux - ­mille ans de Christianisme auron - t­ils été en vain ? Et la Mort du Christ ? Et Ses Souffrances ? Inutiles pour tant de générations ? Et laisserons­-nous mourir ce Saint Devoir dans les égarements et les bouleversements violents que de Vos Fidèles éclairés entrevoient avec inquiétude aujourd'hui ?

La seule réponse viable aux problèmes de notre Temps est la MISERICORDE,  l'humble bougie qui vient à bout de la plus profonde obscurité... L'Eglise Catholique  est seule à posséder cette Arme-­là fermement empreinte dans la Matière où elle doit opérer :­ celle qui se brasse aujourd'hui à si grands flots et dans de si puissants courants...

Parlez le Pardon, mes Pères, Messeigneurs et  Très-Saint-Père ! Chassez ces Péchés qui attendent depuis si longtemps que les Vicaires du Christ accomplissent leur Devoir !... En ce Jubilée de la Miséricorde, ne lui donnerons­-nous donc pas une chance de triompher ??

Monseigneur MOREROD, je désire que nous reprenions le dialogue à ce sujet, et je vous invite ici, publiquement, ainsi que Notre Très-­Saint-­Père, à avancer votre réponse devant vos Fidèles et devant toutes les Ames qui viennent aujourd'hui sur Vos Terres et sous Votre Houlette, chercher une Justice et un Réconfort qu'ils ne peuvent pas trouver chez eux : n'y trouveront-­ils pas LA SEULE JUSTICE VERITABLE, qui est celle de LA MISERICORDE DU CHRIST ?

Dans l'attente de votre réponse, et en vous remerciant par avance de m'avoir lue, avec mon plus profond respect, je vous prie de croire, Monseigneur, à l'expression de mon fidèle attachement et de mes sentiments distingués.


Marie­-Madeleine, E. JONES 

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