Henda AYARI vs. Tariq Ramadan.
1ère
partie.
Je suis surprise qu'une femme musulmane tombe dans le panneau : ce qui
nous manque, à nous toutes, quel que soit notre environnement culturel, religieux ou non, c'est une saine conscience de la bonne
vieille MORALE de nos grands-mères - qui en l'occurrence est
également, pour une telle situation, un principe de comportement
totalement préconisé par l'Islam : sous aucun prétexte, une femme
ne doit se trouver dans un chambre ou un autre lieu SEULE AVEC UN
HOMME.
Nous
méprisons et rejetons les préceptes de la MORALE, sous le prétexte
d' EVOLUTION DES DROITS DE LA FEMME et de libération féminine :
mais la VRAIE libération est celle qui néanmoins se base sur des
principes moraux, quoique LIBREMENT CHOISIS.
Il
est facile de pressentir que si Henda Ayari avait pu tenir bon sur ce
très sain principe que les musulmans préconisent encore
aujourd'hui, contrairement à nous, au prix de risquer de perdre une amitié et un
conseiller qu'elle percevait comme très positif pour elle, alors
elle aurait peut-être pu tenir tête à Tariq Ramadan et REFUSER DE
LE RENCONTRER DANS SA CHAMBRE SEUL à SEULE lorsqu'il lui a enjoint de l'y rejoindre. Elle était sûre que
les intentions de T. RAMADAN étaient aussi "purs" que les siennes - l'étaient-elles vraiment ?? - mais pour être vraiment dans la meilleure sécurité possible devant
une telle situation, c'est la fidélité aux principes de la MORALE, qui offre les meilleures garanties, et non à un homme, quand bien même il jouirait de la meilleure
réputation.
Si l'on en croit son récit (auquel elle n'apporte cependant AUCUNE preuve), malheureusement, elle était elle-même un peu trop ambivalente quant à la tournure que prenait le cours des choses dès sa montée dans le taxi pour aller à l'hôtel, et peut-être avant cela déjà. Ainsi, elle n'a pas eu la force de refuser l'argument d'être PLUS TRANQUILLE DANS LA CHAMBRE POUR NE PAS ETRE RECONNU. Secrètement, et peut-être même un peu inconsciemment, mais pas totalement cependant, elle était peut-être aussi un peu sensible et vulnérable à l'intérêt que lui montrait cet homme puisqu'elle le dit dans son témoignage : lorsqu'il l'a embrassée, elle a objecté "Ca va trop vite !" et non pas "Ce n'est pas juste" ou "Ce n'est pas ce que je suis venue chercher !" Elle était vulnérable au charme de l'homme, et de tous les principes qui lui avaient été inculqués, imposés, elle n'a pas pu différencier et appliquer le plus important dans cette occasion, celui que même "libérée", elle aurait pu et dû suivre et qui lui aurait évité le pire, tel que nous l'entendons raconter ici.
Si l'on en croit son récit (auquel elle n'apporte cependant AUCUNE preuve), malheureusement, elle était elle-même un peu trop ambivalente quant à la tournure que prenait le cours des choses dès sa montée dans le taxi pour aller à l'hôtel, et peut-être avant cela déjà. Ainsi, elle n'a pas eu la force de refuser l'argument d'être PLUS TRANQUILLE DANS LA CHAMBRE POUR NE PAS ETRE RECONNU. Secrètement, et peut-être même un peu inconsciemment, mais pas totalement cependant, elle était peut-être aussi un peu sensible et vulnérable à l'intérêt que lui montrait cet homme puisqu'elle le dit dans son témoignage : lorsqu'il l'a embrassée, elle a objecté "Ca va trop vite !" et non pas "Ce n'est pas juste" ou "Ce n'est pas ce que je suis venue chercher !" Elle était vulnérable au charme de l'homme, et de tous les principes qui lui avaient été inculqués, imposés, elle n'a pas pu différencier et appliquer le plus important dans cette occasion, celui que même "libérée", elle aurait pu et dû suivre et qui lui aurait évité le pire, tel que nous l'entendons raconter ici.
