LE PAPE FRANCOIS ET LA COLERE (LEGITIME)
DES CATHOLIQUES
(Part
1)
Le Pape François donne lieu à un grand nombre de
controverses, et d'immenses déceptions pour de nombreux Catholiques.
Il déplaît à plus d'un titre, et j'ose dire même, à juste titre.
Il suffit de voir avec quel plaisir il est loué par beaucoup de
détracteurs de l'Eglise... (les buts convergent, semble-t-il...)
Pourtant, j'ai peine de lire et d'entendre tout l'irrespect que même
les Catholiques se permettent envers lui.
Oui,
j'aimerais voir et entendre dans les commentaires un plus grand
respect pour le Pape François, notamment quand il s'agit de le
nommer : il semble que même des fidèles Catholiques qui
paraissent pourtant impliqués et praticants, prennent un malin
plaisir à l'appeler par son nom du monde et surtout sans son titre
religieux - histoire de bien lui montrer qu'on n'a guère de
respect pour lui dans son rôle de Pape... ou que sais-je pour
quelle raison encore... Cette mode nouvelle - ou relativement
nouvelle, car elle dure maintenant depuis une quinzaine d'années au
moins - est apparue, si je ne m'abuse, à la mort du Pape Jean-Paul
II, qui en a fait les frais (posthumes) le premier, comme si on
voulait par là faire un clin d'oeil assez malin à son successeur,
et lui faire savoir, avec un peu d'avance, qu'on allait lui en faire
BAVER... Ce qui n'a pas manqué, de la part des médias,
principalement, et de toutes sortes d'ennemis passifs ou virulents de
l'Eglise, lesquels d'ailleurs n'en ont pas fait l'apanage du
Saint-Père, mais ont institué cette pratique sournoisement
dénigrante en une sorte de tradition de l'écran public, l'étendant
à tous les niveaux de la hiérarchie catholique, lorsqu'un prélat
ou un prêtre s'exprime sur les ondes - Cette nouvelle pratique
est-elle devenue « obligée » ? Je le crains, pour
aujourd'hui, dans les médias et de la part des journalistes... -
De tous les détracteurs passifs ou virulents de l'Eglise, je ne
m'attends guère à mieux... c'est le Christ, bien sûr, qui en est
visé... : c'est une manière de défroquer les prêtres sans y
paraître ; on vous montre par là qu'on n'a que faire de
reconnaître votre religion ; si vous y êtes consacré, nous
on ne sait pas ce que c'est... ! : des 2 Sceaux, on ne reconnaît
que celui de la République...
Boule
de neige :
Cependant,
cette attitude s'est rapidement généralisée aux personnes qui
postent des commentaires. De la part de personnes privées, elle est
totalement volontaire, selon leur désir de suivre une mode qui doit
paraître « cool » à plus d'un, ou tout au moins -
on le détecte parfois très facilement - à laisser s'exprimer à
travers les mots une certaine hargne mal contenue envers l'Eglise
Catholique et/ou le Christ.
Chose
plus étrange, cette fièvre a pris des Catholiques en mal de
politique, qui, alors encouragés à manifester eux-aussi de la
sorte contre Sa Sainteté Benoît XVI, à l'époque, leurs sentiments
plus progressistes que ceux connus de ce bon Pape, ont emboîté le
pas - ou la plume - à cette campagne larvée de décrédibilisation.
Et Ratzinger par ci, et Ratzinger par là... C'est une manière de
dire : « Nous ne vous aimons pas beaucoup, parce que vous
n'avez pas les mêmes idées que nous !... » - On est
toujours le bien-pensant de quelqu'un... - Cela, c'était pour les
"tradis". Aujourd'hui, c'est à "François" de
nous mettre en froid...
Schème (??) :
Schème
récurrent d'un plan plus large, aujourd'hui, le plis est pris, et
c'est tout juste si le mot « Pape » n'a pas été
effacé du dictionnaire - en tout cas pour ce qui concerne les
Papes Catholiques, car on utilisera peut-être toujours volontiers
les expressions dérivées et abstraites : le pape de ceci...
le pape de cela... tandis que sur les lèvres occidentales, la
Sainteté ne sied plus guère qu'au Dalaï Lama : mais pour
combien de temps encore... ? Pour le successeur de Pierre, ça
semble plutôt « râpé »... Son Aura ne brille plus
guère, et le Parfum des Roses Mariales peine à s'exhaler sous nos
latitudes. Le problème n'est pas nouveau, loin de là, mais il
s'étend, se creuse en profondeur : les allusions et les
références aux valeurs chrétiennes disparaissent de nos vies
quotidiennes et de nos hauts lieux de l'intelligence...
