vendredi 5 février 2016

QUELLE(S) ETHIQUE(S) POUR LA FINANCE ???

A Monsieur M. M., après la conférence du 27 novembre 2014 à la Paroisse Saint-Paul, à Genève, dans le cadre de la démarche inter-religieuse et sur la question  :   

« Quelles « Ethiques » pour la Finance ? » ?? 


Cher Monsieur,       

Commencé par « votre conférence d’hier », j’ai dû corriger cela, car ce message, que je voulais d’abord beaucoup plus court, a pris une ampleur à laquelle je ne m’attendais pas. Vous m’en excuserez, j’espère. Je m’y laisse aller au gré des nombreuses réflexions qu’ont suscité en moi votre récente conférence.    

Votre site est intéressant, et j’aimerais beaucoup vous présenter sous peu un projet qui me tient à cœur et auquel je travaille assidûment : il s’agit d’une association.   

Un autre travail auquel je me consacre, d’une autre sorte, celui-là, concerne la Religion, et plus particulièrement, la nécessité d’une approche multi-religieuse de la Religion, pour lui donner tout son sens. Là, ce sont les chevaux d’Australie, qui véhiculent un message important pour notre humanité, et dont nous ferions bien de nous soucier, d’ailleurs, en termes d’éthique, car ils souffrent un véritable scandale… Dès que ce travail sera terminé, je vous en donnerai les coordonnées internet pour le consulter, si cela vous intéresse, et j’en dis quelques mot, quelques mots seulement, dans la conclusion sur nos oiseaux.    

Encore merci pour votre conférence de jeudi soir, qui était fort intéressante et qui, certainement, m’a ouvert quelques horizons et donné quelques clefs pour alimenter ma réflexion sur un certain nombre de sujets très actuels, et qui me préoccupent, ainsi que pour en aborder quelques autres auxquels je n’avais pas encore prêté une attention approfondie.     

La finance, par contre - on dit aussi la « haute » finance - en est un qui m’a toujours interpelée, notamment en raison de son imposante omniprésence dans tous les domaines de notre société, et je dirais même, de la vie humaine, tant il est vrai que d’une manière ou d’une autre, directement ou indirectement, visiblement ou non, IL FAIT NOTRE VIE ! notre vie sociale, mais aussi, vous l’avez démontré, notre vie individuelle - de telle manière que, perceptiblement, ostensiblement ou non, il est incontournable et vient s’imposer jusqu’au plus profond de nos vie intimes, nos vies spirituelles : la question financière est aujourd’hui indissociable de l’homme dans sa dimension la plus essentielle, la plus profonde. Elle fait nos vies… ou les défait ! sans pitié…        

Dans votre conférence de jeudi, presque chacun des points que vous avez parcourus - devrais-je dire : survolé ? - est en soi un sujet de profonde réflexion et mériterait qu’on s’y arrête plus longuement pour le mettre sous la loupe, le passer au crible de « la Morale », ou Loi Morale, si vous préférez, car le mot « éthique », a perdu pour nous son sens de référence à des valeurs normatives imposées, puisqu’il est impensable pour l’homme d’aujourd’hui d’imaginer qu’elles puissent être éternelles, sans début ni fin, inhérente à l’Etre. D’ailleurs, il m’est apparu que cette adaptation, ce passage du singulier au pluriel implique que l’Ethique » n’est plus « une », la privant du caractère unique et singulier dont a joui « LA MORALE » jusqu’à nos jours, et la livrant à l’interprétation de chacun, qui voudra y voir et y comprendre ce que bon lui semblera selon sa fantaisie et/ou sa capacité de discernement, voire de ressenti ou d’empathie, puisque la nécessité de prendre conscience d’une « « Morale » ne se fait sentir et ne s’impose qu’à partir du moment que l’on admet l’existence d’un « autre » que soi, et des rapports que l’on entretient avec lui : elle trouve donc sa raison d’être et de s’appliquer dans l’existence d’une altérité, d’un « autre » , sans quoi, elle est de fait, non pas inexistante, mais, pourrait-on dire, sans motif. L’ « Ethique » énonce des principes fondamentaux, applicables à tous les domaines et niveaux d’existence des êtres et des choses, dont elle régit les relations et qu’elle et éclaire d’une lumière supérieure. Cependant que « les éthiques » sont les «valeurs » (ou normes) inhérentes aux objets considérés, qui ainsi affirment leur propre norme et la gestion personnelle qu’ils font de celle-ci. Ainsi, en passant, dans notre compréhension, du singulier « l’éthique » au pluriel « les éthiques », on glisse presque imperceptiblement d’une compréhension qui pose l’accent sur une dimension supérieure chargée de réguler les interactions humaine dans un sens de BIEN , donc de gouverner les « objets », tandis que « les » éthiques expriment et avalisent des normes définies par les objets observés, et potentiellement aussi nombreuses que ces objets eux-mêmes. Bien qu’il ne soit pas inintéressant de s’y pencher, on ne parle cependant plus de la même chose.       

Soustraire les objets à l’empire d’une Morale supérieure et contraignante, dans notre société, est un trait extrêmement représentatif de notre mentalité d’aujourd’hui. La Morale a toujours été contraignante, c’est évident, puisqu’elle est celle qui nous pose des limites et définit les « normes » à suivre : le plus beau et le plus simple résumé de la Morale Divine est cette Parole d’Or qui a, dans un moment de pure Grâce, sans aucun doute, été prononcée par Dieu Lui-Même par la bouche de celui qui était peut-être l’un de ses plus farouches et désespérés opposants, Jean-Paul Sartre  : LA LIBERTE DE CHACUN S’ARRETE LA OU COMMENCE CELLE DES AUTRES. Je le disais ailleurs : elle mériterait de figurer dans nos Evangiles, et n’y ferait pas tache – en tous cas pas ! Et si elle s’inscrivait dans nos gènes et dans nos consciences, ce serait encore mieux !...   

La Morale est donc une série de valeurs communes contraignantes et généralement reconnues comme indiscutables. Or, il me semble que c’est justement ce qu’on tente d’éviter à tout prix de nos jours, ne pensez-vous pas, tant il est vrai qu’il devient pour nous inconcevables que de telles « normes » eussent pu être données, et par conséquent RECUES par l’homme, et non INVENTEES par lui. Si inventées par l’homme, elles sont donc soumises à tout ajustement utile, selon son caprice et son bon vouloir, puisque c’est par caprice et à bien plaire qu’elles ont alors existé en premier lieu, n’est-ce pas… ??? Elle ne s’impose donc plus en tant que référence obligée. Aussi l’éthique, en se pluralisant, vient tout sauver et nous offrir une porte de sortie : étant conçue plurielle, elle glisse sur un autre paradigme, et vient nous affranchir d’une souveraineté contraignante de nos consciences.     

L’éthique, terme de prédilection aujourd’hui et qui a supplanté celui de « Morale », est une alternative providentielle pour tous ceux qui souhaitent s’attribuer une dimension morale tout en écartant soigneusement le risque d’un rapport avec une dimension « naïvement religieuse » ; le mot « éthique » en soi a perdu son sens de « valeur morale en référence à une norme pré-établie et reçue, ou reconnue », et s’applique aujourd’hui à tout ce qui se fait ou peut se faire dans un domaine donné, sans pour autant oser poser de jugement ni évaluer la question particulière en terme de rapport aux notions ringardes à souhait de «Bien» et de «Mal»…    

Autrement dit, de ce que j’en perçois - vous me corrigerez s’il le faut - l’  « éthique » ne situe pas, ou plus(?), les questions qu’elle débat sur une échelle de valeurs : elle les énonce, c’est tout. Et c’est tant mieux, dirons-nous peut-être, car s’il nous appartenait, à nous, de nous prononcer, il nous faudrait céder à l’encombrante obligation de REFLECHIR, et surtout, plus difficile encore, plus ennuyeux me semble-t-il, il nous faudrait PRENDRE POSITION… Or, il n’y a plus guère de place, dans notre société, pour de telles prises de position…   

Vous avez mentionné ou évoqué ces choses jeudi. C’est ainsi que je l’ai compris, et c’est ce que j’aimerais beaucoup, pour ma part, discuter avec un groupe inter-religieux, en osant cette prise de position en rapport avec nos spiritualités. Car nous sommes tous appelés à juger, à tout moment, de tout ce qui se passe, de tout ce que nous avalisons EN NOUS ET AUTOUR DE NOUS. C’est une de nos attributions divines - les animaux ne jugent pas… c’est une particularité de notre nature glorieuse… C’est une responsabilité… Elle nous vaudra elle-même, un jour, un Jugement : nous serons nous-mêmes jugés quant à notre manière d’appréhender cette responsabilité…    

A vrai dire, cette évaluation de « mesure », si je puis dire, cette mise en lumière d’un contenu sous un œil critique et dans une démarche d’évaluation était un peu ce que je m’étais imaginée trouver jeudi, à votre conférence. Il est vrai que l’exercice aurait nécessité bien plus que le temps qui vous était alloué pour un soir. Alors pourquoi ne pas envisager de reconduire cette opération dans un cadre plus large, sur une journée, par exemple, sous une forme d’étude peut-être [ études de textes religieux, pourquoi pas ? ] , avec différents intervenants, là aussi multi-religieux ? - un lieu « neutre » sur ce plan serait peut-être à envisager également, car j’ai cru remarquer, jeudi soir, que les personnes présentes étaient vraisemblablement à grande majorité, sinon toutes chrétiennes.    

(De mon côté, je tâcherai d’en toucher un mot au Père F., que je connais un peu et qui, je crois, fait partie du groupe inter-religieux, ainsi qu’au Père  M., qui était présent à la conférence, peut-être en leur envoyant une copie de ce mail, afin qu’ils évaluent cette proposition.)     

*********

Quoi qu’il en soit, cher Monsieur, j’ai beaucoup apprécié votre exposé, et en me réveillant ce matin, je repensais très fort à un passage où vous avez attiré notre attention sur LES OISEAUX. C’est celui-ci qui m’aura finalement décidée à vous écrire.

BIRDS - NUEES D’OISEAUX. 
Lorsque vous nous avez décrit les particularités d’une nuée d’oiseaux en vol, vous en avez relevé ceci :  

Dans une nuée d’oiseaux en vol, on sent comme une présence du groupe en tant qu’entité (voir plus bas) ; et pourtant  :
  • il n’y a pas de « leader », pas de chef  : personne qui décide et ordonne aux autres : faites ceci, faites cela ;
  • chaque individu « fait comme les autres » et « se laisse porter par les autres »  ;
  • chaque individu agit par rapport aux autres et trouve et assume sa place dans la dynamique harmonieuse du groupe ; il agit en relation mutuelle avec les autres et en tenant compte de la nécessité du groupe : il travaille et il se repose, toujours en rapport et en relation avec le groupe : lorsqu’il travail, c’est pour porter le groupe ; lorsqu’il se repose, c’est le groupe qui le porte ;
  • l’individu ne dépasse jamais sa limite de capacité ou son seuil d’épuisement ; il offre la force qu’il a, de son plein gré et sans obligation, en conséquence du fait qu’il veut faire partie du groupe ;
  • le groupe n’exerce aucune contrainte ni exploitation : il accueille ; il ne requiert pas un rendement excessif, au-delà de la capacité réelle, utile et confortable, de chacun des individus qui le composent ;
  • il ne rejette pas ses éléments individuels ; et
  • ILS SE LAISSENT TOUS PORTER PAR L’AIR…
Sur le moment de votre explication, j’ai désiré intervenir, pour faire remarquer que les oiseaux migrateurs, du moins certains, se déplacent en général selon une disposition en pointe, c’est-à-dire avec un individu en tête, que les autres suivent selon une formation triangulaire. S’agit-il là d’une relation de « chef » ? ou simplement de guide, afin d’offrir un support visuel dans le but de cohésion et de coordination du groupe, pour aider les individus à voler tous dans la même direction ? Je ne saurais le dire, car je ne connais pas suffisamment bien les oiseaux pour cela. Quoi qu’il en soit, cette notion de « guide » plutôt que de « leader » est intéressante et pourrait être étudiée parallèlement et en analogie avec nos sociétés humaines.    