Par
ailleurs, l'Islam comme la Morale de Grand-Maman insiste, nous
dit-on, sur le fait de respecter le mariage - d'autrui comme le sien
propre - et de ne pas s'adonner à l'adultère, qui commence dans
l'intérieur de soi, sachons-le bien : un tout premier garde-fou
qui aurait pu, et peut-être dû, prévenir tout l'événement,
incident pour lui (peut-être même « agréable »(!)),
drame pour elle, si ce récit est vrai et authentique.
Du
témoignage de Henda AYARI ressort clairement qu'elle était comme
« subjuguée » par T. Ramadan : elle ressentait une
très grande admiration pour lui, assimilé alors à un grand frère.
L'admiration est une qualité et une faiblesse très féminines :
elle est également la porte de tous les dangers pour les femmes, car
elle parvient rarement, chez elles, à dessiner une frontière claire
entre l'affection fraternelle et l'amour sexualisé homme-femme. Tout
cela fait partie de l'imaginaire humain (l'homme est beaucoup plus
basique et tranché, et s'embarrasse rarement de considération
« fraternelles » dans un cas comme celui-ci).
De son côté, Tariq Ramadan, à aucun moment de sa vie, n'a pu décemment ignorer complètement l'impact de son charme sur les dames, qu'il soit reconnu ou non. Seule pouvait sa propre perception des impératifs de la haute Morale prévenir qu'il n'en abuse à l'occasion.
Encore une fois, en l'absence de preuves dans un sens ou dans l'autre, quoi qu'il en soit, si les plus simples principes moraux avaient eu force de Loi en Henda, elle aurait vraisemblablement décelé ce sentiment comme un danger de « péché » grave, ou d'égarement, pour ne pas parler « religieux » uniquement, car ce que je dis ici, le principe que j'essaie de développer, peut (et à mon sens devrait) s'appliquer dans le cadre d'une Morale laïque absolument de la même manière. Ainsi, un tel Code Moral strict, d'une rigueur bénéfique, aurait certainement pu chasser loin d'elle tout ce qui représentait un danger concret d'une MATERIALISATION non-souhaitable de la situation envisagée insidieusement, d'une manière très humaine et surtout très féminine. Elle y fait allusion elle-même : qu'envisageait-elle, au fond d'elle-même, par « devenir plus proche » ? Or, au lieu de penser : « Est-ce que ... ?», « On ne sait jamais... ? », « Peut-être... », une Morale que l'on juge aujourd'hui trop rigide l'aurait aidée à percevoir et reconnaître le danger qui prenait place en elle, et à poser d'office la barrière préventive d'une telle concrétisation : si toutes les intentions sont pures et bonnes, alors les principes Moraux n'empêcheront en aucun cas la concrétisation de relations bonnes et pures ; mais s'il flotte, dans l'intérieur des Hommes (des personnes) de sournoises petites ou grosses « bêtes » porteuses de vils instincts, alors les principes de la LOI MORALE viennent agir comme des gardiens et garde-fous dont nous, chaque être humain, avons radicalement besoin : nous le voyons bien dans notre Société d'aujourd'hui qui a éradiqué ces Principes avec un acharnement constant et littéralement diabolique. A chacun de nous de les élever à nouveau au rang qu'ils méritent dans nos comportements, dans l'éducation que nous donnons à nos enfants, dans tout ce que nous faisons. C'est finalement comme donner du pouvoir à nos Anges Gardiens pour mieux nous protéger...
De son côté, Tariq Ramadan, à aucun moment de sa vie, n'a pu décemment ignorer complètement l'impact de son charme sur les dames, qu'il soit reconnu ou non. Seule pouvait sa propre perception des impératifs de la haute Morale prévenir qu'il n'en abuse à l'occasion.