Le
Larousse, par exemple, qui se veut d'avant-garde, a déjà catapulté
les mots grossiers au rang d'acceptables en leur ôtant, justement,
la note de « grossier » ou de « vulgaire »,
et en la remplaçant par « familier », avec
l'assentiment de nos 40 honorables érudits... C'est vrai qu'autour
de la table familiale, certains pourraient y trouver du pittoresque ;
et i' f'rait beau voir que nos chérubins se rendent compte quand
ils commencent à être grossiers. On n'va pas les culpabiliser,
tout de même : ils pourraient en être traumatisés, P...
Notez que je ne suis pas plus prude que tout un chacun, et je ne
prétends pas en la matière être le plus bel exemple : quand
je pense à quelque chose ou quelqu'un qui me fâche, ma langue n'est
pas toujours le plus impeccablement châtiée... Cependant, spécimen
d'une génération vieillissante, quand j'use parfois d'un mot
vulgaire, je le fais « volontairement », si tant est que
dans le fond, cela fasse une différence ; car j'ose, à tort ou
à raison, penser être une chance, lorsque je m'exprime de manière
grossière, d'au moins savoir que je le suis... Ne serait-ce que pour
tenter de m'en corriger...
Quant
à cet empêchement que l'on fait aux Papes de porter en public et de
recevoir POUR SON NOM l'honneur de Celui qu'ils révèlent,
qu'importe qu'ils soient Vicaires : les Papes ne seraient
bientôt plus des Pères, et encore moins des saints ; or, pour
les patrons de la Belle Langue Française et leurs gérants du
dictionnaire, ce n'est pas là une grande affaire, surtout en ce qui
concerne « Ratzinger » : tout ceci pour dire que d'ici
moins de 40 ans, ils prévoient probablement de l'en éjecter tout
simplement...
Le
cas n'est de loin pas isolé : parmi d'autres effacements, sans
doute, il a été fait de même, par exemple, avec l'expression :
« Au diable Vauvert... » (souvent déformée en
« diable vert... », la version que j'ai entendue de cette
expression pendant toute mon enfance. Mais bref...). En effet, dans
une ancienne édition du Petit Robert, j'ai lu par hasard que cette
expression vient en réalité d'un très ancien monastère, La
Chartreuse de Paris, qui fut construit en 1257, pour des Chartreux à
qui le Roi Louis IX Le Pieux (Saint-Louis) avait donné le terrain de
Vauvert. Très éloigné, à cette époque-là, des routes
principales et de toute civilisation, perdu en pleine nature, le lieu
est aujourd'hui en plein coeur de Paris, mais l'expression exprimant
un très grand éloignement a perduré jusqu'à nos jours, quoique
déformée par beaucoup d'entre nous. Eh bien, dans une version plus
récente du Petit Robert, j'ai un jour constaté que cette
explication sur l'origine de cette expression n'y était plus :
pourquoi donc nos jeunes auraient-ils besoin de connaître leurs
racines, les sources de leur culture et de la langue qu'ils
parlent ??! C'est inutile, voyons ! Il vaut mieux l'en
effacer, cacher aux jeunes générations l'origine « honteusement
chrétienne » de la culture qui les a vus naître. En en
supprimant les références historiques du langage, on fait justement
cela...
Ce
processus, en cours de longue date déjà, est la « DECULTURATION
systématique de notre Société européenne judéo-chrétienne »,
car ce phénomène n'est pas circoncis au contexte des
dictionnaires, dans lequel il est toutefois aisément constatable,
mais il se rencontre dans tous les domaines de notre vie Sociale et
au niveau de toutes les couches de la population d'une manière
différenciée qui s'adapte et correspond spécifiquement à chacune
d'elles. Les médias en sont depuis belle lurette les vecteurs
privilégiés...