Je n’ai toutefois pas exprimé cette remarque, parce que je me suis dit qu’il s’agissait peut-être là d’une nécessité « aérodynamique », pour faciliter le déplacement « en bloc » du groupe.     

Cependant, ce matin, j’avais cette portion de votre conférence à l’esprit, et je méditais sur ce que nous pourrions en tirer comme enseignement, nous, êtres dits supérieurs d’une création que nous dominons, du haut de notre « excellence », avec un certain mépris - un mépris certain, malheureusement - et une main de fer pour le moins tyrannique.    

Reprenant les qualités essentielles, énumérées plus haut, d’une nuée d’oiseaux en vol, je me suis plue à en chercher l’analogie avec, sinon nos sociétés humaines et nos rapports entre nous - difficiles d’y trouver des ressemblances… - du moins avec ce qui serait peut-être un idéal de comportement pour nous, les hommes, qui recherchons, disons-nous, le véritable bonheur sur la terre…       

Nos Religions nous promettent toutes ce bonheur et la Paix qui lui est indispensable, et nous assurent pouvoir nous l’apporter, pourvu qu’on se joigne à elles. Quand je dis : «  à elles », au pluriel, cela veut dire, bien sûr : toutes, chacune d’elles, nous assurent être en mesure de nous amener, à elle seule, à cette Perfection  : chacune d’elle et toute seule, par elle-même… à condition que nous nous consacrions entièrement et exclusivement à ses préceptes et ses Enseignements - (ceux qu’elle veut bien nous fournir, s’entend…)    

Ainsi, que j’ai pu le constater depuis que je suis en recherche, toutes les Religions que j’ai pu côtoyer, embrasser pleinement ou effleurer, même de loin, se présentent ainsi et nous offrent leurs promesses à cette condition. Je dois vous avouer, cher Monsieur, que ma démarche spirituelle, actuellement, va exactement à l’encontre de cette tendance et progresse en opposition à cette disposition. Et heureusement que la plateforme inter-religieuse existe, et qu’une pensée autre s’est fait jour maintenant dans le monde religieux, pour favoriser la connaissance mutuelle et la communication entre les Religions. Cependant, à mon sens, ce n’est pas encore assez, et je tends à croire - que dis-je : j’ose être persuadée et affirmer - que nous ne saurons, nous non plus, avancer vers la Paix comme nous l’espérons ; non, nous ne POURRONS PAS prendre notre Envol vers la Vérité de la VRAIE SPIRITUALITE, si nous ne faisons pas nôtres toutes ces Religions que nous avons du moins maintenant, je l’admets, le mérite de désirer connaître mieux  : mais avouons-le, lorsqu’il s’agit de les apprécier au point de s’y rallier, alors nous ne les aimons pas beaucoup…

Et pourtant…

Si je reprends les points exprimés plus haut quant aux qualités particulières d’une nuée d’oiseaux en vol, et si je tente d’en tirer des Enseignements spirituels applicables concrètement à ma dimension humaine supérieure d’être divin, mais aussi à ma dimension terrestre, conjointe, d’être incarné dans la MATIERE , alors je constate que s’offrent à moi des possibilités jusqu’ici probablement insoupçonnées, ou du moins pas largement diffusées, de « faire ma part » pour que l’humanité entière puisse jouir d’un VOL EN COMMUN harmonieux et paisible.   

Vous avez évoqué, jeudi soir, les différentes « éthiques » en vigueur dans le domaine de la finance, soit les options des modes d’opération qui s’offrent à nous, en tant que société mais aussi en tant qu’individus, et qui aujourd’hui sont appelés « éthiques » - mot très en vogue - dans une intention de démarquer ce terme et les notions auxquelles il se réfère, d’une compréhension rigoureusement religieuse de la « Morale ». Et vous avez précisé à leur sujet qu’il n’y a pas lieu d’en décréter une mauvaise plus que l’autre. En effet, toutes, elles peuvent porter un fruit aimable ou non, selon la qualité de la « motivation » qui nous pousse à l’action, puisqu’elles sont en fait des MODES DE FONCTIONNEMENT , c’est-à-dire des « structures d’agir », si j’ose me permettre une telle expression, indépendemment de la « nature » de l’agir. Celles-ci peuvent donc être appliqués à des projets louables et porteurs de Bien pour tous, ou à des projets porteurs de mal et de malheur, de souffrance, pour soi ou pour autrui - détail que nous ne sommes pas toujours à même de prévoir à l’avance, avant d’avoir posé les actes qui nous sont proposé comme des options, comme des moyens possibles ou nécessaires à la satisfaction de nos désirs et même de nos besoins, dans la recherche du bonheur auquel on aspire. L’élément déterminant qui devra répondre de la qualité de notre « éthique » est donc notre MOTIVATION individuelle, notre état d’esprit personnel, ainsi que la qualité de notre action elle-même. Vous disiez jeudi, en jargon de finance  : « notre disposition à travailler plutôt avec le crayon bleu à la main, ou avec le crayon rouge… » Tout est là, et beaucoup plus qu’il ne frappe l’œil…    

Voici en tous cas ce que j’ai compris et interprété de votre exposé.  

Puis, vous nous avez fait cadeau de ce bel enseignement des nuées d’oiseaux, et je me permets de chercher et de relever ici le rapport qui pourrait exister entre elles et nous, humanité sans cesse en recherche d’un bonheur qu’elle ne semble pas trouver. Ceci est une option, une hypothèse, une possibilité qui ne prétend pas être unique, puisque tant d’autres ont déjà fait, et feront vraisemblablement encore, l’objet de nos expériences... mais je vous la présente comme elle m’est venue…   

*** 

Dans une nuée d’oiseaux, on sent comme une présence du groupe en tant qu’entité  : les Juifs appelleraient cela, je pense, le KOLEL. C’est la Conscience du groupe en tant que groupe, en tant que personnalité et Unité, bien que multiple, puisqu’elle transcende l’individu ; nous appelons cela, dans nos sociétés, la PERSONNE MORALE. Nous pourrions dire aussi que c’est la Présence de l’Archange Auquel sont reliés les oiseaux, Qui vit en eux et Auquel ils obéissent… Ils sont complètement reliés au monde de l’Harmonie [(voir Abraham 4 : 31a, Ecritures Mormonnes)] . Voici donc ce qu’il m’est apparu :   