Encore une fois, en l'absence de preuves dans un sens ou dans l'autre, quoi qu'il en soit, si les plus simples principes moraux avaient eu force de Loi en Henda, elle aurait vraisemblablement décelé ce sentiment comme un danger de « péché » grave, ou d'égarement, pour ne pas parler « religieux » uniquement, car ce que je dis ici, le principe que j'essaie de développer, peut (et à mon sens devrait) s'appliquer dans le cadre d'une Morale laïque absolument de la même manière. Ainsi, un tel Code Moral strict, d'une rigueur bénéfique, aurait certainement pu chasser loin d'elle tout ce qui représentait un danger concret d'une MATERIALISATION non-souhaitable de la situation envisagée insidieusement, d'une manière très humaine et surtout très féminine. Elle y fait allusion elle-même : qu'envisageait-elle, au fond d'elle-même, par « devenir plus proche » ? Or, au lieu de penser : « Est-ce que ... ?», « On ne sait jamais... ? », « Peut-être... », une Morale que l'on juge aujourd'hui trop rigide l'aurait aidée à percevoir et reconnaître le danger qui prenait place en elle, et à poser d'office la barrière préventive d'une telle concrétisation : si toutes les intentions sont pures et bonnes, alors les principes Moraux n'empêcheront en aucun cas la concrétisation de relations bonnes et pures ; mais s'il flotte, dans l'intérieur des Hommes (des personnes) de sournoises petites ou grosses « bêtes » porteuses de vils instincts, alors les principes de la LOI MORALE viennent agir comme des gardiens et garde-fous dont nous, chaque être humain, avons radicalement besoin : nous le voyons bien dans notre Société d'aujourd'hui qui a éradiqué ces Principes avec un acharnement constant et littéralement diabolique. A chacun de nous de les élever à nouveau au rang qu'ils méritent dans nos comportements, dans l'éducation que nous donnons à nos enfants, dans tout ce que nous faisons. C'est finalement comme donner du pouvoir à nos Anges Gardiens pour mieux nous protéger...
Naturellement,
tout cela ne justifie en rien un comportement masculin tel que décrit
ici, évidemment, et la BONNE MORALE n'est pas - ou ne devrait pas
être seulement pour les femmes. Lorsqu'on s'intéresse aux sujet de
l'Islam et de notre Société, on finit toujours par comprendre tôt
ou tard 2 choses : la toute première est que l'Islam, très
strict avec les femmes en matière de morale et de comportement,
l'est beaucoup moins avec les hommes dans ces deux domaines,
notamment en matière de sexualité et de relations
inter-personnelles. J'ajoute ici : principalement en raison
d'arguments religieux mal compris, que je ne peux cependant pas
discuter ici, car il s'agit de sujets religieux assez ardus, et ce
travail me demanderait encore beaucoup d'étude et de réflexion
avant que de pouvoir en parler pertinemment ;
la
seconde est que si la morale musulmane est strict quant à
l'habillement extérieur et certains comportements affichés en
public, à l'intérieur du foyer et dans l'intimité intérieure des
personnes, la même prudence n'est pas forcément de mise, et les
foyers musulmans comme le for intérieur de chacun, ne sont pas
forcément si protégés, ni si différents de ceux des
non-musulmans.
C'est
donc une prise de conscience GLOBALE à laquelle nous sommes TOUS
APPELES dans notre Société, que je fais allusion ici. Nous-mêmes,
et surtout nos enfants, en avons un grand, un drastique besoin.
Quoi
qu'il en soit, si T. Ramadan s'est vraiment comporté comme le dit
Henda AYARI, alors son comportement est vraiment à blâmer : si ce témoignage est
vrai, alors l'homme a usé (voir la 2e partie)
2e
partie.
Quoi
qu'il en soit, si T. Ramadan s'est vraiment comporté comme le dit
Henda AYARI, alors son comportement est vraiment à blâmer : si ce témoignage est
vrai, alors l'homme a usé de tout ce qui est réprouvé et par la
Morale et par nos Lois laïques : il aurait alors clairement ABUSE de sa force,
supérieure à celle de la jeune femme, aurait usé d'intimidation et de
violence, en sus des menaces, qui sont inadmissibles et feront
peut-être l'objet à elles seules d'une poursuites, si elles peuvent
être prouvées ; mais il aurait alors abusé aussi d'un certain
charme et de son ascendant sur les femmes, qui a, selon ses dires, coûté si cher à
cette pauvre dame. Beaucoup s'entendent à dire que Mr Ramadan l'activerait de
manière récurrente et passablement généralisée. Aussi, si Henda
AYARI dit vrai, alors il se serait comporté non seulement en goujat,
mais littéralement en CRIMINEL, les menaces contre l'intégrité
physique ET MORALE étant toutefois le seul chef d'accusation possible
aujourd'hui si prouvé. Quel dommage qu'elle ne soit pas allée le
jour-même faire constater cette agression, même si aucun nom n'avait
été prononcé alors : c'eût été beaucoup plus simple, ou même
simplement possible, de faire condamner un tel agresseur aujourd'hui : les
marques d'étranglement auraient pu être constatées, et l'ADN
conservé, même sans enquête définitive.