Conclusion :
Pour
revenir au Pape François, j'aimerais dire ceci :
(Part 2)
Je suis en accord avec beaucoup de critiques qui lui sont
faites : le Pape François est déroutant, surtout pour le
Peuple Chrétien.
Cependant,
même s'il semble qu'il s'entende mieux avec les détracteurs de
Notre-Mère l'Eglise, y compris les plus virulents, qu'avec ses
propres ouailles, et surtout sa garde traditionnelle qui veille à
n'en pas corrompre ni bouleverser les fondements ; même
s'il déplaît à un tel ou un tel, et que son nom du monde permet
une profusion de quolibets tous plus futés les uns que les autres
(dégringoglio, embroglio e tutti quanti...) ; même si son
comportement invalide parfois ou très souvent les Ecritures et
semble reléguer au dernier rang le Christ à qui il a fait
allégeance ; comme tous les autres prélats et les prêtres, le
Pape François est néanmoins serviteur du Christ, et, au titre de
son Engagement, en revêt même la Nature, afin de pouvoir nous la
partager, nous la Prodiguer en abondance - essentiellement à
travers le PARDON, d'ailleurs, au Prix d'Une Vie gratuitement offerte
pour nous, pauvres pécheurs... et qui en avons tant besoin : la
Parole de Miséricorde que chaque prêtre prodigue en Confession...
Sa Robe en atteste, quel que soit l'état spirituel de l'homme qui la
porte, et quelle que soit son intention envers le Christ, Son Peuple
et Son Eglise, à qui il est redevable de TOUT et surtout de La
servir en toute intégrité et selon l'Absolue Volonté de Dieu, pour
Son Bénéfice, qui est de Lui rattacher des Ames... Dans
quelle mesure l'homme est fidèle à son Engagement et sérieux ou
loyal dans la manière qu'il le conduit, cela n'amoindrit pas ni ne
fait disparaître le Christ qu'il porte sur lui, et dont LE NOM QUI
EST AU-DESSUS DE TOUT NOM est crié par chaque Fibre de cette Robe.
Pour
nous, Catholiques, il doit être et demeurer à jamais le Saint-Père,
et ne saurait en déchoir dans notre estime, même s'il est une bonne
chose de distinguer l'homme du Christ, et de ne pas les confondre ;
mais justement, c'est à cause de cela, qu'il nous faut respecter la
Robe, même si l'homme qui la porte ne nous en semble pas digne.
Sans
cela, c'est nous-mêmes qui détruisons l'Eglise et chassons
Jésus-Christ du Domaine de la Terre, des Sphères matérielles du
Royaume.
Prions
pour les Prêtres et pour le Saint-Père, c'est primordial ;
mais souvenons-nous également qu'ils sont LES SEULS SUR LA TERRE
AUJOURD'HUI A PRONONCER DE FACTO LE PARDON DU CHRIST dont nous
avons tant besoin, et qu'Il prodiguait abondamment lorsqu'Il était
Lui-même auprès des Hommes dans Sa Chair Divine.
Manquer
de révérence envers la Robe parce que l'homme qui la porte nous
déplaît ne rabaisse pas l'homme, dont cela ne changera pas la
condition, quelle qu'elle soit, et que Dieu seul connaît :
mais c'est faire OFFENSE AU CHRIST LUI-MEME. L'homme déplaît
peut-être aussi à Dieu, mais cela ne NOUS regarde pas : c'est
et ce restera entre lui et Dieu, et il en répondra le moment venu,
au jour du Jugement, ou même de SON JUGEMENT PARTICULIER :
Dieu n'est jamais à court de Bien et de Justice... -
Alors,
le Pape François, Notre Saint-Père : Vicaire indigne,
peut-être, mais Vicaire quand-même... ! L'outrance de l'un ne
justifie pas l'outrage à l'Autre, Qui en réalité EST l'Un...
Même
si nous ne l'aimons pas, RESPECTONS SON HABIT : C'EST LE
CHRIST !