Vous expliquiez que les oiseaux, dans leurs nuées, fonctionnent ainsi, et je me dis que nous, nous pourrions prendre exemple sur eux de la façon suivante :
  • il n’y a pas de « leader », pas de chef   : parmi eux, il n’est pas un individu qui décide et ordonne aux autres : faites ceci, faites cela  : si nous recherchons d’abord le Bien d’autrui, avant notre satisfaction propre ; si nous réfléchissons à l’impact prévisible de nos actions, et prions pour connaître ou anticiper même l’impact indirect et moins visible de celles-ci, tel que nous l’enseigne l’ « Alchimie de l’âme » ; et si nous sommes capables d’adapter notre intention, comme avec une antenne, à la longueur d’onde de ceux qui nous entourent, c’est-à-dire de chercher le contact harmonieux et la compréhension mutuelle, et, ce faisant, de faire les choix qui favorisent en priorité cette concordance et le bien d’autrui, alors nous n’avons plus besoin de « chefs » qui nous disent ce qu’il faut faire pour être en phase et en harmonie avec les autres et pour ne pas perturber le «  VOL DE LA NUEE »…
  • chaque individu « fait comme les autres » et « se laisse porter par les autres » : nous avons tous un grand pouvoir d’émulation ; il ne s’agit pas d’attendre de voir les autres bien agir d’abord, pour faire comme eux ensuite ; ni qu’ils nous embarquent et nous « obligent » à bien faire ; mais chacun de nous est maître le lui-même, de son champ d’action, ou de sa sphère de liberté ; et chacun est libre de l’utiliser selon son propre choix : de se mettre volontairement en phase avec ce et ceux qui l’entourent, ou non ; tout changement et la progression vers un but commun arrivent par la seule émulation spontanée à partir de chacun et envers chacun ; il n’y a pas, dans l’Univers, d’éléments plus responsables que d’autres de perpétuer l’harmonie ou de l’instaurer, si ce n’est soi-même : chez les oiseaux, le plus puissant comme le plus humble, s’il ne tient pas sa place ou n’assume pas son rôle, brise et met à mal l’harmonieuse évolution de la nuée ; chez nous, les humains, quand parviendrons-nous à évoluer avec la grâce d’une nuée d’oiseaux en vol ???
  • chaque individu agit par rapport aux autres et dans la dynamique harmonieuse du groupe ; il agit en relation avec les autres et en tenant compte de la nécessité du groupe : il travaille et il se repose, toujours en rapport et en relation avec le groupe : lorsqu’il travaille, c’est pour porter le groupe ; lorsqu’il se repose, c’est le groupe qui le porte  : l’analogie s’explique ici d’elle-même ; Moïse David disait du Paradis, que ce serait un lieu où l’on n’exigerait de chacun que ce qu’il est effectivement en mesure de fournir, sans lui porter le moindre préjudice : A chacun selon son besoin, et DE chacun selon sa capacité, dans une relation dynamique purement et totalement VOLONTAIRE ;
  • l’individu ne dépasse jamais sa limite de capacité ou son seuil d’épuisement ; il offre la force dont il dispose, de son plein gré et sans obligation, en conséquence du fait qu’il veut faire partie du groupe : un monde d’harmonie ne peut être fondé que sur la participation VOLONTAIRE de ses éléments, et leur complète adhésion ; D.IEU NE FORCERA PERSONNE, et à chacun, dans la même et absolument PLEINE MESURE, il a conféré la Grâce et la Qualité Divine du LIBRE ARBITRE ; à chacun d’évaluer pour lui-même comment il l’utilise, car il en répondra, et en répond déjà, à tout moment, entièrement seul ;
  • le groupe n’exerce aucune contrainte ni exploitation : il accueille ; il ne requiert pas un rendement excessif, au-delà de la capacité réelle, utile et confortable, de chacun des individus qui le composent : en ce sens, il prend en charge individuellement chacun de ses membres d’une manière équitable, dans l’optique du Bien individuel ET du Bien commun, et dans la poursuite du but commun  ; en tant qu’êtres humains, nous avons malheureusement perdu ce sens du But Commun, et spécialement dans nos Religions, où il existe pourtant d’une manière plus ou moins évidente ou cryptée, mais en règle générale, largement insoupçonnée de nous, bien que nos Ecritures en parlent et le mentionnent clairement : dans nos grandes Religions, il est impératif de retrouver ce but commun au plus vite et de le restituer à nos Conscience  : car les Saluts sous toutes leurs formes, que nous attendons tous, les « Exaltations », les « Nirvanas », les toutes grandes Promesses de toutes les Religions sous le Soleil, ne sont à notre disposition QU’A CETTE CONDITION ; nous aspirons tous et disons devoir être réintégrés au Dieu Un , à une Unité Cosmique, à une immensité suprême, une Dignité Ultime, qu’on imagine sur terre ou dans le Ciel. Or, ne doit-elle pas investir les deux ?? Sinon, comment peut-Il être UN ?? comment pouvons-nous dire : NAMASTE ?? Sinon, quelle UNITE, si nous prônons et exaltons la fragmentation et la séparation, plutôt que les liens et l’unification… ?
  • il ne rejette pas ses éléments individuels  : ce sont eux, qui parfois peuvent le rejeter : nous, les hommes, faits à l’image de Dieu, issus de Lui et appelés à y retourner, nous sommes nés de Sa Volonté et de Sa Puissance de Vie ; et dans le sens le plus large et universel, toutes Ses Créatures sont comme des « CELLULES DE DIEU » ; Or, QUELLE PARTIE DE DIEU EST MOINS DIGNE ? EST MOINS DIVINE QU’UNE AUTRE PARTIE DE DIEU ??? - et ce, quelles que soient leurs nuances de Gloire  : toutes sont toujours des parties de Dieu, de la plus sublime à la plus humble… mais nous devons Le choisir, et ce choix se manifeste par notre adhésion à Ses conditions : non pas en essayant de Lui imposer les nôtres, ce que nous ne pourrons jamais faire ; incorporés alors au groupe sur la base d’un engagement purement volontaire et individuel, en même temps qu’universel, dans le respect du Libre Arbitre qui motive l’adhésion de l’individu, le groupe reconnaît son membre à part entière et égale à tous les autres…    
  • et
  • ILS SE LAISSENT TOUS PORTER PAR L’AIR… : L’AIR, par excellence, c’est la PENSEE DE DIEU ! Pneuma, Souffle, ou Saint-Esprit ; appelé aussi LOGOS, ou LE VERBE, lorsqu’Il devient Créateur… Pour moi, c’est la Sagesse Antique, la Connaissance Originelle, qui a été confiée à Adam à l’Origine, et qui a fait foi à travers les âges et toutes les Religions, dont le propos, justement, est de « relier », pas si curieusement… et ce, jusqu’à ce qu’elle nous soit enlevée, dérobée à nos âmes et à nos intelligences. La disparition de cette Connaissance et l’absence de cette Sagesse à nos Conscience, est celle qui nous a séparés et nous sépare encore de Dieu, comme un enfant arraché à sa mère, et qui ne la verra plus, ne jouira plus de sa présence, et ne pourra plus la prendre dans ses bras ni la toucher ; il finira même par oublier son vrai visage, ce qu’elle était vraiment : peut-être en aura-t-il de vagues souvenirs, des impressions, des sensations, peut-être… mais il ne saura plus qui elle est vraiment, de quoi elle a l’air ; et il ne la reconnaîtrait pas, même si elle venait à passer à côté de lui, bien qu’il la porte encore en lui, dans tout son être, et que s’il vit assez longtemps pour avoir lui-même des enfants, il la transmettra à ceux-ci aussi sûrement qu’il ne s’en est lui-même jamais départi  : ainsi sont devenues pour nous les Connaissances Sacrées que les Religions ont délaissées, et qu’elles ont fini par oublier ; cependant, elles portent toujours en elles, indélébiles en elles, les gênes et les caractéristiques, reconnaissables ou non en surface, de cette Connaissance Sacrée. Et dans chaque Religion, il y a, cependant, ceux qui SAVENT que ces choses sont vraies…
Voilà ce qui nous attend, si nous regardons les nuées d’oiseaux voler en Harmonie, et parvenons à décrypter leur message : si nous cherchons et trouvons la Grâce d’imiter en nous ce qu’il y a de Beau en eux, de Juste, de Divin, de Prometteur d’un monde meilleur plus à NOTRE portée que nous ne l’imaginons, et que nous sommes appelés, tous, individuellement, à promouvoir et à vivre pleinement. Cela ne commence pas avec le voisin, mais avec soi, et c’est à chacun d’en prendre conscience pour soi et pour son Frère, dont il est le gardien, le créditeur et le débiteur mais mieux encore, l’ « AUTRE LUI-MEME » pour que la nuée puisse évoluer en Harmonie : C’EST LA CONDITION SINE QUA NON DU BONHEUR…    

Personnellement, je vois un fort esprit de fraternité, une communion d’esprit, entre les oiseaux des nuées, qui évoluent avec Grâce en harmonieuses courbes et volutes, et les chevaux sauvages aux galops effrénés dans les plaines infinies des contrées australiennes  : manifestation de puissance ou expression de grâce, hymnes à la Vie, les êtres s’y adonnent pour le plaisir de Dieu, pour les délices des Yeux du Créateur, et des nôtres, si nous avons la chance de les y apercevoir. Sans but apparent autre que la griserie de la course ou le bonheur du vol, c’est être ensemble sous le soleil, qui semble être le bonheur ultime de l’exercice… si ce n’est peut-être la chaleur, aussi, que génère le mouvement communautaire - récompense, alors, de l’harmonie doublée du partage de l’effort…
Encore la Sagesse Originelle…
Que l’on me comprenne bien  : il faut rechercher et enseigner la Sagesse Sacrée, non pas pour devenir des savants pompeux et inutiles, mais aux fins de METTRE EN PRATIQUE ce qui y est enseigné. Il ne s’agit pas seulement de connaître tous les secrets, et de devenir d’éminents cabalistes, des érudits incollables, ni de rivaliser d’excellence les uns avec les autres en se gargarisant et se félicitant soi-même d’avoir atteint la toute-suprême Connaissance, mais il nous faut absolument être instruits de la Sagesse Originelle, afin de pouvoir METTRE EN PRATIQUE LA TOTALITE des Enseignements pertinents qu’elle contient, et, ce faisant, projeter l’intention juste dans les pratiques et les rituels qu’elle nous suggère, qui souvent se trouvent déjà dans nos Religions - toutes - mais dont nous ne percevons pas toujours l’ampleur réelle ni la pertinence. Toutes, elles contiennent au moins un ou plusieurs importants points d’enseignement. Les Juifs comme les Chrétiens - surtout les Catholiques et les Mormons - appellent cela des SACREMENTS. Et si nous les approchons à l’aide de la Sagesse Divine, Sagesse Antique, alors nous pouvons les aborder dans toute leur profondeur et dimension réelle : EN SACHANT POURQUOI ! en comprenant comment, et avec l’intention juste qui contribue à conférer l’efficacité…    

Il n’y a pas de mal - les Juifs le savent ET Y ACCORDENT L’IMPORTANCE QUE CELA MERITE - à tenter de comprendre un peu plus, beaucoup plus que ce n’est le cas aujourd’hui, dans toutes les Religions, mais surtout dans la population chrétienne - il n’y a pas de mal à vouloir appréhender TOUT CE QUE D.IEU NOUS A DONNE A SAVOIR DE LUI.    

Certainement, nous n’en aurons jamais fait le tour, et nous ne pourrons jamais COMPRENDRE D.IEU ; mais quelle que soit la Connaissance que nous pourrons acquérir de Lui, pourquoi faudrait-il qu’Il soit content que nous ne sachions même pas ce qu’Il a Lui-Même révélé de Lui au Premier ADAM, lorsqu’Il l’a fait descendre sur Terre et vivre dans la matérialité ??... Les croyants entretiennent leur ignorance avec une grande dévotion, POUR FAIRE PLAISIR A D.IEU… L’homme peut être content et y voir là une vertu  : mais D.IEU ?? Trouvera-t-il du plaisir à être ignoré ?? N’attend-il pas avec impatience, depuis des millénaires, que nous Le connaissions sur toute la Terre? (Esaïe 11 :9) Pourtant, Il y est déjà, avec toute Sa Sagesse et partout. Je sais bien qu’Il est chez moi, en moi  : mais pourquoi faut-il que chacun prétende qu’Il n’est pas aussi dans son voisin ? On semble ne pas L’y voir… Et en m’affirmant plus intelligent, je m’enfonce par là-même dans une plus dense ignorance, puisqu’il détient, lui, ce qui à moi me fait défaut. Le bras ne peut pas prétendre être le pied, ni faire tout ce que le Corps, dans son ensemble, peut faire : la tête peut apprendre et penser, mais elle n’est pas la main, ni ne peut accomplir ce qu’elle peut seulement décider… On ne parvient pas encore à voir D.IEU, donc à NOUS voir nous-même, dans notre Frère, et à nous considérer comme membres spécifiques d’un même Corps de Dieu, aujourd’hui encore très fragmenté ; mais il ne tient qu’à nous, qu’il cesse de l’être… Et la Sagesse Antique en est la moëlle épinière ; Elle est le tronc commun de toutes nos Religions…     

Aussi, la Sagesse Divine, Sacrée - dite aujourd’hui « ésotérique » - est refoulée, et même honnie, par ceux-là mêmes qu’elle devrait intéresser le plus : les CROYANTS. Et Ses Enseignements de Lumière et d’Amour manquent cruellement à notre compréhension du monde et du Message Divin, de nos Frères et de notre Mission Divine impartie à chacun de nous lorsque nous venons sur la Terre. C’est pourtant le Message que chaque nouvelle Religion a eu pour mission de restituer à l’Humanité, y compris le Christ Lui-Même, l’Islam et, en dernier lieu et plus proche de nous, la Religion Mormonne que Joseph Smith a reçue lui-aussi, comme ses prédécesseurs, par intervention divine. Et chacune d’elles s’est vue muselée, destituée dans sa grande majorité, de ces Vérités sublimes, de cette Sagesse Divine qu’elles avaient reçue, et de la possibilité de la transmettre dans son intégralité à l’humanité dans le besoin, et pour qui elle avait été dispensée à l’origine. Je ne m’étends pas ici sur le pourquoi du comment cela s’est fait ainsi, mais cela fait partie d’un autre travail encore, auquel je me consacre en ce moment.     

Alors, revenons à la Sagesse Antique ! Intégrons-la dans nos vies, nos vies spirituelles, nos vies quotidiennes, nos vies de tous les jours, simples, humbles… et poussons-les vers plus de rectitude, de Justice pour tous, de compréhension et d’Amour - non seulement pour le recevoir, mais surtout pour le donner… avec une compréhension de QUI EST NOTRE FRERE, et « QUI SOMMES-NOUS ? » qui nous aidera à évoluer en harmonie avec lui, comme dans LE VOL LIBRE ET MAGNIFIQUE D’UNE GRACIEUSE NUEE D’OISEAUX…    

Et c’est dans cet espoir que je termine cette petite lettre, dont je vous souhaite bonne réception ; et en vous remerciant de votre aimable attention, avec encore une fois mes remerciements pour votre intéressante conférence, je vous prie d’agréer, cher Monsieur, mes plus cordiales et sincères salutations.

Marie_Madeleine E. JONES



jeudi 21 janvier 2016

Vous avez dit : CHARLIE ??