Aujourd'hui,
5 ans après l'événement, sans aucun constat des faits, il n'est
plus vraiment possible de prouver la version de Henda AYARI plus que
celle de T. Ramadan : c'est la parole de l'un contre celle de
l'autre ; d'autant plus qu'elle n'en a pas même parlé sur le
coup à sa famille ou à ses proches amis. Et c'est dommage, car il
nous faudra obligatoirement laisser le fin mot de cette affaire aux
deux seules personnes impliquées, qui sont sensées soit avoir, soit
n'avoir pas vécu les événements décrits. Car si nous insistons
pour trancher là-dessus, en l'absence TOTALE de preuves d'aucune
sorte, tout ce qu'on peut y faire, à l'image de l'initiative de
réseau social qui a suscité la vague d'accusations (justes ou
fausses) qui s'y trouvent, c'est un procès POPULISTE, en espérant
que l'issue en sera la Vérité : Un 50% de chances d'avoir
raison qui admet comme normale la destruction d'une vie et d'une
réputation sur un 50% de chances d'avoir TORT.
Or, ces deux actions sont aussi réprouvées par la Loi, et le citoyen doit en être protégé, c'est pourquoi je ne pense pas que la Justice prononcera ni condamnation, ni acquittement, qui impliquerait qu'elle donne alors raison soit à Henda AYARI, soit à Tariq Ramadan, ce qui est LITTERALEMENT IMPOSSIBLE. Au nom de quoi le ferait-elle ??? Elle n'a pas de quoi trancher là-dessus. Et NOUS NE DEVRIONS PAS NON PLUS !...
Or, ces deux actions sont aussi réprouvées par la Loi, et le citoyen doit en être protégé, c'est pourquoi je ne pense pas que la Justice prononcera ni condamnation, ni acquittement, qui impliquerait qu'elle donne alors raison soit à Henda AYARI, soit à Tariq Ramadan, ce qui est LITTERALEMENT IMPOSSIBLE. Au nom de quoi le ferait-elle ??? Elle n'a pas de quoi trancher là-dessus. Et NOUS NE DEVRIONS PAS NON PLUS !...
Je
pense donc personnellement que c'est ce que fera la Justice saisie
aujourd'hui : elle ne pourrait décemment pas faire autrement en
l'absence de preuves. Ce sera donc probablement un non-lieu qui sera
prononcé : tout autre jugement serait à mon sens ABUSIF :
si un jugement ferme de culpabilité - ou d'innocence, d'ailleurs
aussi - tombe sur cette affaire, cela ne peut se faire qu'à
partir d'un arbitraire que nous devrions avoir très peur de voir un
jour s'installer dans nos pays de droit...
Et sans la bonne vieille MORALE de Grand-Maman, LIBREMENT CHOISIE, que nous renions et piétinons actuellement en nous imaginant que c'est un signe de liberté, nous ne pourrons jamais jouir de VERITABLE LIBERTE.
Nos jeunes filles, comme nos jeunes hommes, ont besoin d'être éduqués à nouveau à la Lumière de la MORALE !...
Et sans la bonne vieille MORALE de Grand-Maman, LIBREMENT CHOISIE, que nous renions et piétinons actuellement en nous imaginant que c'est un signe de liberté, nous ne pourrons jamais jouir de VERITABLE LIBERTE.
Nos jeunes filles, comme nos jeunes hommes, ont besoin d'être éduqués à nouveau à la Lumière de la MORALE !...
Qu'attendons-nous
?
En
Pensée avec chacun, et bon courage.
Prions
pour un monde meilleur, et tâchons d'y faire notre petite part...
Que
Dieu nous aide tous !
MMEJones.