jeudi 31 décembre 2015

Réaction de Philippe de Villiers aux attentats du 13 novembre 2015
https://www.youtube.com/watch?v=ukHaEzGsz3o   

COMMENTAIRE  :        

Oui, Monsieur de Villiers, les Français se réveillent déjà, et veulent reconquérir au vol une liberté et des valeurs qu'ils ne sentaient pas, mais qu'ils VOIENT clairement maintenant leur échapper.    

Dieu sait que je suis attachée à la culture française, car la France est aussi mon pays.   

Cependant, vous demeurez réservé et gardez implicite, bien qu'elle soit évidente, la  MANIERE  de cette reconquête, et vous laissez en suspens l'énoncé de son  COUT :  libre à la capacité de chacun, le choix de faire face psychologiquement à la réalité de ce  COUT...      

Car c'est d'une guerre civile, que vous nous parlez, Monsieur de Villiers, n'est-ce pas ?  -  Que nous reste-t-il d'autre ??  Sans la nommer, sans faire  "trop"  peur  -  libre à chacun de comprendre et de bien vouloir admettre, qu'arrivés où nous en sommes, c'est maintenant le coût à envisager, sans alternative possible à celle-ci en l'état de notre culture et de nos mentalités actuelles, auxquelles nous tenons dur comme fer, tant par orgueil de ne pas céder à la pression violente qui nous est faite, que parce que nous sommes programmés ainsi, pour croire sans examen et sans remise en cause  -  pas plus que les Musulmans  -  que les valeurs d'aujourd'hui, vécues par la majorité sur notre Continent, sont des vertus : les seules vertus  qu'il convient de prôner ; et qu'elles sont un plus positif sur ce que l'on appelle  communément  "l'obscurantisme", que l'on situe TOUJOURS  dans le passé  -   un plus ou moins lointain passé. En réalité, on s'imagine avoir commencé à voir de la  "lumière"  dans un siècle qu'on a appelé par son nom.       

Et si c'était le contraire ??       

Pour moi, il est  EVIDENT  que ceux que l'on appelle erronément les  "Lumières", sont en réalité le tournant le plus radical  -  un petit siècle seulement  -  dans le plus profond  Obscurantisme, qui a perdu le peuple français, et dans son sillage, le monde occidental, dans les affres d'une violence qui progressivement a complètement perdu son anti-thèse, LA VRAIE PAIX, à laquelle petit à petit, elle a interdit aux violentés d'avoir recours, pour trouver, dans leurs souffrances, le  réconfort et une porte de sortie de miséricorde.    

La violence s'est moquée de ce soutien : de la Paix et de son Prince ; elle l'a tourné en dérision, cette Paix ; elle s'en est distancée et l'a d'abord ridiculisée, avant de lui mener une guerre sans merci et d'éradiquer, dans ces tout derniers temps, le derniers signes visibles de sa présence pourtant encore in extremis, jusqu'au dernier moment, accessible à qui la chercherait. Mais pouvez-vous rechercher quelque chose que vous ignorez exister ???       

Sans le dire ouvertement, vous le faites cependant comprendre, Mr de Villiers : c'est à prendre les armes, qu'implicitement, vous appelez notre jeunesse, puisque les armes sont dans les mains de l'ennemi :  60  années de paix sont-elles trop dures à supporter ??  

Et nous qui croyions que nous apprécions notre paix !... mais l'on voit bien qu'elle nous manquait, cette violence, puisque ne la vivant plus dans nos réalités, nous sommes allés la fabriquer dans nos  "arts"  :  nos arts graphiques, notre  "musique", nos cinémas, télévisons, bandes dessinées et videos, etc, etc. ...   

Comment la Violence  -  puisque, ELLE, on la recherche, peut-elle ne pas nous rechercher aussi et nous trouver un jour ?  C'est fait, elle nous  A  trouvés !     

Et ces deux facettes d'un même violence  "intégrale"  se complètent et se nourrissent mutuellement  -  on nous le promet des deux côtés  -   dans une danse nuptiale macabre que ne dansera pas  QUI VEUT, mais tous ceux qui, bon gré mal gré, seront  entraînés dans la danse , justement...      

Ce peut être vous, peut-être moi : regardons-nous bien, aujourd'hui, et sourions-nous, aimons-nous !  car nous ne savons pas si demain, nous le pourrons encore...   