CHARLIE CHAPLIN  -  LES FEUX DE LA RAMPE   

Dans  “LES FEUX DE LA RAMPE”, un film de Charlie CHAPLIN,( 1952) un vieux clown réprimande doucement une jeune femme qui avait voulu mourir, en disant :     
« Il a fallu des milliards d’années pour faire évoluer la Conscience humaine  :  et vous, vous voulez la détruire !  Que veut dire pour vous le miracle de l’existence, alors ??  Il est plus important que tout l’univers… Que peuvent faire les étoiles ?  Rien ! que de s’asseoir sur leurs orbites, et de s’y laisser porter… Et le soleil ? lancer des flammes à 300 000 kms de hauteur…   ET ALORS ?!  il gaspille de cette façon ses ressources naturelles…  Est-ce que le soleil peut  PENSER ?  Est-il CONSCIENT ?  Non, mais VOUS, vous l’ ETES  !! “      
Celles-ci sont les paroles d’un  “non-croyant” : un homme qui n’est même pas sauvé, hallal ou casher.                                          
Nos conceptions étroites du Bien et du Mal condamnent à l’enfer un tel homme, n’est-ce pas ?  Nous le dirions damné, perdu  :  un “goy” ou  un “mécréant”!...  en tous cas pas sauvé…      
 Et pourtant, il n’était qu’amour et respect envers l’humanité…  et il savait le montrer !  Il savait se comporter et traiter respectueusement ce qui le dépassait et qu’il ne comprenait pas, même s’il ne lui attribuait pas de noms grandiloquents… il Le respectait et respectait les gens ! Il n’était jamais injurieux ou répugnant…        
Tout son génie n’était qu’ AMOUR !       
Quand soudainement, autour de moi, du flot humain  rugirent la haine et la  colère, indignation d’un mal qui nous rattrape  : entre les fusils et les pancartes, j’étais bien sûre que je ne prendrais jamais aucun parti…  Et puis je me suis souvenue de ce vieux clown, ce Vagabond, qui pourtant ne se répond pas d’être divin, ni ne clame le Sceau des Cieux sur son humble personne, et pourtant…   Pourtant, il pourrait changer en pure Lumière le sang qui coule dans nos veines, et qui est répandu dans nos rues…  
Parce qu’il n’a pas laissé sa liberté tourner à l’aigre ou à l’odieux non plus…       
Alors oui ! oui ! Je peux. Je dois  -  pourquoi ne pas le dire :   
Très sincèrement, je suis profondément,
dévotement 
CHARLIE  !!!
Photographie en pied de Charlot souriant


Did you say : CHARLIE ??

CHARLIE CHAPLIN  -  LIMELIGHT             

In  LIMELIGHT, a 1952 film by Charlie Chaplin, an old clown is gently scolding a young girl who had wanted to die. He said : 

“Billions of years it’s taken to evolve human Consciousness, and you want to wipe it out !   What about the miracle of all existence  ? ?   More important than anything in the whole universe…  What can the stars do ?  Nothing !  but sit on their axes…   And the sun  ?  shooting flames 280 000 miles high…  So WHAT ?!    Wasting all its natural resources…   Can the sun  THINK  ??  Is it  CONSCIOUS ??   No, but  YOU  are !!”      

These are the words of an  “unbeliever”  :   a man who was not even   “righteous, saved, hallal or casher”.                                         
Our narrow-minded conceptions of good and bad condemn to hell  such a misbelieving evil-doer, don’t they…?   we call him damned, lost, unsaved, a “goy” or  a “misbeliever” !...   
Yet he was all respect and love for mankind…  and knew how to show it !  He knew how to behave towards what stood beyond him, and show respect, even if he didn’t understand it, nor did he call it any grandiloquent Name… but he respected it and people ! He was never abusive, nor his humour  loathsome  or  foul…   

 All his genius was only LOVE  !      
At first, as men rushed against each other with hatred and anger and guns and signs  -  indignation of an evil that backfires, and shoots no more elsewhere  -  I felt quite sure that I’d never take side of any kind  :  then I remembered this Old Clown, this Tramp, and how though he would be badly labelled and claimed no stamp on him from up above, yet he could turn into pure Light the very blood that flows into our veins and that’s shed into our streets … 
Because he didn’t let his liberty turn sour nor odious … 
Then I say :  “Yes ! Yes ! I can. I must indeed  -  why not say it  : 
I am profoundly and devotedly  CHARLIE !!!   

mercredi 20 janvier 2016

MERKEL S'EN VA
http://lesobservateurs.ch/2016/01/13/171972/
Commentaire.

Est-ce une plaisanterie ?
Ou une information vraie ?
Si c'est une plaisanterie, bravo : je dois avouer que j'ai marché à fond, et cette « nouvelle » a suscité en moi une réaction que je vous livre quand-même, telle quelle...
Advienne que pourra...
La voici :
***

Mme MERKEL quitte-t-elle seulement la politique ??
Elle devrait, je pense, être interdite de QUITTER LE PAYS...
Ce serait un peu trop facile...
Madame, il faudra faire face à la réalité des conséquences de vos actes...

Je me permets de vous conseiller de faire une profonde introspection, qui, je l'espère pour vous et pour votre pays, aboutira à une sérieuse remise en question de ce à quoi vous avez prêté votre zélé concours.

Faites-vous aider par un prêtre, Madame, qui vous guidera vers une sérieuse repentance, avec confession publique et devoir de réparation des dégâts que vous avez causés : car non seulement vous êtes responsable de TOUT LE MAL QUE SUBIT VOTRE PEUPLE, et d'autres peut-être en suite et conséquence, mais vous l'êtes également d'avoir induit dans une grave erreur ceux que vous avez invités à venir perpétrer ces crimes sur lui ; vous êtes responsable d'avoir aggravé vicieusement le déjà très profond obscurantisme de populations que vous avez instrumentalisées, et dont la conscience est très peu évoluée, en ce que votre invitation à leur violence et votre laxisme et permissivité envers celle-ci leur fait croire plus encore qu'ils ont raison. Par votre politique elle-même criminelle, vous avez stimulé leur violence et permis, en les y invitant, la réalisation de leurs abjectes desseins, dont ils ne se cachaient pas au préalable, ce qui vous rend plus encore responsable.

Madame, le plus juste serait non pas de partir maintenant, en laissant votre peuple se débrouiller avec la gabegie que vous lui avez causé, mais de vous repentir sincèrement, d'en faire CONFESSION PUBLIQUE, de RESTER, s'il veut encore de vous, et de commencer DES MAINTENANT à rétablir l'ORDRE AUQUEL ONT DROIT VOS CITOYENS en faisant respecter par toute personne qui foule le sol de votre pays, les Lois qui lui ont assuré et lui assurent encore aujourd'hui son existence digne du respect d'autrui. Si l'étranger peut en fouler le sol, il ne lui est pas loisible d'en fouler le peuple !... mais n'est-ce pas là toute l'Histoire de l'Humanité qui se répète inlassablement ? Il faut mettre fin - enfin et une fois pour toutes - à cette abominable injustice, qui, mue les âmes, tantôt en victimes, tantôt en oppresseurs... Chacun de nous est appelé à y mettre fin selon sa place et son envergure : et vous, Madame, MERKEL, êtes bien placée pour commencer, et suffisamment puissante encore pour faire avancer la Justice dans votre pays. Il FAUT y croire – croire en votre pays, et ne pas le brader, pour un bon salaire et une vie confortable, lui et les millions de personnes qui dépendent de vous. - Si seulement nous pouvions commencer à comprendre la politique en termes de RESPONSABILITE, et non de bonne aubaine pour s'enrichir !...

En ceci, Madame, permettez-moi de vous adresser quelques mots et ma réflexion :

Madame MERKEL, vous êtes responsable, voire coupable, non seulement des actes criminels que les migrants commettent dans le pays et sur le peuple, mais également des karmas terribles qu'ils devront forcément payer un jour - un jour cosmique, qui pour Dieu est déjà aujourd'hui et est inéluctable : ces âmes devront être purifiées et elles-aussi réparer un jour le déséquilibre causé dans l'univers par les terribles actes qu'elles ont commis, et vous êtes également responsables de leurs souffrances d'alors.
Cela, vous l'avez fait sciemment, semble-t-il, dans le but d'aider - que dis-je, d'aider  : de SERVIR - ceux dont le dessein, même pas caché, est de détruire l'Oeuvre de Dieu, d'asservir le Monde - car le Monde EST l'Oeuvre de Dieu, et le Démon la hait : il veut se l'assujettir, et il ne s'en cache même pas, tellement il est sûr de gagner sa guerre abjecte. C'est compter sans le fait que Dieu est le Tout-Puissant, bien sûr, mais dans l'immédiat et dans l'absolu, pour un temps indéterminé dont nul homme n'est le maître, ce DESIR DE MAL aura causé une somme immense de souffrances terribles et d'actes abominables. Tous ceux qui y ont une part de responsabilité doivent en répondre tôt ou tard. Une fois enclenché le processus de causes et conséquences, nul homme ne peut plus l'enrayer : on ne peut pas changer les autres, jamais, mais seulement SOI-MEME : des guerres ne changeront rien à cela, mais seront seulement des maux de plus dans l'engrenage par l'homme irréversible de cette logique destructrice - d'indicibles maux de plus, les abominations dont souffrent toujours, avec les coupables et parfois plus encore que ceux-ci, les innocents. Cela, le Démon le sait, et c'est précisément ce qu'il VEUT !...

En définitive, les guerres sont aussi des actes coupables dont ceux qui les ont faites et/ou qui les ont voulues devront, tôt ou tard, payer le prix pour « l'apaisement de l'Univers ».

Ces criminels que vous avez appelés à envahir votre pays, Mme MERKKEL, sont des âmes rebelles nouvellement descendues dans la matérialité pour entamer leur périple cosmique de purification et d' EDIFICATION par les expériences terrestres (Jean et le Christ l'avaient prédit – voir notamment l'Apocalypse). Ce sont des âmes qui, fraîchement "descendues" dans notre monde, y sont venues pour y apprendre, comme les plus anciennes, l'Obéissance aux Lois Divines de Bonté, de Droiture, de générosité et d'altruisme - en un mot, d' HARMONIE. En résumé, il s'agit pour elles d'apprendre et de prendre leur responsabilité envers celui que, contemporain de soi, l'on appelle à tort "l'autre".

Ce sont donc les démons à l'état brut, dont le Christ nous a avertis qu'ils allaient être FORCES de descendre dans la matérialité, à la fin des Temps, PRECIPITES sur la Terre pour y entreprendre l'acquisition laborieuse d'expériences sur le plan physique.

Ces âmes, nouvellement « enrôlées » par Dieu, de manière forcée, dans le monde d'ici-bas, n'ont pas encore été exercées suffisamment à la souffrance du monde matériel, la souffrance physique ; elles ne l'ont pas encore suffisamment ressentie pour que les mémoires s'en impriment dans leurs corps spirituels, aussi, son « souvenir » est très faible, et ne parvient pas à transpercer les couches physiques denses des émotions négatives de leurs corps physique et mental, dès lors plus réceptifs et donc plus vulnérables à toute pression extérieure exercée sous forme d'éducation, d'endoctrinement, explicite ou implicite, par émulation ; ils n'ont pas encore suffisamment, en eux, dans leurs corps spirituels, dans leurs âmes profondes, de quoi résister à un tel endoctrinement. Cette vie, que nous leur connaissons en tant que nos contemporains, est peut-être leur PREMIERE incarnation, deuxième ou troisième renaissance - ou quelques-unes de plus, mais en tous les cas, ils sont vraisemblablement AU DEBUT de leur périple cosmique, et ils ne sont pas, comme les personnes qui se situent au bout d'une longue chaîne d'incarnations, au bénéfice d'innombrables expériences de souffrance qui auraient imprimé dans leurs corps spirituels la Connaissance INNEE du Mal que représente la violence, par exemple, ou le vol, ou tout autre crime, d'autant plus difficile à identifier comme Mal, si celui-ci est préconisé sans honte ni vergogne par la société humaine ambiante, celle qui les a vus naître, qui les a hébergés et nourris dans leurs tendres et impressionnables années.