Dans son rôle politique, excessivement «dirigé» par DES
POUVOIRS POLITICO-FINANCIERS EXTERIEURS A L'EGLISE (ou s'ils sont
à l'intérieur, ce sont des « infiltrés » à ne pas
confondre avec l'Eglise Elle-même et ses prêtres), le Saint-Père,
inconsciemment OU NON, est en réalité utilisé pour favoriser, sous
des apparences de valeurs chrétiennes, l'expansion aux pays hors
l'Europe de la 4e Bête de Daniel 7 : Schengen et sa puissance
JURIDIQUE, qui a DEJA fait de nous des ESCLAVES DESTITUES DE LEURS
DROITS FONDAMENTAUX - au contraire des apparences... Il est
parfaitement vrai qu'il n'y a guère d'empathie humaine dans ce
schème : en intégrant les ressortissants de tous les pays du
monde, l' «Espace Schengen» se ménage en réalité à travers
chacun d'eux un canal pour s'installer dans leurs pays : ce que
la politique internationale ne peut pas espérer accomplir, la
PUISSANCE JURIDIQUE INTERNATIONALE le permet ; elle l'a CONÇU,
FABRIQUÉ, MODELÉ
A SON IMAGE : celle d'une dictature IMPITOYABLE qui
n'envisionne qu'une chose : la maîtrise totale du monde. Des
conquêtes guerrières se révéleraient probablement trop
destructrices, avec les moyens armés d'aujourd'hui, et détruiraient
ce sur quoi Schengen veut dominer. Les moyens juridiques employés de
pair avec la technologie, à laquelle tous les esclaves adhèrent (ou
presque), sont une arme bien plus attrayante pour ces
voudraient-bien-maîtres-du-monde...
En
y contribuant les poncifes chrétiens déformés de notre temps, qui
omettent gravement la plus ténue notion de réversibilité (« La
Liberté de chacun s'arrête là où commence celle des
autres »,(L'évangélique Jean-Paul Sartre) ou « Fais aux
autres ce que tu veux qu'ils te fassent » (Math.7:12), etc.) ;
en délaissant plus que jamais le Devoir de Service Spirituel de
l'Eglise que le Christ lui a confié : prodiguer le Pardon pour
la Confession des Péchés, afin que le Sacrifice du Christ n'aie pas
été souffert par Lui en vain ; en fermant les yeux sur la
réalité de l'abandon par les chefs de ces pays de leurs
responsabilités envers leurs peuples, ainsi que sur les
conséquences qu'auront et qu'ont déjà sur ceux de l'Europe ces
afflux de population continuels, voulus et maîtrisés, mais
manifestement excessifs en rapport des moyens réels laissés par
« les maîtres » aux caisses publiques des pays
d'accueil ; en faisant tout cela et bien d'autres choses encore, le
Pape François, Notre Saint-Père, se prête, à la légitimation de
ce schème que la politique ne pourrait absolument pas parvenir à
justifier !...
Nous-aussi,
nous fermons les yeux sur ce qu'est la 4e Bête de Daniel, qui nous
exploite et nous asservit : mais parce qu'elle supplée encore,
pour la plupart d'entre nous, à un certain confort propice à
l'insouciance et à un doux endormissement au son de ses berceuses,
nous n'y voyons pas tant d'inconvénient, voire même aucun
inconvénient, et partout où nous le pouvons, nous collaborons
activement à notre ENFERMEMENT.
JURIDIQUE
et TECHNOLOGIE : Le mariage de ces deux forces coercitives,
dictatoriales, voilà le souffle, le sang, la force de la Bête, qui
nous asservit, tandis que nous, nous l'approuvons et même, nous en
redemandons !...
(Mais
cela est un sujet en soi, que j'espère avoir le temps, un jour de
développer comme il faudrait...)
Toujours
est-il que même si le Pape François se fourvoie - ce dont, au 1er
degré, je suis persuadée - d'une part, j'espère que Dieu fera
encore miséricorde à Ses Créatures et ouvrira les yeux des hommes
de pouvoir à temps pour réparer le réparable, mais encore, même
si réparer les dégâts de cette politique d'asservissement, déjà
visibles mais non-encore perçus par le grand nombre, devait
s'avérer impossible, alors vis-à-vis du Saint-Père, j'aimerais
partager avec mes Frères le message ci-dessous, afin que le Christ
et Son Royaume Céleste sur Terre ne nous « passe pas sous le
nez » avant que nous n'y ayons droit.
MMEMJ