Je crois aux vraies valeurs républicaines, lorsqu'elles sont saines, parce qu'une fois leurs propres violences dépassées, elles ont tenté de reproduire, même si en les renommant, les pures valeurs fraternelles du Christianisme d'origine, alors sincère et encore sans politique. Puis il est tombé, comme toutes les autres Religions, malheureusement, sous la coupe des pouvoirs politiques de toutes les époques qu'il a traversées : et il n'a plus jamais été lui-même, tout ce temps...  Il a même dû porter le chapeau pour ses oppresseurs :  pour qu'ils ne soient pas reconnus comme ceux qui, en réalité, ont perpétré les exactions multiples qu'il leur plaisait de commettre sous son nom usurpé...  Et ils ont même fait, tenez-vous bien, de la  GESTION D'IGNORANCE...      

De la gestion d'Ignorance, c'est lorsqu'un petit nombre décide à lui tout seul de ce que le monde entier doit croire ou ne pas croire   -   de ce que tous les autres ont le droit de savoir ou ne l'ont pas ; c'est lorsque ces quelques gens interdisent à beaucoup d'autres  -  7 Milliards, c'est  beaucoup  -   de s'instruire et de partager avec eux ce qu'ils ont reçu gratuitement. Ce qu'on a reçu gratuitement est toujours fait pour être partagé...   mais les gestionnaires d'Ignorance préfèrent de loin le garder pour eux...    

On peut faire de la gestion d'Ignorance avec tout ou beaucoup de choses : mais celle dont je veux parler ici est la plus terrible et affreuse de toutes :  c'est celle qui nous empêche de retrouver le chemin du Bonheur et de la Paix, de l'Amour fraternel et de la Bonté : c'est de loin la plus grave !...   (On peut choisir de le croire ou non, mais c'est celle qui nous retient dans les bas-fonds du Cosmos...)       
Alors, les peuples, que voulez-vous, ils ont suivi... puisque savoir qu'il pouvait en être autrement, ne leur était plus permis : on avait caché cette Science de la Paix et sa Sagesse, à leurs intelligences, qui ont alors commencé un long jeûne, toujours plus sévère, de 2000 ans ; et le peuple savait de moins en moins qu'il avait de plus en plus faim...         

Alors cette Paix, et son Prince, ont malgré tout tenté, sous les quolibets des mieux-pensants, tant bien que mal, d'offrir ce qui ne s'entendait cependant déjà plus en réalité matérielle, concrète, palpable physiquement, comme aux premiers temps, mais en figure à nouveau  -  figures qui changent toutefois le cours des choses, et qui rappellent à tous, à qui veut y regarder de près (car cela devient moins évident), que nous sommes toujours, comme dit l'Eglise,  EN L'AN DE GRACE...    

Le refus de cette grâce,  IPSO FACTO   -  la Nature a horreur du vide... -  laisse la place libre pour  L'ANTI-THESE  DE CETTE GRACE, justement. Vous en expliquez aussi le  Principe  dans votre message :  c'est tout-à-fait le même.     

Et ce sont les Rabbins, qui nous apprennent qu'une Malédiction, même Divine, ou une Prophétie négative, ne sont pas irrévocables : d'autant plus, alors, un état de fait que nous avons créé nous-même, par nos choix, et que nous nous trouvons sans cesse remis en demeure de résoudre, tant que cela n'est pas par nous solutionné. Le choix est simple  :  Violence, ou non Violence ? Une question encore plus importante à se poser que d'être ou de ne pas être, car avec la première, si la réponse est  OUI, alors la seconde n'aura plus, justement, ni lieu ni raison d'être...   

Et le Prince de Paix, malgré les apparences, et même s'il est plus difficile aujourd'hui que jamais d'y croire,  N'A  PAS  OUBLIE  LA  FRANCE ; Il est et sera toujours son Frère ;  et si la France, elle, a oublié sa Mère, de son côté, en lui tendant les bras, celle-ci ne l'a pas oubliée,   Elle, puisqu'Elle lui adressait son Appel, voici peu de temps de cela, par la bouche d'un Bienheureux :  

"O France, Fille Aînée de l'Eglise !..."  

Oui, Mr de Villiers, en cela, je partage pleinement votre sentiment : que la France se tourne à nouveau vers les Valeurs de Ses Ancêtres, et que parmi toutes celles dont elle a vécu, qu'elle choisisse les plus belles, et en fasse à nouveau  

son Pain Quotidien...   

Avec mes plus cordiales et sincères salutations,   
M.-M. E. Jones   

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