Tous les peuples, quels qu'ils soient, sur toute la surface du globe et dans toutes les cultures, de tous temps, quelles que soient leurs moeurs, se donnent bonne conscience par rapport à celles-ci. C'est un phénomène UNIVERSEL et c'est un fonctionnement COMMUN A TOUS LES HOMMES, dans toute la diversité de leurs comportements, sociaux ou intimes : notre Occident n'est évidemment pas différent de cela, et justifie lui-aussi à corps et à cris ses propres perversités, qu'il arbore fièrement, comme des vertus !...

Le contraire de cela est la CONSCIENCE DU PECHE, et le début de la REPENTANCE SALUTAIRE vers un présent et un avenir meilleurs.

Ainsi, n'ayant pas une longue ascendance cosmique de vies antérieures, les raisonnements de ces âmes gravement criminelles reposent donc essentiellement, sinon uniquement, sur ce qu'elles ont intégré, ou « appris », dans leur présente vie matérielle : leur capacité de discernement personnel est extrêmement limitée, en raison de la force d'émulation ambiante. Y résister est un combat spirituel difficile, car il n'est pas facile d'aller à contre-courant d'une pensée environnante, d'un mode de raisonnement ambiant - ou d'une absence de raisonnement qui laisse place à une forte volonté collective, voire à une émotion communautairement partagée, qui s'impose... Or, ce combat, de telles âmes « neuves » ne sont pas suffisamment « armées » pour le mener : elles n'ont pas suffisamment de quoi « analyser » et remettre en question les enseignements, même les plus erronés, qu'elles reçoivent de manière très pressante dans leur monde ou cercle matériel.

Je parle ici principalement de violence, parce que c'est le sujet d'actualité qui nous interpelle aujourd'hui dans nos contrées ; c'est le sujet dont nous parlons le plus en lien avec Mme MERKEL, et qui fait indirectement et implicitement l'objet de l'allusion ci-dessus ; mais le principe décrit ici, le fait spirituel, est également le même pour l'impureté ou l'indécence, l'insolence et la rebellion envers la Divinité, et pour toute autre déviance, tromperie ou toute irrégularité ou méchanceté, grand ou petite ; pour tout asservissement illégitime de son prochain, qui le place dans une situation de misère, de souffrance, et qui, prenant sa source dans les mondes spirituels, se condense sur la Terre, Royaume du Grand Dieu Un, et qui, tant dans les Mondes spirituels que dans le Monde physique, portent atteinte à l'Harmonie de l'Univers...

Car oui, le Royaume de Dieu est PHYSIQUE, MATERIEL, et non pas éthéré, impalpable, de réalité vacillante et insaisissable : mais il est le monde CONCRET , « en dur », que nous connaissons déjà, et en lequel nous peinons à voir une quelconque implication de Dieu, tant il nous paraît injuste et « inacceptable », incompatible avec un Dieu tel qu'on nous Le présente...

Aussi, le sujet que je développe ici ne concerne pas seulement les criminels migrants qui se livrent à des actes abjectes, et de surcroît sur les peuples qui les reçoivent à bras ouverts, mais nous sommes tous, sans aucune exception, dans cette vie humaine, directement concernés par le principe de la Réparation Cosmique, ce qui implique un très grand nombre de choses sur lesquelles je ne peux pas m'arrêter ici, notamment que nous serons, tôt ou tard, dans notre propre chair et dans notre Conscience propre, compagnons d'infortune de ceux dont nous avons fait nos victimes. Quoi qu'il en soit, nous sommes tous, êtres humains, soumis au Devoir de Réparation de l'Univers - ce que ne sont pas, par exemple, les animaux*(a) : nous sommes soumis aux conséquences, immédiates ou non dans cette vie, mais inéluctables quant aux sphères supérieures de nos êtres - nous sommes ou serons infaillliblement soumis aux conséquences des actes que nous posons, ou des pensées auxquelles nous nous adonnons, qui porteront immanquablement, selon le processus de création intrinsèque à la nature humaine, un fruit, une MANIFESTATION dans la matérialité. C'est pourquoi il est gravissime, et certainement pas à notre avantage, de faire fi d'examiner la valeur réelle de nos pensées et de nos comportements, et de négliger ou refuser d'en considérer et soupeser à l'avance, si nous en sommes capables, les conséquences inéluctables qui s'en suivront, soit dans cette vie, soit dans une prochaine.

L'Asie, par exemple, est un continent qui offre encore aux âmes anciennes et grandement évoluées un grand nombre d'opportunités d'incarnation, dans toutes les couches sociales de la population, surtout chez les humbles et les religieux ; tandis que dans l'Occident, de telles opportunités élevées deviennent de plus en plus rares, en raison de la dépravation galopante de nos moeurs. Quant aux âmes nouvelles, elles choisissent souvent, dans quelque lieu qu'elles s'incarnent, les cercles des dirigeants du lieu, qui leur offrent un nombre relativement étendu d'opportunités, plus de latitude pour vivre leurs perversions et, par leurs vies aisées, parce que nous avons créé des sociétés de passe-droits, une plus grande imunité ou facilité pour les cacher, si besoin est.

C'est ainsi que la « Religion » peut et doit nous aider à rétablir l'Harmonie perturbée de l'Univers, dépendant de divers facteurs, et nous serions sages et ferions bien de ne pas la négliger - et encore moins de l'erradiquer.
***

Il faut savoir que dans les mondes spirituels, avant de descendre dans la matière, il est assigné aux âmes le lieu et le temps dans lesquels chacune d'elle doit s'incarner, mais que dans ce cadre, il leur est donné le choix de leurs parents : cependant, dans les dimensions spirituelles, il existe une force inhérente à la structure cosmique qui canalise la descente des âmes et les conduit infailliblement, obligatoirement vers un réceptacle en conformité de fréquence physique vibratoire des « candidats » en présence. Cette fréquence vibratoire, physique, est l'expression de l'état spirituel des personnes impliquées dans l'acte de procréation, au moment de l'événement, soit  l'âme à naître et les parents potentiels. C'est cette Force cosmique inhérente à la structure de l'Univers et infaillible, qui donnera ultimement le feu vert final à l'incarnation d'une âme dans le corps maternel de son choix - la condition en étant une parfaite correspondance des fréquences vibratoires des personnes en présence. Elle créé ainsi une sorte de cloison entre les différents niveaux d'élévation des âmes, ou plutôt un GOUFFRE infranchissable, ou un réseau de tels gouffres, qui canalise les âmes vers leurs destinations terrestres.

Il faut savoir également que l'Enfer et le Paradis dont nous parle la Religion, dans un premier temps et jusqu'au Jugement final de Dieu, appelé Jugement Dernier, est ce monde-même, cette vie dans toutes ses diverses manifestations. Je ne peux m'étendre plus ici, mais la Parabole de Luc 16:19-31 nous décrit cela, sans qu'il ne nous soit donné habituellement les clefs pour cette compréhension salutairement étendue. Je ne peux pas non plus m'y attarder ici, mais peut-être le ferai-je à une autre occasion.

Oui, les criminels d'un jour seront les victime d'un autre jour. Ils reviendront dans cette vie, sur cette terre, DANS CE SANG HUMAIN, pour connaître, par l'expérience, l'impact de leurs actes sur « l'autre ». On n'apprend que quand il s'agit de SOI...

Ainsi, ces hommes qui violent, tuent, agressent de toutes sortes de manières devront nécessairement être purifiés et réparer l'Equilibre de l'Univers qu'ils auront ainsi perturbé par leurs actes. Ceci est une Loi Universelle Sacrée et Incontournable, même si l'on n'y croit pas ou pas ainsi. De même pour chacun de nous, bien évidemment, par rapport à tout acte, parole ou pensée qui perturbe l'Equilibre Parfait et Aimant de l'Univers que Dieu a créé. Et cela se fait de diverses manières, selon la nature du déséquilibre infligé. C'est la structure de fonctionnement divin indestructible, qui assure au monde que l'Injustice n'y existe pas, même si les apparences nous montrent parfois le contraire...

On appelle cela plus généralement le KARMA, qui toutefois ne se manifeste pas seulement pour « punir » les actes mauvais, mais également pour « bénir » les bons - avec toujours, comme seule et unique optique, l'avancement des âmes vers un état de BIEN ultime et continu. Nous n'y sommes pas encore, n'est-ce pas ? Bref...

Quant à la « Rétribution », ou « payement » des actes mauvais, le temps et le lieu de la « Réparation » n'est pas nécessairement la vie et l'individualité dans laquelle l'acte a été commis par le justiciable, mais elle (la Réparation) peut être différée dans une autre individualité, en fonction de circonstances qui peut-être empêchent que cette Réparation n'ait lieu dans l'expérience vitale où le crime a été commis. La Justice n'en est pas bafouée pour autant, ni le coupable du crime affranchi au rabais : l'auteur reviendra (voir ci-dessous) et le déséquilibre SERA effacé, l'Ordre et l'Equilibre Universels rétablis. (voir la Réparation Cosmique.)
LA REPRATION COSMIQUE.

Pour les actes, et notamment les actes violents, perpétrés sur « autrui », la réparation se fait généralement, et en particulier, en faisant l'expérience sur soi de ces actes, c'est-à-dire en sa chair et sa conscience parfaitement éveillée, ou tout au moins dans les conditions, non seulement dans lesquelles se trouvaient les victimes des actes réprouvés, mais plutôt dans les conditions les plus propices à susciter l'éveil et l'élévation, propices à l'amélioration de la Conscience qui a démontré sa défaillance et son insuffisance par des actes répréhensibles et douloureux à l'encontre d'autrui. Ceci pour dire que tous les détails et éléments présents dans l'acte criminel ne se retrouveront pas forcément de manière identique dans la réparation qui devra s'ensuivre : par exemple, une souffrance infligée à un être endormi ou inconscient ne sera pas forcément « réparée » par le coupable dans le sommeil ou l'inconscience, mais le sera peut-être à l'état éveillé et conscient, si cela permet une meilleure intégration du concept à saisir - en l'occurrence, qu'il ne faut pas infliger à autrui la violence et le Mal, parce qu'ils sont DOULOUREUX : et si l'on a INTEGRE le concept, alors on RESSENTIRA, par anticipation et par projection, dans tout notre Etre, la souffrance que « l'autre » va ressentir SI NOUS COMMETTONS l'ACTE dont notre pensée forme le dessein. Seules les âmes avancées et déjà passablement évoluées, au bébéfice d'un grand nombre d'expériences réelles de telle situations, peuvent RESSENTIR cela - des âmes évoluées cosmiquement, c'est-à-dire qu'elles on déjà vécu beaucoup de vies, et sont au bénéfice de beaucoup d'expériences réelles dans la matérialité de notre Humanité, dont les mémoires sont imprimées dans l'inconscient : c'est pourquoi, ressentant dans leur âme le Mal et la Souffrance que provoquent certains actes, parce qu'ils y sont préalablement inscrits de manière devenue forte et indélébile suite à une multitude d'expériences identiques ou similaires - les « mémoires cosmiques » - elles, ces âmes, ne sauraient les commettre, quand bien même elles en seraient elles-mêmes victimes, et au risque de SUBIR un Mal supplémentaire, plutôt que d'en infliger un elles-aussi.

Savoir que tout mal infligé sera immanquablement payé de retour - le principe du boomerang (ou karma) - peut également aider à rassembler dans l'âme le courage d'être cette « impasse  à la propagation du Mal» , que nous sommes tous appelés à être.

LE COUREUR ET LES ANGES

b

A chaque vie, à chaque renaissance, c'est donc une âme un peu plus forte, un peu plus grande, qui s'incarne - plus forte de quelques expériences de plus, et d'un temps intermédiaire adéquat de « repos » dans les mondes spirituels, pour réfléchir à la vie qui vient de se terminer, et pour en tirer les conclusions utiles, à appliquer de préférence dans la suivante, toujours dans l'optique de grandir et de s'élever, de se rapprocher de l'Idéal Divin de Bien et d'Equilibre dans l'Univers qu'Il a créé. Puis une nouvelle incarnation ou renaissance suivra. Un ésotériste disait que nous restons dans cet état de «repos » (relatif, car il dépend lui-aussi du Bien ou du Mal que nous avons fait dans la vie matérielle) pendant un tiers de la durée de vie précédente, avant de redescendre dans la matière.

A ce qui précède, on voit bien ainsi que les âmes « nanties » n'en ont pas de mérite particulier, bien au contraire, car elles sont au bénéfice d'expériences « préalables », vécues par d'autres personnes humaines, qui leur ont « gagné » ce niveau de Conscience - comme dans une course de relais où toute l'équipe court et donne son maximum, mais seul le dernier coureur franchira la ligne d'arrivée : cependant, l'équipe n'a pas gagné par le seul effort de celui-ci, mais chacun a participé, selon ses propres capacités, à l'obtention de la victoire, et aura fait son petit bout de chemin, à sa place et selon ses moyens. C'est ainsi que chacun s'en verra crédité l'effort, et en recevra sa récompense aussi.

Et ici, pour éviter toute confusion avec de l'anti-je-ne-sais-quoi, je précise que nos « équipes cosmiques » sont dispersées sur la surface de toute la Terre, dans tous les pays, et même dans chaque famille du monde, à raison de un ou plusieurs éléments de chaque personne cosmique dans chaque famille, suivant le nombre d'individus qui la constituent et selon un Ordre Cosmique très rigoureux : ainsi, on voit que nos inimitiés, les mépris et les rancunes, de même que les violences de toutes sortes, physiques et psychologiques, les sévices, les crimes et les exactions auxquelles elles conduisent, qu'ils se situent au niveau individuel, familial, national ou racial, sont réellement sans fondement, absurdes, et même se retournent contre nous, puisque celui envers qui elles sont dirigées est « un autre nous-même » - fût-il un dont nous n'avons actuellement pas conscience tandis que nous vivons dans notre individualité terrestre, qui a « oublié » tout ce qui se trouve « au-delà du Voile », comme l'appellent les Religions, et en particulier les Religions chrétiennes.

De même les âmes « anciennes » ou « nouvelles » sont répandues dans le monde entier, selon un principe différent mais tout aussi implacable de répartition, qui lui dépend de l'état spirituel de chacun à l'instant-même de la conception, même si celui-ci ne correspond pas nécessairement à l'état ou au niveau habituel de vibration spirituelle du donneur et du receveur de l'âme conçue. (Là encore, je ne peux développer cela ici, et je préfère, d'ailleurs, étudier encore ce sujet avant de m'y aventurer trop loin. Je me contente donc de le décrire dans ses grandes lignes.)

On voit donc bien aussi que nous n'avons pas à nous en enorgueillir, ni à mépriser celui qui n'a pas notre niveau de conscience, puisqu'il existe environ 777'777'777 chances virgule 777777777 8 (à l'infini) que l'individu considéré soit UN AUTRE NOUS-MEME ; que nous soyons « originaires » et fassions tous deux partie de LA MEME EQUIPE, à laquelle nous sommes appelés à être réunifiés un jour - ce que nous, dans nos religions monothéistes, affirmons haut et fort vouloir et attendre de Dieu avec impatience, sans vraiment réaliser, toutefois, en règle générale, ce que nous demandons, et sans être prêts non plus, la plupart du temps, à faire l'effort - intellectuel comme émotionnel - de considérer « les autres » à la lumière et selon le principe d'une telle réalité. Sinon, nous les critiquerions beaucoup moins, pour commencer, c'est à n'en pas douter...

Quoi qu'il en soit, la plus parlante analogie de cela, que Paul évoque dans une épître, est celle de la course, dans le verset 24 du 9e chapitre, au 1er livre des Corinthiens (1 Cor.9:24) : intrinsèquement, ce Verset peut revêtir deux significations aussi pertinentes l'une que l'autre ; cependant, depuis les temps reculés de Paul, cette Ecriture a subi des altération destinées à nous priver de sa réelle signification unitive, pour ne laisser dans le texte qu'une version falsifiée de celle-ci, et surtout, pour occulter la plus glorieuse, qui est celle concernant le Christ Lui-Même, dans le contexte de Son Retour, et qui est celui du Mashiach que les Juifs attendent. Je ne peux pas m'avancer ici dans cette réflexion, qui est trop vaste pour elle-même, mais dont je traite à d'autres occasions.

Pour ce qui est de la compréhension la plus immédiatement accessible de ce verset, le principe sous-jacent et actif de notre réalité cosmique est donc tout-à-fait celui d'une course de relais, où toute une équipe court ENSEMBLE vers un but COMMUN, mais un seul coureur franchit, à la fin, la ligne d'arrivée. Néanmoins, dans ce cas de figure, c'est L'EQUIPE ENTIERE, qui a GAGNE et sera, le cas échéant, récompensée, et non pas seulement celui des coureurs qui a franchi cette ligne d'arrivée - Ainsi en est-il de nos pérégrinations animiques, de nos TRANSMIGRATIONS cosmiques : celui qui a une conscience plus éveillée, la doit à celui qui l'a moins, puisque ce sont SES expériences, souvent difficiles, qui la lui ont en quelque sorte GAGNEE. A la différence près, qui ne change rien au Principe, que nous n'avons pas, pour cette « course », des équipe de 6, 7, ou 10 coureurs, mais des « équipes » gigantesques de centaines de millions de vies...

En réalité, dans nos « équipes » de vie cosmique, qui ont parcouru les âges selon une répartition similaire, mais néanmoins différente à certaines époques et sous certains aspects - je le mentionne, mais n'en fais pas la démonstration théologique ici - nous avons donc environ, à ce jour, un nombre de l'ordre de presque un milliard d'individus par « équipes », soit, pour être un tout petit peu plus exact, de 0,77777777777777777777777777777778 Milliard de participants, qui contribuent, contribueront ou ont déjà contribué à l'élaboration, par l'expérience, de la Conscience des individus sur cette Terre - ce qui signifie le 7 à l'infini, car 8 est le nombre et, couché, le signe de l'infini... (Selon un très simple calcul : ici résultat d'une calculatrice.). C'est (très exactement et approximativement en même temps...!) le nombre d'individus terrestres qui en quelque sorte « composent » notre Etre Cosmique, comme les coureurs d'une équipe composent l'ensemble de cette équipe. On voit que ce nombre, qui est celui correspondant à notre ère présente, est infini, et qu'il y a de la place pour plus, toujours plus, tout en restant inéluctablement A L'INTERIEUR du CHIFFRE 1, qui est, lui aussi, INFINI, puisque c'est le Nombre de Dieu. D'ailleurs, si je ne m'abuse, cela se vérifie mathématiquement : je ne suis - malheureusement - pas très mathématicienne, et ne peux donc pas démontrer cela ici, mais de vagues souvenirs de cela me reviennent d'un lointain passé scolaire.

On obtient cette estimation hautement significative théologiquement en divisant le chiffre 7 , représentant le nombre approximatif de Milliards d'êtres humains qui peuplent la Terre aujourd'hui, par 9, qui est le nombre d'êtres personnifiés auxquels Dieu s'adresse lorsqu'Il leur dit : TU . C'est-à-dire que pour Dieu, lorsqu'Il Parle, Juge, et en règle générale, considère Ses Enfants, Il nous considère dans notre Etre Cosmique élevé, soit comme étant l'un de ces NEUF ETRES COSMIQUES descendus, par l'intermédiaire de leurs premiers « Enfants », les Anges, dans la matérialité.

Ce sont eux, ces Anges, fils des Archanges (les Elohim) qui ont « vécu » la première étape matérielle à proprement parler de notre Création, à savoir LE REGNE ANIMAL, dont nous sommes l'achèvement divinisé par le Souffle de Dieu, qui nous a ADOPTES comme Ses Enfants directs, alors qu'en réalité, nous ne l'étions pas au départ, mais nous sommes en quelque sorte, d'origine, Ses « petits-enfants », c'est-à-dire les « enfants des Archanges », donc les Anges : c'est le niveau spirituel le plus proche de notre nature matérielle, et c'est là notre première nature, ou identité transcendante : ils sont au nombre de 72, ce qui représente, sur nos 7 Milliards d'individus dans le monde actuellement, approximativement bien sûr, 97 millions, 222 mille, 222 individus pour chaque identité d'Ange ! Cela signifie, au niveau spirituel de nos personnes angéliques, qu'il se trouve approximativement 97'222'222 autres « nous-mêmes » sur la Terre en ce moment ! Et je ne parle pas là des générations précédentes et maintenant disparues, mais de celles vivant sur la terre actuellement.

Je ne peux cependant pas appliquer de nom angélique sur chaque individu, bien sûr, mais chacun peut, avec foi, entrer en communication avec son propre Ange Gardien, et lui demander, si Dieu veut bien le lui révéler de quel Ange il est un représentant sur cette Terre - à quel Ange il APPARTIENT, car contrairement aux forces aveugles reconnues pour le Zodiac, les Anges, qui HABITENT le Zodiac, sont des PUISSANCES PENSANTES, des Entités supérieures dotées d'une Intelligence infinie, non pas chacune en elle-même, car cela est le propre de Dieu Lui-Même et de Lui Seul, mais en raison de leur Parfaite Entente et de la communication parfaite et harmonieuse qui existe entre eux, sans aucune faille. (Cette « humilité » des Anges, par rapport à la dignité glorieuse des Archanges, les Elohims, nos Créateurs, est lisible, par la Parole de l'Ange à Jean le Révélateur, dans le verset 10 du Chapitre 19 de l'Apocalypse, sur lequel je reviendrai un peu plus loin.)

Les Anges sont donc aussi nos Gardiens, et, selon le jour et l'heure de notre naissance dans l'année, nous bénéficions personnellement de la compagnie continuelle et indéfectible de tel ou tel des 72 Anges, qui s'occupe de nous notre vie durant. L'Islam fait mention de 4 Anges Gardiens pour chaque être humain, ce qui est totalement juste, l'un d'eux, malheureusement, étant une antithèse, et les trois autres, de bons Anges qui nous protègent et nous guident - ou tentent de nous guider - tout au long de notre vie, sans toutefois jamais s'imposer à nous, sauf si, selon la Sagesse et la Volonté de Dieu, il s'agit de nous protéger ou de nous SAUVER de quelque grand danger. Malgré cela, s'ils nous suggèrent toujours le(s) moyen(s) d'éviter les dangers, ils ne s'imposent cependant jamais, et c'est dans notre propre incapacité ou nos difficultés à les percevoir et les écouter, voire à les reconnaître ou leur obéir, que nous devons chercher la plupart des événements négatifs de toutes sortes, qui jalonnent nos vies.

Cependant, il faut comprendre que notre Ange intérieur n'est pas nécessairement l'Ange Gardien du jour de notre naissance, puisque chacun des Anges Gardiens s'occupe de tous les autres tour à tour et en même temps : l'identité angélique de chaque être humain n'est donc pas nécessairement celle de l'Ange Gardien actuel de chaque personne, même si une fois sur 72, il est possible que cela soit le cas.

Quoi qu'il en soit, le niveau Angélique, tout comme le niveau Archangélique de nos Etres spirituels, constitue une Sphère Spirituelle avec laquelle, une fois au bénéfice d'une Pureté TOTALE, tous les êtres humains sont appelés à être réunifiés, par des Sacrements appropriés qui respectent l'Ordre et la répartition cosmiques. La seule Religion - que je connaisse - à faire cela dans le monde aujourd'hui est l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, dans leurs Temples réservés, entre autres, à cet effet.

Toutefois, n'ayant pas encore eu confirmation absolue, sinon dans les grandes lignes, de tous les éléments de l'hypothèse avancée ci-dessus, je la soumets, pour confirmation ou infirmation, aux Rabbins, gardiens de la Vérité, qui rechignent un peu trop, à mon humble avis, à la partager avec le monde entier ; et j'espère vivement et très sincèrement que l'un d'eux, au moins, daignera se manifester et corriger une erreur éventuelle, s'il y a lieu.

Les neuf Etres Cosmiques précédemment mentionnés, sont les 9 Archanges principaux de notre Vague de Vie immédiate, et, pour la matérialité, de notre Système Solaire, qui envoient vers la Tterre, leurs Energies bienfaisantes, par l'intermédiaire des Anges, nos Gardiens, lesquels ont reçu l'ordre, après le Déluge, de nous accompagner de près et de nous aider dans nos pérégrinations obligées dans la Quête, ou la Reconquête, de la Pureté et de l'Equilibre, c'est-à-dire de l'Harmonie Divine.

Les Archanges sont les Entités Supérieures, directement Fils de Dieu. Ils sont Fils directs, cependant, ils ne sont pas ENGENDRES, mais créés, contrairement à Jésus-Christ, représentant dans le monde physique du plus grand des Archanges, le Prince METATRON, de Son Nom grec, que les Chrétiens appellent plus volontiers  « Saint-Esprit ». - Je ne suis malheureusement pas helléniste, mais dans ce Nom, je comprends, très succintement analysé : Puissance de Changement, ou CRETION, donc CREATEUR). Les Rabbins, comme je le disais, « Gardiens de la Vérité », n'approuvent pas totalement les données de l'hermétisme chrétien,dans lequel ils distinguent un certain nombre d'erreurs. S'ils en perçoivent ici, dans ce cas, c'est l'occasion idéale pour corriger ce qui pourrait être fautif dans ce que j'avance... Je ne demande que cela.

Quoi qu'il en soit, les 72 Anges habitent le Zodiac. Or, il est triste et décevant de voir que ceux qui reconnaissent au Zodiac une influence, n'y voient que des Forces puissantes, certes, mais aveugles et sans Intelligence ; et que ceux qui, par miracle, croient encore aux Anges aujourd'hui, refusent, pour la plupart, la Sagesse et l'Eclairage que ceux-ci tentent inlassablement de nous inculquer, par tous les moyens mis à notre disposition, et que pour la plupart, malheureusement, nous ignorons et/ou décrions. C'est tout cela, entre autres, qui devrait changer... et que cela change ou non, ne dépend que de nous : de nous individuellement... Que chacun fasse son petit bout de chemin dans la bonne direction... C'est ainsi que nous créérons le Monde autrement.

Quoi qu'il en soit, les Anges sont toujours et infatiguablement ACTIFS POUR NOTRE BIEN : A NOUS de nous tourner vers eux, car contrairement au Démon - dont nous commençons à nous faire une idée très concrète, de nos jours, et que nous commençons à voir et à reconnaître tel qu'il est - qui s'impose toujours et dont la force brutale et l'Ignorance des Peuples est le plan maléfique ; contrairement au Démon qui déploie un plan totalement coërcitif d'asservissement de l'Humanité à son unique volonté perverse ; contrairement au Démon, les Anges de Dieu, les Bons, eux, ne s'imposent jamais à nous, mais nous invitent doucement et cordialement à les écouter et à nous laisser aider et guider par eux dans l'apprentissage divin de l'Amour du prochain. C'est une expérience que chacun doit faire personnellement, et il n'existe pas vraiment de « recette » idéale ni obligée pour y parvenir, ni d'enseignement ou de démarche obligatoire pour commencer d'entrer en contact avec nos Gardiens invisibles et nous prêter plus facilement aux sollicitations positives qu'ils nous adressent : la seule condition requise est une saine curiosité, mue par une motivation SINCERE de prendre contact avec le monde spirituel qui nous connaît déjà et qui nous aime, et de se mettre à sa disposition pour exercer le Bien sur la Terre, plus de Bien que nous ne pourrions en faire par nos seuls moyens : collaborer avec eux, nous rendre disponibles à leurs inspiration bénéfiques, ne peut qu'embellir le monde et adoucir la conditon humaine, si difficile. C'est une question de choix personnel. De leur côté, eux nous y invitent tous, mais ne nous y forceront JAMAIS.

Ne sommes-nous pas au rendez-vous pour quelque raison que ce soit ? Ils ne s'irritent pas, ni ne se lassent de nous appeler, de nous interpeller, parfois, jusqu'à ce que le déclic heureux se fasse. Dans l'intervalle ? Le Plan de Dieu et la Structure de Son Univers est ainsi faite, que tout tourne inexorablement dans le sens cosmique de la Justice, pour le rétablissement continuel de l'Equilibre sans cesse perturbé par une Humanité dans l'errance spirituelle et la dépravation. Et dans cet Equilibre, il n'y a pas d'injustice, contrairement aux apparences !... mais la Justice, elle, ne se voit pas toujours du premier coup d'oeil ou dans l'immédiateté de notre « réalité » matérielle...

A part cela, connaître mieux la Sagesse Sacrée et ce que Dieu nous a donné à connaître par les Religions, est toujours un élément de plus qui facilite et aide une telle démarche à progresser. S'intéresser à la Religion, à TOUTES les Religions, avec une attitude bienveillante et humble, en y cherchant ce que chacune dévoile du Visage de Dieu et peut nous en apporter, non en OPPOSITION les unes par rapport aux autres, mais en COMPLEMENTARITE, est la condition nécessaire pour acquérir une vision cohérente de notre monde et de l'Univers, et acquérir une attitude tournée vers la Paix du Monde entier : si Les 6 Sages Aveugles de l'Indhoustan ont pris l'Elephant pour toutes sortes d'autres choses que ce qu'il était, c'est que chacun d'eux n'en a touché qu'une partie, et donc, ils n'ont pas pu s'en faire une idée juste ; ils n'ont pas pu le connaître dans son entièreté ni sa grandeur ou dimension réelle : ainsi en est-il pour nous avec nos Religions...

D'ailleurs, ne connaissant pas très bien l'Indhouisme, je me demande pourquoi le rôle « principal », en quelque sorte, dans cette Religion, est donné à l'Eléphant : et je me demande - un peu naïvement, peut-être, je l'ignore - si ce n'est pas parce que cet animal, à la mémoire réputée infaillible, n'est pas en analogie avec la Mémoire Totale de Dieu, la Mémoire Akashique... (Un questionnement qui attend volontiers une réponse de qui peut me la donner...)
***

Pour en revenir à nos soucis occidentaux avec une nouvelle violence inconnue dans nos contrées jusqu'à présent, je le répète, en résumé :

Tous criminels et contrevenants à l'Ordre Cosmique, qui qu'ils soient, doivent REPARER l'Equilibre de l'Univers qu'ils ont déstabilisé par leurs crime plus ou moins grave, en vivant dans leur chair les expériences qu'ils ont eux-mêmes fait vivre à ceux qu'ils appellent erronément LES AUTRES. - En effet, si DIEU EST UN, comme l'affirment avec tant de violence ceux qui ne comprennent pas même la portée de leur affirmation ; si Dieu EST UN - et TOUTES LES RELIGIONS NOUS LE DISENT A LEUR MANIERE, y compris les Religions plurithéistes - alors Sa Création tout entière ne saurait être autre que Lui aussi, chaque être, chaque entité étant une PARTIE de Lui nécessairement, sans quoi Dieu ne serait pas UN, mais il y aurait LUI, et il y aurait « l'autre entité » - ce qui ferait DEUX, et non plus Un ; Dieu ne serait alors plus UN ou plus UNIQUE, par incontournable logique - car Dieu est Grand et Infini, Inconnaissable autant que vous voudrez (et même plus, bien sûr), mais Il N'EST PAS incohérent.

Ainsi, nous, qui sommes issus de Lui, sommes donc des PARTIES de DIEU - les ésotéristes disent : des cellules de Dieu - ce qui implique nécessairement que nous sommes également, à Son Niveau, UN les uns avec les autres, pour être uns avec Lui . Et de même au niveau Archangélique, moins élevé que Dieu, évidemment, mais néanmoins TRES SUPERIEUR A NOUS et même aux ANGES, nos Frères dans les Domaines Spirituels : nous sommes appelés à être réunifiés à eux dans ce niveau spirituel très élevé. (Réunification à nos Anges et à nos Archanges.)

Il en va de même pour le niveau Angélique, qui doit voir réunis, pour ce qui est de notre temps, les 97 millions, 222 mille, 222 individus (approximativement) en leur personne unique de l'un des 72 Anges du Zodiac, LE TOUT, SUR LE PLAN MATERIEL. Toute une expérience et tout un programme, que je ne peux cependant pas développper maintenant.

***

J'ai mentionné plus haut le passage de l'Apocalypse, chapitre 19, verset 10, où l'Ange qui apparaît à Jean, lui interdit de se prosterner devant lui, car il est DE SES FRERES. Cependant, la frilosité chrétienne traduit ce passage en français comme signifiant que l'Ange se dit un « compagnon » des frères de Jean : « Alors je me jetai à ses pieds pour l'adorer; mais il me dit : Garde-toi de le faire; je suis ton compagnon de service, et [le compagnon] de tes frères » . Cette version est celle de la Bible Martin, qui présente entre crochets le mot «compagnon ». Les autres versions bibliques, plus courantes que la Bible Martin, ont supprimé depuis longtemps ces crochets dans leur texte, lesquels expriment sans ambiguïté que le mot mis ainsi en exergue est un ajout au texte original, une liberté prise par le traducteur pour rendre plus claire sa signification, ou, en l'occurence, pour lui DONNER la signification qu'il entend lui donner, puisque ce mot n'apparaît pas dans le texte original. Nous comprenons donc qu'il est là pour nous OTER la véritable signification profonde du Texte, et nous priver - tort inadmissible qui nous est fait - de la Connaissance de notre VERITABLE NATURE et de la PORTEE, donc de la DIGNITE et de la RESPONSABILITE de ce que nous sommes. Si nous l'ignorons, alors nous sommes comme dans nos petits souliers, en quelque sorte : impuissants, inefficaces pour accomplir le Bien, ou du moins grandement entravés, et surtout, nous vivons dans un univers et à des dimensions très réduites en comparaison de ce qu'elles pourraient être - insatisfaisantes et contraignantes, génératrices de mal-être et de tristesse, de souffrances, incapables de remédier à la souffrance du monde et de vaincre le Mal environnant par le Bien.

Or, le Texte Sacré dit très clairement et spécifiquement, dans son original, que l'Ange est FRERE DES HOMMES : la version anglaise du Roi Jacques, d'ailleurs, est claire et explicite sur ce point, et ne s'encombre pas de rajouts, rendant la pleine dimension du Texte quant à la nature angélique de l'Homme et de SA FRATERNITE AVEC LES ANGES : « 10 And I fell at his feet to worship him. And he said unto me, See thou do it not: I am thy fellowservant, and of thy brethren ». C'est on ne peut plus clair, et les traducteurs anglais ne se sont pas donnés la peine de camouffler ce fait.

Peut-être ne l'ont-ils pas fait, parce qu'en raison de l'Ignorance dans laquelle nous sommes tenus, des Vérités sublimes de ces purs Enseignements Sacrés, nous censurons d'office et de nous-mêmes, directement. dans un texte qui cependant nous le révèle, toute compréhension de ce texte que nous jugeons trop « transcendante » et qui nous confèrerait une dignité perçue comme exagérée, outrancière, et offensante pour la Divinité de Dieu ; une dignité que nous prétendons réserver à Dieu seul, considérant comme idolâtre ou blasphémateur ce qui, en réalité, est le Plan Sublime de Dieu - que par ailleurs, nous clamons aimer et vouloir voir au plus vite se réaliser, tandis que nous y opposons toutes nos forces : force de volonté et d'intelligence, force d'ignorance, force de nos craintes et de nos peurs, et des réalités terrestres qu'elles-mêmes créent par notre entremise...

Certes, dans nos Religions telles qu'elles nous sont enseignées, nous nous nourrissons d'incohérences et de mystères dommageables, handicapant, que nous considérons comme des vertus, et qui, en plus de tout le Mal bien réel que cette Ignorance nous cause directement ou indirectement, vaut à nos belles Religions de perdre aussi le soutien et l'adhésion de belles et puissantes intelligences, qui, ne pouvant se satisfaire d'incohérences et d'illogismes absurdes, tombent dans un athéisme sceptique dont il sera difficile, voire impossible, de les affranchir sans leur concéder la part légitime à tout être humain de la Vérité Révélée entière, qui confère à nos Religions - à NOTRE Religion, Unique et Unitaire - leur sublime cohérence.

En nous enfermant dans des ghettos religieux ; en choisisssant nous-mêmes nos prisons spirituelles avec l'Ignorance pour geolière ; en occupant volontiers la place des Ignorants dans ce monde qui ne nous laissse plus quitter sa basse matérialité - en ceci, nous aidons volontiers, à notre insu, les KOUFARS » qui ont CACHE LA VERITE au Peuple de Dieu pour qui elle avait, en premier lieu, été révélée. Ce sont ceux-là, les MECREANTS que l'slam réprouve et veut combattre, et qui, par l'Ignorance dans laquelle nous tiennent ces grands mécréants, font de nous des collaborateurs par ignorance : oui, ils nous causent, à nous, le malheur de CREER, par notre Parole mal guidée, mal utilisée, de multiples maux répétés inlassablement sur la Terre.

Les Mormons et d'autres Religions peut-être aussi, attendent le jour où nous deviendrons des CREATEURS : mais nous sommes DEJA des Créateurs, en raison de l'attribut divin de la Parole, qui nous a été conféré. Notre Parole créé déjà, et nous voyons bien, autrour de nous, ce qu'elle créé, la réalisation matérielle de ce qu'elle exprime le plus souvent. Pas très joli, en majorité. - Pourquoi croyez-vous que les Bénédictins, par exemple, SE TAISENT, et PRIENT ?!... et que les seules Paroles, ou presque, qui sortent de leurs bouches, sont des paroles de louange et de Bien ?... Saint-Benoît, et tous les Pères Anciens, étaient des Initiés aux choses sacrées aujourd'hui gravement occultées, et savaient l'importance et la véritable nature des Dons Divins accordés à l'Homme par Dieu, les Elohims, leurs Créateurs... en particulier le Don de la Parole. Aussi, ils choisissent d'obéir au Commandement du Christ : « Que ta parole soit Oui, Oui, et Non, Non : car tout ce qui est plus que cela, vient du Malin... » (Mathieu 5:37).

C'est pourquoi notre Parole aussi est sujette au Jugement de Dieu continuel et à la Réparation.
***

En m'attelant à la rédaction de ce commentaire, je ne pensais vraiment pas aller si loin avec le sujet de Madame MERKEL... mais on ne peut pas toujours s'attendre à tout.

Ce que je dis ici donne à mon avis du sens à un grand nombre de DOGMES RELIGIEUX généralement incompris, mais suscitera peut-être également des réactions mécontentes, cependant, je ne peux pas expliciter cela plus loin ici, car ce commentaire est déjà très long. Ceci, toutefois, on le comprend, est l'Expression-même de la Justice de Dieu : on peut prendre ou laisser ce que je dis, mais pour ce qui est d'en juger l'exactitude - certainement relative - et, je l'espère, pour corriger ce qu'il pourrait y avoir de faux, s'il en est, dans cet exposé spontané, je soumets cette affirmation à mes chers rabbins, qui sont de tous temps les plus à même, en raison de leur science inégalée de ces choses, de percevoir le vrai du faux dans tant de théories religieuses. Merci à eux, s'ils en prennent le temps.

Ainsi, pour conclure, je vais nuancer, ou simplement contredire ma première réaction à l'annonce d'un éventuel « départ » de Madame MERKEL : il vaudrait mieux rester et AGIR positivement pour réparer l'Ordre gravement perturbé de la Justice en Allemagne - comme dans tous les pays d'Europe (ou d'ailleurs), où des peuples subissent des violences. Cependant, quelles que soient les positions et les réponses apportées aux problèmes du pays par les dirigeants ; qu'ils restent, sûrs d'eux-mêmes, ou qu'ils s'en aillent, sur quelque prétexte, REPARATION SERA FAITE - sous d'autres cieux, si nécessaire ; dans d'autres vies, peut-être, mais où que vous alliez, Madame, il reste « approximativement un nombre infini de vies - un peu moins et un peu plus - dans lesquelles vous pourrez apprendre qu'on ne livre pas un peuple froidement et sans état d'âmes, à ceux qui ont juré haut et fort, de le persécuter, et de commettre sur lui d'abjectes exactions. Madame, priez pour que Dieu vous donne la Grâce d'une VRAIE METANOIA, et avec elle, qu'Il vous utilise pour rétablir la Paix et le vrai Droit dans votre Pays.

Je prie pour son Salut, et pour le vôtre.
Avec respect et tristesse, je vous présente mes sincères salutations.
Marie-Madeleine E. Jones.


*(a) A cet effet, il conviendrait, d'ailleurs, de clarifier la pensée et de restaurer le vocabulaire d'origine  : nous sommes tous, hommes et animaux, HUMAINS, à proprement parler, c'est-à-dire qe nous sommes faits de la Terre (HUMUS) et issus d'elle : ce qui fait notre « supériorité », ainsi-nommée, sur les autres Créatures terrestres, ce sont les caractéristiques qui nous ont été attribuées suite à l'aboutissement de la démarche collective qu'a suivi - avec succès - la Création toute entière à travers les Règnes inférieurs : le Règne Minéral, indifférencié ou très sommairement différencié, non encore individualisé ; le Règne Végétal, qui a fait «l'apprentissage» d'une chimie sophistiquée, et qui a effectué, à travers ses éons, le parcours intermédiaire entre l'état matériel indifférencié et celui, totalement individualisé, dans lequel se déroulera le développement animal des êtres, communément appelé « l'évolution animale ».
En fait, une autre rectification de notre vocabulaire est ici nécessaire : l'évolution « animale » a commencé déjà lors du 1er Règne, le Règne Minéral, et s'est poursuivie dans le 2e, le Règne végétal, puisque toute la Création, dans tous ses états et à travers toutes ses manifestations, est dotée d'une « âme », étant en réalité des « êtres spirituels condensés dans la matière »... Ainsi, de parler d'évolution animale en signifiant le développement du 3e Règne seulement, est une erreur fondamentale de compréhension, qui toutefois n'est pas fortuite, mais nous a été imposée dans le but de rabaisser notre compréhension de CE QUE NOUS SOMMES, NOUS, dans le Règne supérieur de notre Humanité, alors que Dieu a soufflé en nous Son Souffle Divin, Sa capacité d'Intelligence et Son Attribut le plus absolu et le plus délicat, le plus « risqué » aussi : Sa Liberté d'agir, ou Libre-Arbitre. Oui, nous sommes des dieux investis des Pouvoirs Divins, c'est-à-dire de la Parole, grande et puissante Créatrice, et de la liberté TOTALE de l'utiliser au gré de notre volonté propre - ce dont nous ne nous privons pas le moins du monde, mais sans en savoir ni en reconnaître les conséquences incontournables et absolues, aussi absolues que la durabilité illimitée de notre être, et que les Dons précieux mais redoutables, que nous avons reçus de Lui. En effet, ayant notre Origine dans l'Etre Immortel, comment pouvons-nous imaginer un seul instant que nous pourrions un jour mystérieusement DISPARAITRE DANS UNE ABSURDE ET CONTRADICTOIRE « INEXISTENCE » ?! La question, alors, n'est pas de savoir si nous VIVRONS ETERNELLEMENT ou A JAMAIS, mais « COMMENT, DANS QUEL ETAT et DANS QUELLES CONDITIONS, nous vivrons ces éons immuables qui nous attendent et nous attendront toujours...

*(b) pour saisir cela, il faut comprendre que l'âme ne se créé pas à la conception, mais elle lui est PRE-EXISTANTE, et, lorsqu'une opportunité matérielle se présente d'incarner cette âme, elle descend dans la matière, comme propulsée par une Force Cosmique depuis les dimensions supérieures, spirituelles, et vient se loger dans la matière maternelle pour y effectuer sa transformation d'ambryon à l'être fini, prêt à naître et à vivre sa nouvelle vie terrestre. Lorsqu'un ambryon perd la vie, il ne s'agit d'un simple agglomérat de matière sans esprit, qui est éliminé par le corps, et on n'en parle plus  - ni vu ni connu ; mais un ambryon, sur les plans spirituels, est un être complet, comme tout être humain à qui il a été donné de vivre sa vie terrestre, et, lorsqu'il meurt, c'est un être complet, entier, qui est refoulé aux dimensions spirituelles appropriées pour les âmes qui ont touché la matérialité, mais n'ont pas pu y développer leur potentiel et effectuer leur démarche de retour à Dieu. Je ne peux pas développer ce sujet plus extensivement ici, mais le ferai certainement à une autre occasion.
Fin du commentaire.




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